French Learning Tips

Episode #1: Speak Better French - 5 Tips to Overcome the Intermediate Plateau

  • Improve your intermediate French today!

    Bienvenue - welcome to the inaugural episode of Let's Speak French with Dr. Natalie Amgott!

    Like you’re doing now, I learned French from scratch, but it wasn’t always easy! For years, I sounded like a textbook when I spoke French and I felt so nervous speaking with French speakers.

    My mission is to help you overcome your French learning jitters with step-by-step lessons where we break down the structures, vocabulary, and cultural tidbits you’ll need to confidently speak French while traveling or working in France or Québec.

    Whether you’re an intermediate adult learner or feeling rusty with your high school French, you’re in the right place mon ami!

    All lessons feature an introduction in English followed by a lesson in French for intermediate learners.

    Today, we discuss:

    • Vocabulary for talking about difficulties in French

    • Your motivation for learning French

    • Finding a study partner for French

    • How to craft a study plan that will get you through the intermediate plateau

  • Bonjour et bienvenue! Welcome to Let’s Speak French! I’m your host, Dr. Natalie Amgott. Like you’re doing now, I learned French from scratch, but it wasn’t always easy! For years, I sounded like a textbook when I spoke French and I felt so nervous speaking with French speakers! 

    My mission is to help you overcome your French learning jitters with step-by-step lessons where we break down the structures, vocabulary, and cultural tidbits you’ll need to confidently speak French while traveling or working in France or Québec. Whether you’re an intermediate adult learner or feeling rusty with your high school French, you’re in the right place mon ami.e! C’est parti! 

    In today’s lesson, we’re going to talk about how you can overcome the intermediate plateau. We’ll start with some vocabulary you’ll need to make the most of the lesson, then we’ll dive into the lesson, en français! 

    You can follow along with the transcript and guide for this lesson at elevatefrench.com/episode1. On y va!

    D’abord, un peu de vocabulaire:

    Le premier mot de vocabulaire c’est 

    1. Le plateau: c’est un plateau, comme en anglais, ou un obstacle

    2. Ensuite, on a le mot Surmonter. C’est un synonyme de vaincre. Dans ce cas, on va parler de surmonter le plateau intermédiaire. Overcoming the intermediate plateau. 

    3. Un autre verbe utile est le verbe progresser, qui veut dire avancer ou faire des progrès. 

    4. Pour parler de son “progress” on utilise le mot des progrès. Attention, en anglais ce mot est au singulier, progress. En français on utilise le mot au pluriel, faire des progrès. 

    5. Une erreur: un mot que tu connais peut-être déjà! On fait souvent des erreurs quand on apprend. C’est comme ça qu’on apprend!

    6. Coincé: le mot coincé veut dire bloqué. Feeling blocked or stuck literally or figuratively 

    Maintenant que tu es confortable avec le vocabulaire, on va le voir en contexte. 

    D’abord, c’est quoi le plateau intermédiaire? 

    C’est le sens d’être bloqué ou coincé au niveau intermédiaire. Tu te sens comme si tu ne fais pas de progrès malgré tous tes efforts. Le plateau intermédiaire se manifeste de façons variables. 

    Par exemple, peut-être que tu te sens démotivé. Tu veux faire des progrès avec ton français, mais tu ne sais pas vraiment où commencer. 

    Ou bien, peut-être que tu te sens très confortable avec le français écrit, mais tu as du mal quand il faut parler. C’était moi quand j’apprenais! 

    Alors, comment peut-on surmonter le plateau intermédiaire? 

    D’abord, ne t’inquiète pas! C’est tout à fait normal qu’on ait du mal à surmonter le niveau intermédiaire et beaucoup d’apprenants de langues rencontrent ce plateau.

    Moi aussi, je suis passé par le fameux plateau intermédiaire! Je dirais que j’y étais bloquée pendant 2 ans avant d’arriver au niveau avancé. 

    Voici 5 conseils pour progresser en français quand tu te sens bloqué.e.

    1. Le premier conseil que j’ai est de réévaluer ta motivation pour apprendre le français. Est-ce que tu apprends le français pour voyager en France ou au Québec? Pour mieux communiquer avec ta famille? Pour t’avancer au travail? 

    Ça aide de nous souvenir de notre pourquoi, de notre motivation pour apprendre le français. Pour moi, c’était d’abord tout simplement une passion pour la cuisine, la mode, la littérature et l’architecture française. 

    Mets un Post-it sur ton miroir ou ton bureau avec ton POURQUOI pour apprendre. Ça va te motiver même les jours où c’est difficile. 

    2. Deuxième astuce. Trouver un.e partenaire de responsabilité. C’est une personne avec qui tu t’engages pour réaliser tes objectifs de français. Idéalement, ton partenaire est une personne avec le même niveau que toi, ou un niveau similaire. 

    Dans mes cours de groupe, les étudiants qui progressent le plus sont ceux qui trouvent un partenaire de responsabilité avec qui ils parlent 1 fois par semaine sur Zoom. 

    3. Ça m’amène à ma troisième astuce - parler en français! Il faut trouver des opportunités de parler en français. Il y a plusieurs façons de pratiquer son français oral.

    Tu peux parler avec ton partenaire de responsabilité une fois par semaine sur Zoom ou FaceTime.

    Tu peux suivre un cours de conversation.

    Ou tu peux chercher des groupes de conversations qui sont souvent gratuits, comme MeetUp.com ou ToastMasters. 

    4. Astuce numéro quatre, il faut faire des erreurs pour progresser en français. Tu vas te tromper parfois et c’est normal! Il faut accepter ces erreurs et continuer quand-même. 

    Au lieu de te focaliser sur toutes les erreurs en même temps, je recommande que tu choisisses une emphase pour chaque semaine - par exemple, la prononciation, l’usage du passé composé vs. l’imparfait, ou l’usage de nouvelles expressions que tu apprends. 

    5. Et finalement, il faut avoir un plan d’étude réaliste pour réaliser tes objectifs en français et surmonter le plateau intermédiaire! 

    Pour créer ton plan d’étude, je recommande que tu considères le temps que tu peux dédier au français chaque semaine - et il faut être réaliste! Par exemple, si tu travailles et tu t’occupes de ta famille, peut-être que tu as deux heures par semaine où tu peux étudier le français. 

    Fais une liste des moments où tu pourrais étudier le français. Est-ce que tu peux étudier pendant 20 minutes à l’heure de déjeuner? Ou étudier quand tu es en métro ou en route pour aller au travail? 

    Maintenant, mets ces horaires dans ton calendrier. Puis, tu vas décider ce que tu vas faire chaque semaine. 

    Pour commencer, je recommande que tu choisisses un jour par semaine pour le vocabulaire, un jour pour le français oral, et un jour pour la compréhension orale. Même si tu n’as qu’une heure par semaine, tu feras beaucoup de progrès si tu étudies pendant 20 minutes 3 fois par semaine. 

    Je t’ai créé un modèle de ton plan d’étude que tu peux modifier. Tu peux l’accéder à elevatefrench.com/1

    Donc, on va résumer ce qu’on a appris aujourd’hui. Pour surmonter le niveau intermédiaire, il faut: 

    1. Reconnaître ta motivation pour apprendre le francais

    2. Trouver un partenaire de responsabilité

    3. Parler en français chaque semaine

    4. Faire des erreurs

    5. Faire un plan d’étude réaliste 

    Ça y est pour épisode #1! 

    To get the most out of this episode, I recommend you listen again with the transcript and grab your editable study plan template! You can find both at elevatefrench.com/episode1

    I hope you enjoyed your first Let’s Speak French lesson and I can’t wait to have you back next week! Bonne journée et à la prochaine!

Episode #6: Learn More French with These Four Midset Shifts

  • Four simple mindset shifts to learn more French.

    In this episode, you’ll learn what to do if you’re feeling unmotivated, isolated, or scared of making mistakes in French.

    Access the French transcript for this episode and the French Fluency Roadmap at elevatefrench.com/episode6

    To get to the bottom of your FAQs, I spoke with mindfulness teacher and intuitive growth coach Louise Fitzgerald.

    In this episode, I’ve translated her takeaways into four mindset shifts for you to learn more French and become a learner who’s more focused on the present and less concerned about others.

    Your action steps after this lesson:

    1. Download the French Fluency Roadmap.

    2. Fill out the French Fluency Roadmap with your actionable and measurable goals to help you move forward with your intermediate French

    For more daily French learning tips, follow Natalie @elevatefrench on Instagram or Facebook!

    To gain more clarity and confidence with your French and other life goals, tune in to Louise's podcast or follow her on Instagram.

    Got a question about learning French? Drop me a line and I'll turn it into an episode! natalie@elevatefrench.com

  • From scratch, but it wasn’t always easy! 

    My mission is to help you overcome your French learning jitters with step-by-step lessons where we break down the structures, vocabulary, and cultural tidbits you’ll need to confidently speak French while traveling or working in France or Québec. C’est parti! 

    EEver feel like you get stuck in a rut with your French learning? Or how to get over your fear of making mistakes in French class or in your daily French conversations? A few months ago, I had the opportunity to speak with mindfulness teacher and intuitive growth coach,Louise Fitzgerald. I got to ask her a ton of questions that I frequently get from learners like you. Today we’re diving into her top 4 mindset shifts to improve your French learning. 
    Comme d’habitude, on commence avec un peu de vocabulaire pour comprendre cette leçon. 

    • La pleine conscience : Selon Santé Mentale Canada, la pleine conscience “consiste à prêter attention au moment présent, c’est-à-dire à nos pensées, à nos émotions et à nos sensations corporelles, sans les qualifier de « bonnes » ou « mauvaises ». Elle aide à se détendre et à composer avec le stress et la frustration.” En anglais, on dit mindfulness

    • La mentalité: L’état de tes pensées. Mindset en anglais. 

    • Un penchant: une inclination, une tendance vers une certaine mentalité. 

    • Échouer: Ne pas réussir. Si tu reçois 50% sur un examen, par exemple, tu échoues à l'examen.

    • Une réussite: le fait de réussir. Si tu as 100% sur ton examen, tu réussis. Réussir est le verbe et une réussite est le nom. 

    Voici 4 questions à se poser sur ta façon de penser pour apprendre le français, ainsi que des étapes pratiques inspirées par ma conversation avec Louise Fitzgerald. Louise ne parle pas français, mais c’est une experte de la pleine conscience et elle a beaucoup de bonnes astuces liées à l’apprentissage de langues. 

    La première question que je reçois tout le temps de mes étudiants est la suivante: Qu’est-ce que je devrais faire si je suis trop sévère avec moi-même?

    Si tu es le type de personne qui veut 100% sur chaque épreuve, il est temps de changer ta mentalité. Peut-être que tu es perfectionniste et tu as peur d’échouer. Mais la bonne nouvelle, selon Louise? C’est que faire des erreurs, c’est tout à fait normal. Louise a parlé de ce qui s’appelle le penchant pour la négativité. Le penchant pour la négativité c’est l’idée que tu vas te souvenir plus des aspects négatifs de ton apprentissage. Le fait de reconnaître ce penchant est la première étape qui te rendra un apprenant moins sévère avec toi-même. 

    Deuxième question que je reçois tout le temps: Qu’est-ce que je fais si j’ai tout le temps peur de faire des fautes en français?

    Louise recommande que tu te focalises sur tous les progrès que tu as déjà faits. Essaie de penser d’où tu as commencé et tu verras que c’est grâce à toutes les erreurs que tu as faites que tu fais des progrès. 

    Un autre concept qui aide c’est un concept de l’apprentissage de langues qui s’appelle la tolérance de l’ambiguïté. La tolérance de l'ambiguïté, c'est accepter de ne pas tout comprendre tout de suite. Tu te focalises sur ce que tu comprends et pas sur ce que tu ne comprends pas. Au lieu de te focaliser sur tous les mots que tu ne comprends pas, essaie de mettre l’emphase sur tous les mots que tu comprends quand tu parles avec quelqu’un ou quand tu regardes un film. 

    Question 3: Tout le monde dans mon cours de français parle français mieux que moi. Qu’est-ce que je fais?

    Louise recommande que tu te concentres sur tes propres progrès. Chacun apprend à son rythme. Félicite-toi pour tes réussites, pas celles des autres. 

    Et en tant que prof, je vais te raconter quelque chose qui m’arrive chaque fois que j’enseigne. Dans la première semaine des cours, je reçois toujours plusieurs mails qui disent “Tout le monde en cours parle français mieux que moi.” Ce n’est pas seulement une personne qui m'envoie ce mail, mais plusieurs! C’est facile d'apercevoir que les autres parlent français mieux que toi, mais ce n’est pas toujours le cas. En plus, chaque personne a ses propres points forts. Par exemple, peut-être que tu parles très bien mais tu n'es pas confiant avec la grammaire. Ou peut-être que tu es plus confortable avec la lecture ou l’écriture.

    Tout ça pour te dire qu’il est important de te concentrer sur tes propres progrès. Si tu penses vraiment que tu n’es pas dans le bon niveau, je recommande que tu parles à ton prof de français. Il faut respecter le placement que ton prof te donne parce que les profs ont l’habitude de placer des centaines d’étudiants dans le bon cours selon leurs compétences. C’est tentant de vouloir suivre un cours qui est plus facile pour toi, mais ce sera aussi un cours de révision dans ce cas et quand on n’apprend pas de nouvelles choses, il est fort probable qu’on perd sa motivation. 

    Et finalement, question 4. Je reçois souvent cette question “Pourquoi est-ce que je suis si démotivé? Qu’est-ce que je fais?”

    Louise recommande que tu te fixes des objectifs réalistes. Et parfois si tu te sens démotivé, c’est parce que tu vis une période difficile maintenant avec la famille, la santé ou le travail. Si c'est le cas, ne lâche pas tes études de français, mais tu pourras plutôt trouver de petits moments d’incorporer le français dans ta vie quotidienne. Même 5-15 minutes par jour vont t’aider. Et pour les jours ou les périodes où tu n’es pas motivé, essaie de faire quelque chose qui t’intéresse en français - écouter de la musique, regarder une série, écouter ce podcast par exemple. 

    Si tu te trouves toujours démotivé, personnellement, je recommande que tu trouves une communauté d’autres apprenants. Tu peux en trouver en ligne sur les réseaux sociaux ou mieux, dans un cours de français. Dans les cours que je donne, Beyond Bonjour French Foundations Reboot & The Intermediate French Class, c’est toujours fascinant de voir qui réussit le plus. Ceux qui réussissent le plus ne sont pas nécessairement ceux qui viennent toujours en classe, bien que ça aide beaucoup. Ceux qui réussissent le plus viennent non seulement en classe, mais ils ont aussi des partenaires d’étude de la classe.

    Dans mes cours, tu as l’opportunité de trouver un camarade de classe avec qui tu aimerais travailler pendant le cours. C’est une personne que tu vois une fois par semaine sur Zoom, en dehors de la classe, pour pratiquer ensemble et jaser en français. Il y a une certaine magie quand tu trouves un camarade d’étude comme ça parce que vous pouvez vous motiver même quand vous avez des difficultés. 

    Et la vraie magie vient après le cours, où mes étudiants avec un camarade de classe continuent de se voir sur Zoom et de s’envoyer des textos en français. Avoir une communauté, c’est essentiel pour réussir en français! 

    Alors, un petit résumé des 4 questions que je reçois souvent et les réponses données par Louise et moi.

    1. Qu’est-ce que je devrais faire si je suis trop sévère avec moi-même? Il est important de reconnaître le penchant pour la négativité et d’être gentil avec toi-même. 

    2. Qu’est-ce que je fais si j’ai tout le temps peur de faire des fautes en français? Tu peux te focaliser sur les progrès que tu fais au lieu de tes erreurs. On peut également cultiver sa tolérance de l’ambiguïté. 

    3. Tout le monde dans mon cours de français parle français mieux que moi. Qu’est-ce que je fais? Arrête de te comparer aux autres! Tout le monde à leurs propres points forts. 

    4. Je reçois souvent cette question “Pourquoi est-ce que je suis si démotivé? Qu’est-ce que je fais?”

    Pour te motiver, il faut trouver une communauté avec qui tu peux parler. Et mieux que ça, trouve un partenaire d’étude avec des objectifs similaires. 

    Ça y est! With these four mindset shifts, you’ll become a French learner who is more graceful with yourself, which will free up space for you to engage fearlessly with speaking and learning French. 

    Which mindset shift did you resonate with? I’d love it if you could drop me a DM to let me know. I’m just @elevatefrench on Instagram & Facebook

    Un grand merci to Louise Fitzgerald for providing the mindset and mindfulness techniques for today’s episode. You can learn more about her mindfulness and intuitive coaching on her podcast, The Louise Fitzgerald Podcast.

    And before you go, could you quickly leave a rating if you haven’t already? It will help me to reach more intermediate French learners like you! 

    It’s an honor to be your French teacher. Bonne continuation et à la prochaine!

    P.S. Make sure to scroll up to get your French Fluency Roadmap where you can set meaningful, bite-sized goals and learn how to track your progress, which is shown to help learners meet their French learning goals!

Episode #9: Read Your First French Novels - Essential Idioms You’ll Need

  • Welcome to Let’s Speak French! I’m your host, Dr. Natalie Amgott. My mission is to help you overcome your French learning jitters with step-by-step podcast lessons where we break down the structures, vocabulary, and cultural tidbits you’ll need to confidently speak French while traveling or working in France or Québec. Whether you’re an intermediate adult learner or feeling rusty with your with your high school French, you're in the right place, mon ami!

  • When you’re reading your first novels in French, you’ll come across tons of new expressions. If you’re anything like me, you’ll look up the new words with your favourite dictionary app and still be left stumped. Why are they talking about telling salads or looking for noon at 2pm? In today’s lesson we break down the meaning and use of 10 of the most common French idioms that you’ll encounter both while reading modern novels and in your next conversation!

    Bon, this week, we’re talking about one of my absolute favourite subjects, reading in French! Many of you have written to me about your goal to read novels in French, whether you’ve already begun or it’s on your vision board for 2025. In order to check that goal off your list, you’ll need to learn how to decipher common French idiomatic expressions that you’ll encounter while reading novels en français! To make sure that you’re getting the most out of this lesson, access this transcript and grab the passé simple cheat sheet above.

    Donc, on y va!  Commençons avec un peu de vocabulaire pour mieux comprendre cette leçon : 

    1.      prenant: qui prend beaucoup de temps (adjectif) 

    2.      enraciné : fixé profondément dans le coeur, ou l’esprit, ou dans ce cas, dans l’histoire ou la culture

    3.   un  siècle: une centaine d'années, par exemple le 19è siècle = l’année 1900 jusqu'à 1999. 

    4.    un orteil   : Le doigt de pied. 

    5.      les ragots: Quand tu parles de quelqu’un d’autre - gossip. Typiquement au pluriel - les ragots

     

    Est-ce que tu as déjà lu des romans en français? Si oui, tu sais que c’est une excellente manière d’améliorer ton vocabulaire et ton français en général. Et si tu n’as pas encore lu de romans en français, je t’encourage à te poser la question : Pourquoi pas? Au niveau intermédiaire, c’est le bon moment pour commencer!

    Quand on commence à lire des romans en français, la partie la plus prenante consiste à chercher les mots et les expressions que tu ne connais pas encore, surtout pour les expressions idiomatiques. Une expression idiomatique est une phrase qui ne veut pasdire son sens littéral, mais plutôt un sens figuratif qui est enraciné dans l’histoire ou la culture de la langue. 

    Aujourd’hui, on explore dix expressions idiomatiques qu’on voit souvent dans les romans contemporains, et aussi dans les conversations quotidiennes! On verra chaque expression, comment l’utiliser en contexte, et son sens historique, ce qui t'aidera à te souvenir de ces 10 expressions lors de ta prochaine lecture ou conversation..

    1.    La première expression est mettre son grain de sel. Cette expression veut dire donner son opinion ou contribuer ses pensées à la discussion. Mettre son grain de sel.

    Par exemple : J’ai pris ma décision. Merci de ne pas mettre ton grain de sel!

    Quel est le sens historique de mettre son grain de sel? Cette expression vient du latin. En latin, le mot sel (ou “salis” en latin) parle d’un esprit impromptu et du vrai sel. C’est de ce sens figuratif que vient l’expression mettre son grain de sel. 

    2.    La deuxième expression est chercher midi à quatorze heures. Cette expression signifie trop compliquer les choses, les rendre trop complexes. Chercher midi à quatorze heures.

    Exemple : C’est une tâche très simple, mais tu cherches midi à quatorze heures!

    Et d’où vient cette expression? Cette expression vient du 17ème siècle. Cette expression vient d’une coutume en Italie où on comptait l’heure à partir de l'heure du coucher du soleil, ce qui est compliqué, tu peux imaginer! C’est de là que vient l’expression chercher midi à quatorze heures!

    3. Numéro trois. Donner sa langue au chat. T’inquiète pas. On va pas donner nos langues au chat littéralement! Cette phrase idiomatique veut dire que tu abandonnes ou tu arrêtes quand tu ne peux pas répondre à une question ou quand tu n’as pas la réponse dans un jeu, un jeu de société par exemple. Donner sa langue au chat.

    Exemple : Je ne sais pas quelle est la réponse. Je donne ma langue au chat

    Sens historique de cette expression: D’abord il y a des siècles, l’expression était “jeter sa langue au chien,” parce qu’on donnait les restes aux chiens. À travers le temps, l’expression a évolué pour “donner sa langue au chat.”

    4.    Numéro 4.  Avoir un cœur d’artichaut. Tomber amoureux trop souvent et trop facilement! J’adore cette expression parce que je crois qu’il n’y a pas d’équivalent en anglais. Avoir un cœur d’artichaut

    Exemple : Marine ne sort plus avec Lucas. Elle sort avec Philippe depuis la semaine dernière. Elle a un cœur d’artichaut!

    Sens historique: Ok tu vas adorer celle-ci! Cette expression vient d’irlandais. En irlandais, l’expression était “avoir un coeur d’art du chaud,” ce qui est devenu “artichaut” en français! 

    5.    Et notre cinquième expression! Mais d’abord, est-ce que tu les répètes? Ça aide beaucoup à retenir ce que tu apprends! Numéro 5.  Courir (quelqu’un) sur le haricot. Énerver quelqu’un ou rendre fâché. Et encore Courir (quelqu’un) sur le haricot

    Exemple: Arrête de me courir sur le haricot avec tes questions sans fin!

    Ça veut dire: Arrête de m’énerver!

    Sens historique: Cette expression vient du 16è siècle. Dans le passé, le mot “haricot” était utilisé pour les orteils, c’est à dire pour décrire les droits de pied on utilisait le mot “haricot”. “Haricot” also means “bean,” that you eat. Mais au 16ème siècle c’était aussi un mot pour les orteils. Donc si quelqu’un te courait sur le haricot, c’est à dire qu’il te cassait les pieds, ce qui serait très énervant, n’est-ce pas? C’est pour ça qu’on dit “courir quelqu’un sur le haricot.”  

    6.    Voici la sixième expression que tu verras souvent dans les romans français et dans les conversations quotidiennes. Raconter des salades. Il ne s’agit pas du tout de manger des salades! Ça signifie « dire des mensonges; mentir ». Raconter des salades.

    Par exemple. Si je sais que ton ami ment, je peux te direNe l’écoute pas! Il raconte des salades!” 

    Sens historique: Si on pense à une salade, il y a plusieurs parties - la laitue, les carottes, les concombres, tous les légumes différents. L’expression “Raconter des salades” vient d’une métaphore où “la salade” représente les ragots variés.

    7.    En parlant de la nourriture, on a notre septième expression idiomatique : En faire tout un fromage. [ To make a big deal out of it.] Et on répète. En faire tout un fromage. 

    Alors, dans cette expression: En faire tout un fromage, on a le mot grammatical en. En faire tout un fromage. Et si tu as des questions concernant la grammaire de EN, quand est-ce qu’on utilise pour remplacer des quantités, etcetera, tu devrais écouter l’épisode numéro 3: 8 steps to use EN like a French local. So bookmark that to come back to if you have questions about EN.

    Alors, qu’est-ce que ça veut dire?  En faire tout un fromage. Ça veut dire complexifier les choses d’une manière inutile. Ou faire tout une affaire de quelque chose qui n’est pas très important. En faire tout un fromage. 

    Exemple: Oui, c’est notre premier rendez-vous, mais il ne faut pas en faire tout un fromage!

    Sens historique : Le fromage est un produit assez complexe et ça prend beaucoup de temps à faire. Donc si tu “en fais tout un fromage,” tu exagères ou tu compliques l’affaire. 

    8.    D’accord, il nous reste 3 expressions de plus! Numéro 8 : Ce n’est pas la mer à boire! Ça veut dire c’est pas grave, c’est pas trop de te demander. J’adore cette expression parce que je pense toujours à quelqu’un qui essaie de boire toute l’océan! Ce n’est pas la mer à boire! 

    Exemple: Je sais que tu as peur de te blesser. Mais apprendre à faire du ski, ce n’est pas la mer à boire!

    On peut dire ce n’est pas la mer à boire, ou à l’oral on a tendance à chuter le NE, on peut dire “C’est pas la mer à boire.” 

    Sens historique : Ce n’est pas la mer à boire vient des fables de La Fontaine, qui sont très célèbres et que je recommande d’ailleurs! Ces fables viennent du 18ème siècle et sont disponibles gratuitement en ligne. 

    9.    Expression numéro 9. Poser un lapin à quelqu’un. C’est-à-dire, ne pas venir à un rendez-vous qui a été planifié, sans rien dire. Poser un lapin à quelqu’un

    Exemple: Ma collègue me pose toujours un lapin! Elle ne va jamais à nos réunions bien que ce soit elle qui les planifie!

    Donc c’est pas toujours romantique. Ça pourrait être un rendez-vous romantique ou un rendez-vous pour le travail. 

    Sens historique : Là, c’est pas vraiment clair selon toutes les recherches que j’ai faites! Au début, cette expression parlait de la pauvreté, puis de partir sans payer au restaurant, puis maintenant ce qu’on utilise de nos jours, de ne pas venir au rendez-vous. Poser un lapin à quelqu’un

    Attention, au Québec on ne dit pas poser un lapin à quelqu’un. On dit plutôt « choker » quelqu’un. Choker quelqu’un veut dire ne pas venir au rendez-vous au Québec. Et en France, on dit “poser un lapin” à quelqu’un. 

      

    10.  Et finalement, notre dernière expression idiomatique! Accrocher ses patins. Si je te dis que ça s’utilise surtout au Canada, est-ce que tu peux deviner ce que ça veut dire? Accrocher ses patins veut dire lâcher ou abandonner quelque chose que tu faisais.

    Exemple: Après 20 ans à jouer au golf, il a accroché ses patins.

    Sens historique: Peut-être que tu l’as déjà deviné! Cette expression vient de la culture de hockey. Si on « accroche » ses patins, on ne joue plus au hockey. Maintenant on l’utilise pour signifier qu’on ne fait plus quelque chose qu’on faisait avant, que ce soit le hockey, ou un autre sport ou   loisir ou travail.

    Et ça y est! Les 10 expressions idiomatiques les plus courantes que tu verras dans ta prochaine lecture, et honnêtement ce sont aussi très communs dans la conversation quotidienne. Donc c’est sûr que tu impressionneras ton ami si tu utilises bien ces expressions dans ta prochaine conversation.

    Et maintenant, bravo! You made it through another French lesson, but don’t stop here! Idioms are super helpful for reading your next French novel. And you know what else you’ll need? You’ll need to understand the passé simple. The passé simple is only really used in literary settings. I’m not doing a whole podcast episode on it since Let’s Speak French is focused on, well, speaking French! Since we don’t really use the passé simple aloud, all you need to be able to do is just recognize it. I’ve made you a super useful cheat sheet that you can keep next to you while reading so that you can decipher those funny looking verbs in the passé simple while you’re reading your first few novels. Scroll up to opt into your passé simple cheat sheet which will make a world of difference while reading your next French novel!

      Et finalement, if you’re still here, you’re the real deal! Could you take a minute to rate and review this episode wherever you’re listening to it? That helps me to reach more Intermediate French learners like you !

     As always, it’s an honour to be your French teacher. Bonne continuation et à la prochaine! 

Episode #16: Crêpes 101 - The French Holiday Tradition You Need to Try

  • Learn about La Chandeleur - the French crêpe holiday. Plus, how to make your own crêpes with an easy bilingual recipe!

  • As I’m recording this February is approaching and that means it’s almost Groundhog Day! I really don’t care one way or the other about that day, but I do LOVE the movie. The interesting thing about Groundhog day is that it falls at the same time as my favourite French holiday: La Chandeleur! Today we’re going to talk about why everyone and their mother is flipping crêpes this week and what this holiday means. 

    Before we dive in though, could you do me a favor and tap “share,” to send this episode to a friend learning French? That’ll really help me in my mission to reach as many French speakers as possible!

    As always, we’ll review some vocab then dive into the French lesson en français.

    Stick around until the end of the lesson because I’ll be sharing how you can download a delicious crêpe recipe to try at home!

    Bon, c’est le moment de commencer avec un peu de vocabulaire! 

    • Une crêpe – A crêpe - attention à la prononciation! 

    • Une chandelle – A candle, on dit aussi “une bougie” de nos jours. Le mot “une chandelle” est un peu daté. 

    • Le blé – Wheat. Si tu ne manges pas de gluten, ça veut dire que tu ne manges pas de blé, comme moi! 

    • Le sarrasin - buckwheat - which is ironically not made of wheat! 

    Ça y est? D’accord.

    Aujourd’hui, on parle de la Chandeleur, une fête célébrée chaque année le 2 février en France. Mais c’est quoi la Chandeleur, exactement ?

    La Chandeleur est une fête à l’origine religieuse, bien qu'aujourd'hui tout le monde puisse la fêter. Le mot « Chandeleur » vient du mot « chandelle », qui signifie bougie. Cette fête était autrefois liée à la lumière et à la purification. Aujourd’hui, c’est une tradition surtout connue pour une activité très délicieuse : faire et manger des crêpes !

    Mais comment est-ce que cette fête a évolué?!

    Historiquement, la Chandeleur remonte à l’époque romaine et à des rituels païens pour célébrer la fin de l’hiver. Plus tard, l’Église catholique a associé cette date à la fête de la Présentation de Jésus au Temple, 40 jours après Noël. Les chandelles étaient allumées pour représenter la lumière et la protection. 

    C’est assez commun que les fêtes païennes influencent les fêtes religieuses et vice versa! 

    Comment célébrer la Chandeleur?

    Aujourd’hui, en France, on célèbre la Chandeleur en faisant des crêpes – une tradition qui symbolise la chance et la prospérité. On dit que les crêpes, rondes et dorées, représentent le soleil. On dit aussi que ça représente le retour de la lumière et des beaux jours après l’hiver, bien que pour moi le mois de février soit toujours en plein hiver! Dans le passé, on faisait des crêpes avec  le surplus de farine, comme un signe d’abondance et de prospérité pour l’année à venir. 

    À mon avis, de nos jours c’est vraiment juste une fête qui tombe bien quand on a marre de l’hiver et on cherche à s’amuser! 

    Alors, comment prépare-t-on les crêpes? C’est pas trop difficile! On commence avec de la pâte à crêpes, faite avec des oeufs, du lait, de la farine, du beurre, et un peu de sucre pour les crêpes sucrées. Pour les cuire, il faut une poêle bien chaude et beurrée. 

    Le fait de mélanger la pâte à crêpes est assez facile, mais c’est un art de retourner la crêpe! Ta première crêpe sera presque jamais la meilleure - c’est normal! 

    Mais attention ! Il y a une superstition amusante : quand on fait sauter la crêpe, il faut tenir une pièce d’or dans l’autre main. Si on réussit à retourner la crêpe sans la faire tomber, on aura de la chance toute l’année. Bien sûr que c’est une superstition, mais c’est amusant de l’essayer! 

    Parlons un peu plus des crêpes en général. Parce que je te connais et une des raisons que tu apprends le français est probablement parce que tu adores manger ou bien cuisiner la nourriture francophone! Il existe 2 types de crêpes: les crêpes sucrées (qu’on fait pour la Chandeleur) et les galettes salées. Les crêpes sucrées sont faites avec de la farine de blé et sont souvent garnies de sucre, de confiture, de Nutella, ou de crème chantilly. Les galettes, par contre, sont faites avec de la farine de sarrasin et garnies d’ingrédients salés comme du jambon, du fromage, ou des oeufs. Pour la Chandeleur on prépare généralement les crêpes sucrées, et c’est une tradition de les faire avec la famille ou les amis. C’est un moment convivial où tout le monde peut participer: une personne fait la pâte, une autre cuisine les crêpes, et tout le monde choisit sa garniture préférée!

    Une activité pour toi!

    Et toi, pourquoi ne pas célébrer la Chandeleur cette année ? Je t’invite à essayer de faire des crêpes à la maison. C’est plus simple que tu ne le croies! Tu peux les garnir de sucre, de confiture, de Nutella ou même de fromage et de jambon pour une version salée. C’est une activité simple et amusante à partager en famille ou entre amis.

    Et voilà la Chandeleur! I hope you enjoyed learning about this fun holiday and feel ready to try it on your own. To make it easy for you, I’ve put together a crêpe recipe with step-by-step instructions, including modifications in case you’re gluten free or dairy free! 

    You can find the recipe above.

    If you enjoyed this episode, please consider rating and reviewing the podcast. To do that on Spotify, click to the main page for Let’s Speak French and then click the stars to review under the “About” section. On Apple, click the main page and scroll all the way down to rate and review. Your feedback helps other French learners find out about the show and helps with my mission of reaching as many motivated French learners as possible! 

    As always, it’s an honor to be your French teacher. Happy crêpe flipping, et à la prochaine!

Episode #17: French Reading Made Easy - Intermediate Tips with Frédéric Patenaude

  • Boost your intermediate French by reading novels in French! Frédéric Patenaude from Learn Québec French helps us break down:

    1. What book you should read first

    2. Best books for intermediate learners

    3. How many words you should look up while reading

    4. New reading strategies

  • Where are my readers at? If you’re anything like me, your To Be Read pile is in a notes app on your phone that’s so many scrolls long your thumb starts to hurt. But my question for you is, have you taken the leap to reading books in French yet? If you have, maybe you feel like it’s slow going or like you get lost in the story because you spend so much time looking up ALL the words.

    I get it because I’ve been there! Today we have an extra special episode all about reading in French with our first ever guest on the podcast, Frédéric Patenaude. You may know Frédéric from his French with Frederic website or his Learn Québec French podcast. He’s a polyglot extraordinaire and here to share EXACTLY how to read novels in French at the intermediate and advanced level, and how reading in French can be the secret sauce you need to get you to the next level in French.

    Before we dive into this conversation, I want to make sure you can follow along with the transcript! One of Frédéric’s best tips that you’ll hear is to read and listen at the same time. So to get started tout de suite, you can listen to the episode and read along with the transcript here. That’s also where you can access the Amazon list for all the books that Frédéric mentions in the episode (just scroll up!).

    Commençons avec un peu de vocabulaire de notre conversation avant d’écouter la conversation.

     

    1.     Décortiquer: analyser à fond un texte

    2.     Un polar : un roman policier

    3.     À tort : wrongly, mistakenly

    4.     En version numérique : que ça se trouve en ligne. Digital

    5.     Fignoler : perfectionner, modifier jusqu’à ce soit parfait

     

    D’accord, c’est parti pour la conversation avec Frédéric!

     

    Natalie: Bon, donc on va parler un peu aujourd'hui des stratégies de lecture. Frédéric Est-ce: que tu pourrais te présenter un peu pour notre audience  ?

     

    Frédéric: Oui, bien sûr, je m'appelle Frédéric Patenaude et je m'occupe une communauté d'un site qui s'appelle French with Frederic. 

    Et donc l'idée, c'est, j'enseigne le français, mais pas à un niveau débutant débutant. C'est plus un niveau intermédiaire. Et j'essaie d'aider mes étudiants qui s'intéressent au français, mais aussi à la culture québécoise, à s'intégrer au Québec, parce que j'ai beaucoup de nouveaux arrivants, et de Canadiens anglais qui travaillent avec des Québécois, et d'américains et d'autres nationalités qui interagissent avec des Québécois ou même qui ont comme projet ou comme idée d'aller vivre au Québec. 

    Donc je les aide à comprendre le français, à améliorer leur français, passer à un niveau avancé, et aussi je fais ça à travers des contenus et des cours et l'enseignement aussi de la culture, donc ce n'est pas juste comme de la grammaire.

    C'est, surtout on apprend, mais on apprend à travers la culture et on essaie de comprendre ce qui se passe un peu au Québec.

     

    Natalie Amgott: Oui, c'est vraiment spécial parce que c'est la seule fois où j'ai vu ça - contextualiser une école de langue qui situe tout dans la culture et les médias québécois.

      

    Fréderic: Ben oui, en effet, c'est parce que j'essayais un peu de créer quelque chose que moi j'aurais aimé avoir, en tant qu’étudiants ou apprenant. Et donc je suis allé avec mes intérêts. Donc c'est vraiment un peu le reflet de la façon dont moi j'aime apprendre.

    Et je sais que de toute façon il y a plein de ressources pour apprendre les langues maintenant et que j’avais pas forcément besoin de me concentrer sur des choses que d'autres faisaient mieux que moi.

    Par exemple, il y a plein, on peut apprendre la grammaire facilement. On peut pratiquer ses verbes, donc il y a des choses qu'on peut faire.

    Mais ce qui manque un peu, c'est justement une communauté qui nous donne aussi la motivation de continuer. Je pense que c'est ça. On peut prendre des cours particuliers. On peut prendre toutes sortes de cours, mais d'avoir quelque chose qu'un abonnement, comme est bon pour l'année, puis ça te donne la motivation de continuer.

    Il y a de mes élèves qui participent vraiment régulièrement, il y en a d'autres qui viennent de temps en temps. Mais au moins, ça les aide à garder la motivation.

     

    Natalie Amgott: Oui, oui, c'est vraiment une bonne idée comme ça, surtout parce que si on est parent ou étudiant à l'université au deuxième, troisième cycle, on a des moments dans la vie où ça devient vraiment chargé, mais le fait d'avoir un abonnement comme ça, les élèves peuvent y entrer quand ils ont le temps.

    Frédéric: Exactement oui, c'est ça l'idée, c'est un peu comme être abonné à un gym, un centre d'entraînement. Ben, on y va pas tous les jours, il y en a qui y vont tous les jours, et c’est ces personnes-là qui l'utilisent le plus, qui en bénéficient le plus dans un sens qui en ont plus pour leur argent. Mais on peut très bien en profiter en allant au gym une fois par semaine, donc c'est pas… tout est possible et c'est un peu cette idée là, ben essayer d'encourager mes élèves à continuer à s'intéresser à la culture, puis surtout pas abandonner.

     

    Natalie Amgott: Oui, oui, et je crois que ce fait-là de pas abandonner. C'est vraiment la partie la plus difficile, parfois au niveau intermédiaire et avancé de ne pas abandonner ses études. Et donc je pensais: Aujourd'hui, je sais que toi, tu aimes ça lire et je pensais que ça pourrait être un thème intéressant de discuter des stratégies de lecture pour nous aider à apprendre du vocabulaire, de la culture et tout ça, tous les éléments qu'il nous faut pour bien parler français et bien utiliser le français  Donc je voulais commencer avec ça au niveau intermédiaire parce que c'est un peu le bon moment de commencer à lire si on n'a pas encore commencé, et je sais que tu parles souvent de cette importance de la lecture pour mieux apprendre. Est-ce que tu pourrais partager avec nous quelques stratégies de lecture?

     

    Frédéric: Oui, bien entendu, oui, bien j'ai pensé à ça. En fait, ça dépend des gens, c'est vraiment… donc quand on parle de lecture des fois, il y a des gens qui vont me dire oui, je lis les journaux. où je lis, même, quand j'ai parlé de ça, il y a des gens qui m'ont dit je lis Reddit en français.

     Ok, c'est sûr que ça compte comme de la lecture. Mais moi, quand je dis qu'il faut lire en français je pense plus à lire une œuvre, donc un livre d'au moins 100 pages, si c’est pas 150, 200 pages.

     Pourquoi? Ben parce qu'il y a un peu plus de substance. Donc 200 pages qu'on lit sur un seul sujet, que ce soit un sujet, par exemple un essai, ça peut être un récit de voyage ou même ça peut être n'importe quoi, mais souvent ça va être des romans, donc une histoire.

     Mais on entre dans l'histoire. Il y a du vocabulaire qui va revenir. On découvre un lieu, des personnages, on s'attache aux personnages, et tout ça. Donc c'est beaucoup plus, à mon avis, il y a beaucoup plus de substances que simplement lire des petits textes rapidement, comme c'est pas la même chose. Donc je pense que dès le début, il faut commencer à lire.

     Mais lire des livres là, comme tu dis, c'est plus au niveau intermédiaire qu'on va commencer à faire ça.

     Et j'ai pensé que bien premièrement, il faut se poser la question est ce que je suis un lecteur, une lectrice, moi même?

     Donc c'est sûr que quelqu'un qui lit jamais de roman ou même d'oeuvres, d'essais comme en anglais on dit nonfiction.Si on lit jamais, ça va être difficile de convaincre ces gens là de lire dans une langue étrangère, parce que c'est sûr que c'est un effort supplémentaire.

     Donc peut-être que la première chose, c'est peut-être de devenir un lecteur soi-même, si on ne l'est pas déjà. Donc si votre langue maternelle, c'est l'anglais, ben d'essayer de recommencer à lire. Je pense qu'il y a plein de gens qui ont perdu l'habitude de lire, qui se rappellent une époque où ils lisaient plus. Donc de retrouver le plaisir de la lecture, l'habitude de lecture, ça peut être de le faire, par exemple en anglais.

     Mais il faut avoir une bonne base de français quand même pour lire un roman sans que ça soit trop fastidieux, difficile.

     Donc on peut commencer. Évidemment quand on est débutant, on va commencer par des méthodes, des cours et là on va lire des extraits, on va décortiquer un peu la langue.

     Mais quand on est rendu un petit peu plus avancé, comme tu disais intermédiaire, on peut commencer par des romans assez courts. Et pas nécessairement des livres pour enfants. Souvent, les gens vont penser, à tort, que les livres, les contes pour enfants sont les plus simples à comprendre, mais souvent on a tout un vocabulaire assez compliqué là, quand même

     Donc je pense que c'est mieux d'y aller avec des petits romans pas trop longs qui sont accessibles. Et idéalement, c'est des choses qui nous intéressent. Donc, si, par exemple, on aime lire des polars, ça, serait des romans policiers, comme on dit. On peut commencer par ça.  Donc y aller avec nos intérêts. S'il y a des gens qui aiment le développement personnel, donc peut-être, au lieu de lire un roman, on pourrait lire un livre comme ça, mais en français.

    Et commencer par ça. Et une méthode que j'aime beaucoup, c'est de lire le livre en écoutant la version audio en simultané.

     Donc on a le livre audio, on a aussi le livre qu'on peut acheter sur papier ou en version numérique. Et c'est sûr qu'on peut faire un ou l'autre, mais j'ai trouvé il y a quelques années que c'est une bonne idée de faire les deux en même temps.

     Et c'est-à-dire qu'on écoute le livre audio et en même temps on est en train de lire le texte.

     Pourquoi? Parce que je trouve que ça aide à la concentration parce que c'est des acteurs qui font les voix des personnages, et tout ça. Et il y a une certaine émotion qui est transmise à travers la voix, donc si on perd un peu la concentration, on la retrouve avec la voix qui nous accompagne, et on peut aussi séparer notre lecture, par exemple, commencer à lire et ensuite on va par exemple  faire un trajet en voiture et continuer en audio seulement pour ensuite reprendre avec les deux en même temps. 

    Et ça aide beaucoup à la prononciation, certes des langues, par exemple moins l'espagnol, mais même l'espagnol un peu, mais le français, l'italien, on n'a pas vraiment d'indication ou même l'anglais là , on a moins d'indications sur comment prononcer les mots. Donc en les entendant régulièrement et en les associant avec le mot écrit, on va apprendre la prononciation de ces mots-là plus facilement.

     Et finalement, le dernier truc que j'aimerais donner, c'est se donner un maximum de mots qu'on va chercher dans le dictionnaire par page. J'aime bien utiliser une application dictionnaire plutôt que d'aller sur Google ou sur DeepL. J'aime bien utiliser un dictionnaire bilingue, mais version application, parce que ça va plus vite.

    Et de cette façon-là je peux choisir de chercher, je pense quand est…on commence à lire, on va chercher peut être quatre cinq mots par page.

     Et quand on est un peu plus avancé dans une langue, on peut chercher un maximum de un mot par page, ou peut-être deux de temps en temps, donc ça ça serait mes trucs pour commencer à lire un niveau intermédiaire.

     

    Natalie Amgott: Ce sont vraiment de bonnes stratégies. J'ai surtout apprécié les deux dernières stratégies. Tu as parlé du fait d'écouter et de lire le texte en même temps, et je crois qu'il y a des études linguistiques aussi j'en ai vu et ça nous montre que ça aide, parce que dans le passé, par exemple, quand moi j'étais au collège,  au lycée, Il fallait toujours faire des compréhensions orales sans le texte écrit et vice-versa.

     

    Et puis la recherche a commencé à démontrer que ça nous aide vraiment à apprendre le vocabulaire, la prononciation, comme tu disais l'intonation à améliorer notre compréhension orale et nos stratégies de lecture, notre compréhension du vocabulaire, tout ça à la fois, alors Oui, j'ai vraiment apprécié cette astuce. Et puis l'astuce aussi de fixer un maximum de mots qu'on va chercher par page, c'est quelque chose que je conseille aussi.

     

    Et moi, quand je lis en français, je me donne un mot par page maximum. Sauf si c'est un mot…parfois il y a quelque chose de culturel. Par exemple, j'aime beaucoup les livres par Kev Lambert, il y a dans un de ces livres récents, Que Notre Joie Demeure, dont je t’ai parlé

     

    Frédéric: Enfin je l'ai lu, ouais.

     

    Natalie : Ouais, il y avait parfois des contextes culturels ou c'était des acronymes ou quelque chose comme ça, il fallait que je cherche Ok, je comprends le mot, mais c'était quoi déjà? Alors et je crois que ça c'est aussi une très bonne stratégie d'apprendre la culture un peu de la culture, Bon, ça dépend du roman ou de l’essai. Mais si on cherche le contexte de cet acronyme spécifique ou de cet événement qui s'est passé réellement dans l'histoire, ça nous donne le contexte un peu.

     

    Frédéric: Absolument oui, et pour le nombre de mots par page, aussi je pense que ca dépend. Comme quand j'ai commencé à apprendre l'anglais, j'ai appris l'anglais à travers la lecture en lisant des comic books, des bandes dessinées américaines. Et là, je cherchais vraiment presque tous les mots, donc je cherchais un mot sur deux, pratiquement.

     Donc dans un roman, ça serait comme lire 10, 15, 20 mots par page. Et je sais que c'est pas recommandé, mais je l'ai fait quand même.

    Et quand j'ai lu en espagnol aussi au début, quand je commençais à lire, j'ai commencé trop tôt à essayer de lire un roman. Mais je me suis forcé et j'ai lu des classiques que j’étais pas prêt à lire. Et j'ai cherché quand même beaucoup de mots. J’en cherchais peut être 10 par page. Je sais que c'est trop.

    Mais donc c'est possible. Si on est patient, c'est sûr qu'on peut perdre le fil de l'histoire, c'est pas recommandé. Mais des fois, c'est peut-être la seule façon de passer à un niveau intermédiaire si on est à un niveau débutant et qu'on n'a pas le temps de faire tous les cours.  

    Donc chercher des mots parce que les mots vont revenir, mais c'est sûr que c'est pas conseillé là d'en chercher autant. Mais si quelqu'un est très motivé, a de la patience, on peut quand même faire ça.

     

    Natalie Amgott: Oui oui, je crois que tout à fait. Au niveau A2 par exemple, au niveau débutant avancé on va dire, avant le niveau B1, c'est le fait de lire qui va aider quelqu'un à devenir intermédiaire. Et le fait de chercher tous ces mots, parfois c'est nécessaire, comme tu disais, au début. Et le premier livre ça va probablement toujours être le plus difficile, on va toujours se souvenir de ce premier roman qu'on a lu en français, par exemple. À mon avis.

     

    Frédéric: Oui, et surtout même si on a déjà lu, en français ou dans une autre langue, puis là, ça fait quelques années ou quelques mois qu'on n'a pas lu, le premier roman est plus difficile. Comme récemment, j'ai recommencé à lire en italien, mais ça faisait plusieurs mois que je n'avais pas lu de livres en italien.

    Et le premier, je l'ai trouvé les premières pages, je les ai trouvées difficiles.

    Mais après tout, ce vocabulaire littéraire a commencé à revenir et donc là, ça a été un peu plus facile.

    Natalie Amgott: Oui, aussi au début du livre, on sait pas ce qui se passe, (Frédéric : oui c’est ça) ça nous prend du temps même dans sa langue maternelle de connaître le contexte.

    J'avais une autre question liée aux stratégies de lecture et pour choisir son premier roman. Est-ce que tu as des romans spécifiques? Tu nous as déjà parlé d'aligner nos choix avec nos intérêts, mais est-ce que tu as des stratégies? Est-ce que tu as des romans spécifiques que tes élèves intermédiaires aiment bien?

    Frédéric: Je pense qu'il y a des romans qui sont vraiment des portes d'entrée dans la lecture du français là, qui sont des classiques, peut être plus français que québécois. Par exemple, l'Étranger d'Albert Camus, c'est un des romans que la plupart de mes élèves ont lu comme premier roman en français ou un des premiers romans. Et c'est vrai que quand on lit, c'est quand même assez accessible pour un livre assez intellectuel.

    Et bon, ce n'est pas l'histoire la plus réjouissante qui soit, mais c'est quand même un classique et c'est un classique qu'on peut lire relativement facilement. Donc L'Étranger d'Albert Camus c'en est un. Ensuite, il y a le fameux Petit Prince de Saint Exupéry que j'ai relu plusieurs fois dans ma vie, c'est toujours beau à chaque fois.

     ça ça peut être un des premiers livres et je le mets pas dans la catégorie de livres pour enfants. Parce que pour moi, Le Petit Prince, ça s'adresse à tout le monde. Donc c'est un livre qui a été traduit dans toutes les langues et qu'on peut lire à tous les âges, et on va comprendre quelque chose de différent à chaque fois.

    J'ai pensé aussi à Candide de Voltaire. Donc souvent je trouve que la littérature du dix-huitième siècle est plus facile que la littérature du dix-neuvième siècle à cause du style. Donc Voltaire, même si ça a été écrit avant, c'est un peu plus facile que, par exemple les classiques ou même Rousseau hein, c'est plus facile à lire que par exemple, Balzac. Là, on reste dans les classiques français mais Candide, c'est un choix de pas mal de monde, parce que c'est un petit conte et souvent on peut acheter une édition qui inclut d'autres contes de Voltaire.

    Ensuite, j'ai deux romans québécois: l'Orangeraie de Larry Tremblay qui est un dramaturge.  ça veut dire qu'il écrit surtout des pièces de théâtre. Et c'est un petit roman facile à lire, qui fait réfléchir et dont l'histoire se déroule pas au Québec, donc je vous en dis pas plus, mais c'est une histoire très intéressante et c'est une centaine de pages à peu près. J'ai beaucoup d'élèves qui l'ont lu parmi les premiers romans.

    Ensuite, il y en a un qui est un roman québécois assez récent, bien, très récent même, mais pour la littérature contemporaine, ça fait déjà quelques années que c'est un un best seller québécois, c'est Le poids de la neige de Christian Guay-Poliquin.

    Et c'est un livre intéressant. Il n'y a pas trop de références culturelles parce que c'est dans un monde un peu post-apocalyptique, mais sans violence. Là, c'est vraiment comme un roman d'hiver.

    C'est, on pourrait l'imaginer comme une pièce de théâtre un huis clos, tout se passe à peu près dans la même pièce 

    Et donc je vous en dis pas plus, mais c'est un bon petit roman à lire, pas facile, facile, mais pas très difficile, non plus.

    Des fois, souvent, ce que je conseille, c'est de lire des romans qui ont des histoires simples à suivre avec peu de personnages. Donc, même s'il y a du vocabulaire difficile, au moins l'histoire est pas trop compliquée, mais quand on a une histoire vraiment compliquée, par exemple, les classiques français du dix-neuvième siècle de Victor Hugo, Notre Dame de Paris, Les Misérables, tsé, ça serait trop difficile parce qu'il y a tellement de personnages qu'on va finir par se perdre.

    Donc ça, ça serait mes choix comme premier livre.

     

    Natalie Amgott: Vraiment de bonnes recommandations et j'ai envie maintenant de lire ces deux romans québécois que tu as recommandés. Je n'ai pas encore lus, mais les autres, j'avoue que c'était dans mes premières lectures, Candide…

    Frédéric: C'est ça, Ouais.

     

    Natalie Amgott: Et tout ça, oui, Camus et le Petit Prince, bien sûr, c'est aux Etats Unis, je crois pas seulement aux Etats Unis, mais aux Etats Unis, je crois que c'est comme ça que ça se fait si on apprend au lycée, par exemple, on commence avec ses trois livres.

     

    Frédéric: Ah j'en ai oublié un aussi, c'est Harry Potter, mais en anglais. Donc plein de monde le lisent comme premier livre. Moi, je l'ai lu comme premier livre en allemand, par exemple, et pourquoi? Parce qu'on l'a souvent, on l'a déjà lu en anglais ou dans notre langue maternelle, ou au moins on a vu les films.

    Donc on connaît un peu l'histoire et c'est des livres qui sont conçus pour être lus à différentes périodes de la vie. Donc 12 ans, 13 ans, 14 ans, 15 ans. Donc ils deviennent de plus en plus difficiles si on avance dans la série, mais le premier livre est quand même assez accessible.

     Et donc ça, je le recommande et même si c'est une traduction, on peut aussi lire des traductions.

     

    Natalie Amgott: Oui, Oui un bon conseil et je crois que c'est ça, c'est là où si on lit quelque chose qu'on a déjà lu parfois ça nous motive. Si on est pas vraiment lecteur ou lectrices, mais on l'était dans le passé, c'était peut-être quand on lisait, si on a mon âge.

    Frédéric: Exactement. Oui, c'est ça, oui.

     Natalie Amgott: À ce point-là on lisait des Harry Potters, oui, j'aime ça, maintenant. J'aimerais qu'on parle un peu plus du français québécois. Je sais que tu nous as donné deux recommandations de textes québécois.

    Mais oui, étant donné que tu es Québécois, que tu mets l'accent sur le français québécois dans tes leçons, et je sais aussi que la majorité de nos auditeurs habitent au Canada, aux États-Unis et il y en a pas mal qui s'intéressent surtout au français québécois, et comment est-ce qu'on peut apprendre le français québécois à travers la littérature versus un podcast par exemple ou un cours de français?

     

    Frédéric: Mais je pense que c'est une belle façon de le faire parce que ça va être un peu plus facile pour les apprenants. Par exemple, si on écoute des podcasts, il y a des expressions qui vont passer tellement vite et des références culturelles qu'on va les manquer tout simplement. Donc des fois, on a l'impression de comprendre quand on écoute un podcast ou quand on regarde une émission. Mais si on s'attarde à chaque mot qui est dit, finalement, on se rend compte qu'on a manqué plein de choses

     Au moins l'avantage d'un roman, c'est que tout est écrit donc on peut revenir en arrière, on peut se demander est ce qu'on comprend vraiment et tout ça. Et ce que j'aime le français québécois dans les romans, c'est que en général, les écrivains ne vont pas transcrire tels quels les dialogues dans les romans, exactement exactement comme c'est dit dans tous les aspects de la prononciation. Donc pour simplifier, alléger la lecture, ils vont choisir des mots, des expressions typiques, ils vont intégrer ça dans un dialogue.

     Donc c’est pas tout à fait exactement comme les gens parlent dans la rue, mais vous allez retrouver plein d'expressions. Donc ça va pas être trop déroutant… si c'était une transcription parfaite, exactement comme les gens parlent, ça serait un peu difficile à lire honnêtement, donc ça dépend des auteurs, il y en a qui vont juste saupoudrer leur dialogue de mots québécois. Il y en a qui vont aller un peu plus loin, mais c'est une belle façon d'apprendre ces expressions-là. On peut les chercher, Ensuite, on va pas les trouver dans un dictionnaire normal, mais on peut les chercher sur Internet ou simplement dans le contexte, on va finir par les comprendre.

     Donc oui, absolument, je dirais que c'est une bonne façon de faire ça, qui est plus accessible que juste attendre qu'on comprenne donc au moins on les voit oui.

     

    Natalie Amgott: Oui, ça nous donne le temps de le faire à nos pas, à notre rythme. Oui.

     

    Frédéric: Et surtout dans la littérature plus contemporaine. Il y a quand même, c'est le langage québécois moderne, donc on peut le comparer. Si on lit des classiques québécois des années 50. Comme Bonheur d'occasion de Gabriel Roy, on va remarquer que la langue québécoise est pas exactement la même que dans les romans québécois plus modernes qui représentent un peu plus le langage parlé d'aujourd'hui.

    Et il y a vraiment une scène foisonnante de littérature au Québec, donc même je pense qu'il y a même trop de publications, on peut jamais passer au travers de.

    Donc au moins on a vraiment le choix, on peut vraiment trouver quelque chose qu'on va aimer et c'est devenu assez populaire d'intégrer la langue québécoise pas juste dans les dialogues, mais même parfois dans la prose.

    Donc c'est une bonne façon d'apprendre, parce qu'il y a plein de choix et on va retrouver ce langage québécois là là-dedans.

    Natalie Amgott: Oui, j'apprécie que maintenant les écrivains, ils font ça parce que je sais que dans le passé, c'était pas toujours le cas que les écrivains québécois écrivaient parfois avec un français qu'on dirait plus standard. J'ai vu, par exemple un entretien avec Kev Lambert, qui a été entrevué par Je me souviens pas, c'était quoi, son rôle, mais quelqu'un en France qui disait: Merci d'avoir écrit ça dans la langue québécoise. Il a dit: C'est ma langue, et ça a lieu à Montréal. Pourquoi est-ce que je vais pas l'écrire avec cette voix-là? 

    Et donc je crois que c'est vraiment un mouvement dans la littérature qui est intéressant maintenant, qui est bon pour les apprenants qui veulent savoir comment on parle, comment qu'on écrit qui est…

     

    Frédéric: Exactement, mais je sais que certains de ses romans ont un peu été adaptés en France, il y a une petite réécriture, mais qui n'est pas majeure, juste pour faciliter un peu la lecture, mais ça va pas être le cas pour les auteurs moins connus. Donc là, on va avoir directement accès ou si on achète les livres de Kev Lambert, au Québec. Évidemment, ça va être dans la version originale québécoise.

     

    Natalie Amgott: Oui oui, et pour nos auditeurs qui écoutent aux Etats-unis, je sais que ça peut être vraiment difficile pour nous de trouver des livres du français québécois aux États-Unis. Je conseille Thriftbooks, c'est un site Web où on peut en trouver pas mal, parce que parfois, c’est même pas disponible sur Amazon ou ça coûte 50 $ pour un roman.

     

    Frédéric: Mais il y a Renaud Bray, qui est une grande librairie, une chaîne de librairies au Québec et je sais qu'ils expédient aux États-Unis. Il y a un minimum là, il y a avant, c'était gratuit, là, je pense qu'il y a un petit frais Genre 10, 15 $ Mais si on fait une bonne commande, mettons quatre cinq livres en même temps, bien c'est quand même assez avantageux.

     

    Natalie Amgott: Oui, oui, tout à fait d'accord, et c'est chaque fois que je vais à Montréal, j'y vais. Pour acheter toute la liste de livres que j’ai eu depuis ma dernière visite. Donc c'est ça

     

    Frédéric: La liste d'épiceries. Ouais, je comprends.

     

    Natalie Amgott: Oui, oui, c'est ça! Bon, et finalement, quand j'ai préparé cette entrevue, je mettais ton nom sur Google et j'ai vu que t'étais aussi écrivain publié, alors ça m'intéresse personnellement et je sais que mes auditeurs s'y intéressent aussi, alors j'aimerais bien savoir comment, quelles compétences issues de ces métiers d'écrire, parce qu'on a pas mal d'auditeurs aujourd'hui qui sont rédacteurs, écrivains ou chercheurs, quelles compétences issues de ces métiers est-ce qu'on peut appliquer à la lecture dans une langue seconde?

     

    Frédéric: C'est sûr qu'en général, si on écrit, ça veut dire qu'on lit, donc ça va nous aider à…Bien entendu, on aura une longueur d'avance parce qu'on lit plus tout simplement, mais autrement je sais pas trop. J’ai aussi écrit des choses que je n'ai pas publiées, donc j'ai écrit un roman que j'ai jamais publié, c'était comme un peu un essai, comme de je veux dire, J'ai essayé pour la première fois d'écrire un roman et je me suis rendu compte à travers cette expérience, parce que je l'ai quand même terminé, je l'ai fait lire à quelques personnes, mais j'ai décidé de pas le publier. Et j'ai appris beaucoup de choses sur l'écriture, donc les difficultés d'écriture, donc ça me fait apprécier beaucoup plus quand je lis un roman qui est vraiment bien ficelé, fignolé et réalisé, donc je me rends compte à quel point c'est, c'est difficile de faire ça de réussir ça. Donc je pense que si on écrit, on peut plus apprécier ce qu'on lit, et on peut aussi découvrir des choses dans la littérature étrangère, voir ce qui est différent de ce qui se fait dans notre propre littérature.

     

    Natalie Amgott: Oui et le style aussi peut-être, ça nous donne, on est plus observateur du style.

     

    Frédéric: Absolument Oui, Oui. J'avais aussi certaines recommandations de roman québécois, je sais pas si.

     

    Natalie Amgott: Oui, j'aimerais bien que tu partages ça, oui on a le temps, oui!

     

    Frédéric: C'est ça t'intéresse, Ok, ça.

     

    Natalie Amgott: Et bien sûr.

     

    Frédéric:  Parce qu'on a parlé de premiers livres à lire en français, mais spécifiquement pour des romans québécois, j'ai quelques suggestions.

    Il y a un auteur qui a malheureusement écrit seulement deux romans, mais que dans le début des années 2000 mais que j'ai bien aimé, et c'est aussi une personne qui est connue comme étant le fils de Gilles Vigneault; son nom c'est Guillaume Vigneault. 

    Gilles Vigneault c'est un chanteur, compositeur québécois très très connu qui est rendu à un âge très avancé maintenant, mais son fils a écrit pour la télévision. Dans le début des années 2.000, il a publié deux romans un après l'autre et c'est des beaux petits romans québécois que j'aime beaucoup et que je recommande comme premier roman québécois à lire. Les dialogues sont pas trop québécois, mais l'histoire l'est un peu, donc il y en a deux qu'on peut lire dans l'ordre Carnet de naufrage et Chercher le vent.

    Et ils vont un peu ensemble. On peut les lire séparément, mais si on les lit dans cet ordre là, c'est l'idéal.

    Ensuite, Le plongeur de Stéphane Larue, dont on a fait récemment la version cinématographique, donc c'est un bon petit roman petit, celui-là, il est beaucoup plus long 400, 500 pages, mais c'est un bon roman québécois très représentatif de la langue parlée d'aujourd'hui, et quand même une histoire simple et attachante.

    Là où je me taire de Caroline Dawson, qui est malheureusement décédée l'année dernière, je crois et prof de littérature originaire du Chili. Donc ça, c'est un roman qui va vraiment attirer les lecteurs, par exemple d'Amérique Latine ou qui ont une expérience d'immigration au Québec parce qu'ils vont se retrouver à travers l'histoire de Caroline Dawson, qui raconte son parcours de jeune immigrante au Québec et de son adoption de la culture québécoise. Donc, c'est très intéressant pour apprendre la culture québécoise à travers les yeux d'une personne qui est arrivée ici quand même très jeune, mais dont la famille est immigrante.

    Ensuite, La terre maternelle d'Anne-marie Turcotte, qui est une des professeurs qui enseigne, la seule profession pour l'instant qui enseigne avec moi sur French With Frederic. Donc ça aussi, c'est un beau roman québécois pour en apprendre plus sur les traditions orales québécoises, c'est à dire les contes racontés et transmis de génération en génération.

     J'en ai aussi deux un peu plus avancés, La nuit des princes charmants de Michel Tremblay, qui est, à mon avis, le livre le plus accessible de Michel Tremblay. Il faut absolument lire Michel Tremblay à un moment donné, et finalement un peu plus difficile Bonheur d'occasion de Gabrielle Roy dont on a parlé un petit peu.

     

    Natalie Amgott: D'accord, Merci beaucoup, donc j'espère que tout le monde a leur liste d'épicerie prête pour leurs commandes de Reno Bray ou pour aller à la bibliothèque et chercher tous ces livres. Et tu nous as donné plein de recommandations, et je crois que chaque auditeur va pouvoir trouver son niveau, un bon livre pour son niveau avec toutes les recommandations que tu nous as données.

     

    Frédéric: Ça me fait plaisir.

     

    Natalie Amgott: Donc merci beaucoup d'être venu. Est-ce que tu avais d'autres astuces ou d'autres contenus que tu voulais partager avec nos auditeurs aujourd'hui concernant French with Frederic? Par exemple, si on s'y intéresse qu'est-ce qu'on peut faire pour continuer d'étudier avec toi?

     

    Frédéric: Ben, vous pouvez vous abonner pour recevoir gratuitement mon info lettre et si jamais ça vous intéresse de participer, vous allez voir comment le faire sur le site. Mais abonnez-vous à l'info lettre et vous verrez si vous aimez ça.

     

    Natalie Amgott: D'accord, Merci beaucoup Frédéric et à la prochaine.

     

    Frédéric: Merci Nathalie, à la prochaine.

     

    Weren’t those just the BEST tips from Frédéric? I was noting down all his strategies and book recommendations and can’t wait to try out the tip to listen and read at the same time. Which book are you hoping to read first? For me, I want to check out the books by Gilles Vigneault’s son to start!

     

    If you’re ready to dive in to Frederic’s book recommendations, head to elevatefrench.com/episode17 and you can access the Amazon list of all the books mentioned, by level! And make sure to be the loop about all of Frederic’s tips at frenchwithfrederic.com.

     

    I’d love to hear how you liked this first guest episode of many more to come! If you learned something, could you leave a rating and review? It really helps me to find more French learners like you.

     

    As always, it’s an honor to be your French teacher. Bonne continuation et à la prochaine!

Episode #21: Are Immersion Experiences Worth It? - Charlie Whitesides from Street French

  • A chat with Charlie Whitesides from Street French, who learned French from scratch and speaks with an unmistakable Parisian accent. We tackle:

    • Are immersion experiences worth it?

    • What should you do when you get stuck?

    • What should you focus on to make real progress with your French, starting today? 

  • As a non-native French speaker, I know the absolute BEST compliment we can receive is when we get mistaken for native speakers. When people ask me if I’m from Québec, I swear I glide by for two months on a complement like that, to paraphrase the Mark Twain quote! 

    If your ultimate goal is ALSO to be mistaken for a native speaker, or even if you’re still in the trenches of grammar and feel like you get stuck, you are going to love today’s chat with Charlie Whitesides from Street French. Like you, he learned French all the way from scratch. And now? He sounds so much like all the Parisians I interacted with when I lived in Paris! 

    In today’s chat, we’re diving into a few questions I hear from you often: Are immersion experiences worth it? What should you do when you get stuck? What should you focus on to make real progress with your French, starting today? 

    As usual, we’ll break down the vocabulary you’ll need to understand this conversation. Then, we’ll jump into the conversion I had with Charlie. If you’re new here, coucou! The lesson portion is always en français. You can follow along with the French transcript here. And make sure you hang out till the end of our conversation. I’ll tell you how you can work with me on your French learning goals

    Okay c’est parti pour le vocabulaire. On va nous focaliser sur les tous petits mots qui rendent notre conversation plus fluide. Ces mots s’appellent “les marqueurs discursifs,” ou discourse markers. C'est -à -dire, filler words. Voici les marqueurs discursifs que Charlie utilise dans cette conversation! 

    1. Carrément: bien sûr, totalement, complètement, absolument 

    2. Tu vois: assez littéral, mais c’est comme “tu sais”! 

    3. Genre: ‘like’ pour une approximation ou une citation 

    4. enfin/fin: donc, alors, tu sais - anyhow, anyway

    5. Voilà: c’est ça. Pour terminer la phrase 

    Natalie Amgott: Pour commencer, Charlie, est-ce que tu pourrais te présenter un tout petit peu?

    Charlie Whitesides: Ah, ok, carrément. Moi c'est Charlie. Oui, ça fait…ah bon, je sais pas trop quoi dire. Ça fait 15 ans que je parle français (rires), j'ai habité à Paris pendant sept ans.Ouais, j'enseigne le français depuis, je sais pas, 12 ans maintenant.Ça fait un moment.

    J’ai commencé Street French en 2016

    Natalie: Ah, c'est super, je m'étais pas rendue compte que ça fasse aussi longtemps que tu fais Street French depuis 2016. C’est super.

    Charlie: Ouais. Ça fait un moment.

    Natalie: Bon, alors tu as commencé à étudier le français au lycée, à la fac, ou quoi?

    Charlie: Ah, non, quand j'avais 21 ans. J'ai commencé à la fac. J'ai suivi un cours de français à la fac et j'ai vraiment aimé, (rires) ben évidemment. Et après voilà, j'ai continué, ouais c'est ça.

    Natalie: Super bon. Et donc qu'est-ce, qui t'a inspiré à commencer Street French?

    Charlie: Hm, ben, je donnais pas mal de cours de français à l'époque. J'habitais à Paris déjà.Et j'ai rencontré quelqu'un qui m'a expliqué que ben, je pourrais, fin donner des cours un peu plus sérieusement, lancer une chaîne Youtube, et tout ça. Et voilà, c'est pour ça que j'ai commencé Street French en fait.

    Natalie: Donc tu as dit que tu enseignes le français depuis 2016 - Bon, tu fais Street French depuis 2016. Mais tu enseignes le français depuis quand alors?

    Charlie Depuis 2013. Je crois, ouais janvier 2013, alors exactement 12 ans.

    Natalie: Et est-ce que tu as toujours su que tu voulais devenir prof de français, ou est-ce qu'il y avait quelque chose d'autre qui t'a amené vers le français?

    Charlie: Ah, non pas vraiment. A l'époque, je donnais des cours d'anglais, aussi, enfin, oui juste pour gagner un peu d'argent, j'étais étudiant (rires), voilà. Mais ça me plaisait beaucoup, j'aimais bien enseigner le français.

    Natalie: Trop bien. Donc tu nous as parlé un tout petit peu de Street French. Mais est-ce que tu pourrais nous parler un peu plus de ça? C'est quoi ta mission, ton objectif là-bas?

    Charlie: Ok, alors j'ai commencé à apprendre le français en 2013. J'ai suivi, je crois quatre semestres de français, alors quatre cours de français. Et après, j’arrivais pas vraiment à parler, à tenir une conversation. Alors pour Street French, je voulais partager tout ce que j’aiai pas appris dans mes cours de français. C'est ça le but. En fait, qu’on a le français tel que la langue est parlée, genre dans la rue, comme Street French (rires), dans la rue, Non.

    Natalie:  C'est vraiment un bon objectif parce que je trouve qu'il y a beaucoup de problèmes avec les manuels avec ce qui est enseigné typiquement dans les cours de langue. Moi, j'ai une expérience similaire: j'avais étudié pendant cinq ans, dix ans presque! Je suis allée vivre au Québec, je me suis dit: c’est pas comme ça que j'ai été enseignée. C’était pas seulement une question de différence de variété linguistique, parce que là j'avais déjà été enseignée le français québécois, mais c'était plutôt une question, comme tu dis le street French, le français qu'on parle vraiment, et pas ce qui se trouve dans les manuels ou dans les discours.Charlie: Oui, exactement, c'est ça.

    Natalie: Et est-ce qu'il y a des choses en particulier que tu aurais aimé être enseigné quand tu étudiais le français? Des expressions spécifiques? Ou je sais que tu fais un cours de prononciation - Est-ce que ça a été quelque chose que tu as appris dans tes cours, par exemple?

    Charlie: Ben des verbes que moi j'utilise tout le temps en France comme renseigner, se renseigner, c'est super important.

    Ouais, ça veut dire like to find out info about something, tu vois?

    Oui juste les mots comme ça que j'utilise tout le temps en France, ou même “Où sont les toilettes?”

    (rires) J'ai jamais appris comment poser cette question. C'est aux pluriel, aux toilettes, les toilettes. C'est toujours au pluriel comme ça, de petits trucs comme ça, tu vois.

    Natalie: Oui ou le WC. C'est comme d'où est ce que ça vient? Ça vient d'angleterre. Pourquoi est ce qu'on utilise ça? On sait pas, mais il faut savoir que ça s'utilise, hein?


    Charlie: Oui, voilà. Ou même commander un café. Ben c’est je vais prendre. Je pense que j’ai jamais appris ça dans un cours de français aux Etats-Unis.

    Natalie: C’était toujours “Je voudrais” ou??


    Charlie: Enfin, même pas, (rires)  on m’en a même pas parlé, je crois. Mais c'est super important si tu veux utiliser ton français un jour, tu vois?

    Natalie: Oui, je crois pour nos auditeurs, c'est la première chose qu'on veut faire quand on arrivera en France, au Québec, c'est de commander un bon café, de s'asseoir en terrasse avec une belle pâtisserie ou aller dans une boulangerie et se commander un petit croissant, des macarons, et un petit café.

    Charlie: Oui, exactement. Oui, c’est ça.

    Natalie: Donc moi, je suis d'accord avec toi. J’ai pas vraiment appris ça jusqu'à déménager au Québec, et puis quand il fallait le faire tous les jours, j'ai vu, ah oui, on dit, je prends, on dit pas, je voudrais. Bon, ça se dit aussi, mais c'était moins courant. Alors oui.

    Charlie: Oui, c'est ça.

    Natalie: Donc, la majorité de nos auditeurs pour ce podcast sont au niveau intermédiaire. Est-ce que tu pourrais nous parler de tes meilleures recommandations pour les étudiants adultes au niveau intermédiaire, où on se sent parfois bloqué?
    Charlie: Déjà, il faut trouver des amis qui parlent français et c'est le meilleur conseil. Et si tu pratiques pas le français régulièrement avec des gens (rires), tu vas avoir du mal à parler, c'est logique, non? 

    Alors mais c’est pas facile de trouver des gens, fin mais il y a plein d'applications comme Hello Talk et c’était quoi l’autre?


    Natalie: Tandem? 

    Charlie: Oui, voilà. Tandem & Hello Talk. Ou même des sites comme Meetup.com, il faut vraiment trouver des gens qui parlent français et pratiquer, C'est super important de pratiquer régulièrement.

    Natalie: Oui, et je crois que nos auditeurs  se rendent pas compte parfois que c'est gratuit, plus ou moins. Par exemple les MeetUp ici à Pittsburgh, il y en a un qui s'appelle les Francofus. On se voit…


    Charlie: (rires) J’adore!


    Natalie: Deux fois par semaine. Oui, c’est vraiment mignon!

    Charlie: Pardon, je m'y attendais pas pardon (rires)

    Natalie Oui j’adore ça, et c'est gratuit! Bon, si on veut prendre un café ou une boisson, on peut, mais c'est pas nécessaire.

    Charlie: Oui, voilà, c'est ouais, c'est ça.

    Natalie: Bon, et est-ce que ça existe là où tu habites? Est-ce qu'il y a des MeetUp de français?

    Charlie: Ah oui, carrément à New York, oui, j'en j'en suis sûr, mais enfin je suis un peu trop occupé pour l'instant. M ais ouais à Los Angeles, quand j'habitais à Los Angeles, il y a, il y avait un French MeetUp pas loin de chez moi, j'y allais vraiment toutes les semaines.

    Et voilà, ça m'a tellement aidé.

    Natalie: Chouette. Et je sais que aussi… parce que moi, je te suis depuis, je sais pas quand - la pandémie peut-être, ou peut-être un peu avant, c'était une de mes étudiantes universitaires qui m'a montré ton compte en 2019, je crois. Et je sais que tu es allé faire de l'immersion à Middlebury.

    Est-ce que tu voudrais nous parler un peu de cette expérience parce que je sais que j'ai des étudiants qui s'y intéressent, pas nécessairement seulement à Middlebury, mais en général des expériences d'immersion.

    Charlie: Ben ça dépend de plein de choses, je dirais. Alors moi, j'ai vraiment aimé, c'était super amusant, je me suis fait plein d'amis, c'était cool.

    Mais par exemple, je trouve que des gens parfois, ils pensent que je peux faire un truc immersion pendant un mois et ça va changer ma vie et je vais rentrer et parler français couramment.

    Je trouve que c'est rarement le cas. C'est plutôt….ben je parle français régulièrement, et vraiment tous les jours, toutes les semaines régulièrement. Après ouais, je peux faire un truc d'immersion. Ouais, ça peut aider, mais après quand tu rentres chez toi, qu'est-ce que tu vas faire? tu vois, c'est parler le français couramment, c'est vraiment comme faire du sport, tu voisIl y a… On doit aller à la salle de sport genre au moins trois fois par semaine et faire du sport régulièrement la musculation. Tout ça, alors voilà, c'est plus important, ce que tu fais pendant, fin, toute l'année, tu vois.

    Natalie: Oui, oui, j'aime ça quand tu fais la comparaison avec la salle de sport et s'entraîner, parce que moi aussi j'aime faire ce type de comparaison. Je crois que ce qu'on voit pas parfois, on pense oui, si on peut seulement atteindre le prochain niveau sur Duolingo ou atteindre la fin de ce manuel et commencer un autre manuel ou Rosetta Stone genre, ça va aller.

    Mais ce qui est vraiment important, c’est pas de terminer un niveau spécifiquement, mais de pouvoir continuer de manière habituelle, que ce soit des cours des conversations informelles…Mais qu'on fasse ça tous les jours, c'est la chose la plus importante, pas nécessairement tous les jours, mais comme tu as dit plusieurs fois par semaine.

    Charlie: Au moins plusieurs fois par semaine. C'est marrant, j'ai jamais rencontré quelqu'un qui m'a dit, Ah, ouais, j'ai appris le français grâce à Duolingo ou Rosetta Stone. Jamais (rires) jamais de la vie!

    Alors ouais ça, ça aide, ça peut aider, j'imagine, je sais pas, j'ai jamais trop utilisé du Duolingo. Mais une langue, c'est la pratique, il faut parler régulièrement.

    Natalie Oui, ça t'aide à lire et à comprendre un tout petit peu avec la compréhension orale, mais de la recherche que j'ai faite, ça aide pas avec la production orale. Et ça a du sens parce qu'il te donne un texte et tu répètes le texte, donc c'est plutôt pour la prononciation, mais pas vraiment pour la conversation spontanée.


    Charlie: Oui, voilà comme ce qu'on fait là maintenant, c'est (rires) c'est une conversation.

    Natalie: Et bon, et si tu pouvais repartir de zéro avec tes études de français, qu'est-ce que tu changerais?

    Charlie: Ah, je sais pas peut-être que je choisirai le japonais non là (rires).

    Natalie: Street Japanese.

    Charlie: ouais ouais. Non je sais pas euh, je sais même pas comment répondre à cette question parce que moi je voulais parler français aussi bien que possible et même aujourd'hui j'apprends de nouveaux mots parfois et J'aime bien ce que j'ai fait en fait, j'ai commencé avec les cours à la fac, c'était bien et après, j'ai rencontré pas mal de gens qui parlent français. Après je me suis entraîné avec eux après je me suis installé à Paris.

    J'ai étudié à La Sorbonne. J’ai fait mon Master à Middlebury. Alors j’aime bien. C’était…it was a journey (rires), tu vois?

    Natalie: Oui, c’était une bonne trajectoire alors tu aurais rien changé.

    Charlie: Oui, voilà.

    Natalie: Est-ce qu'il y avait des moments spécifiques où tu te sentais vraiment bloquée dans ton français (Charlie: ah oui oui oui) et tu as dû faire quelque chose pour surmonter ça?

    Charlie: Ok, Ok, alors il y a peut-être… en 2019, j’aimais pas vraiment mon accent, tu sais, mais après avoir étudié la phonétique à Middlebury,  ça a vraiment changé mon accent et voilà.

    Alors ben, quand je me suis installé à Paris en 2015, je me suis dit que je vais pas parler anglais genre du tout pendant au moins un ou deux ans. (rires)

    Et ça m'a vraiment aidé ça. Enfin, je me suis vraiment forcé à parler français tous les jours, tout le temps constamment, et c'était pas facile (rires)

    Mais voilà, je voulais plus être bloqué comme ça, voilà, c'était de la pratique, comme je disais tout à l'heure.

    Natalie: Oui, oui, ça nous aide à penser en français aussi parce que je crois que pour moi, c'était que je me sentais bloquée parce que je pensais pas en français et de m'entraîner, de penser en français, c'était toute une histoire, ça prend du temps. Parfois, on voudrait avoir les résultats aujourd'hui, demain, mais ça marche pas comme ça nécessairement.

    Charlie: Oui oui.Natalie: Ok, je crois que j'ai une dernière question pour toi est-ce, que tu as des astuces de dernière minute pour nos auditeurs qui, comme nous avons fait, essaient d'atteindre le niveau C1 ou C2 en français, c'est-à-dire un niveau avancé?

    Charlie: Déjà, comme je disais tout à l'heure, il faut parler français régulièrement avec des francophones et parler des sujets compliqués. Tout ce qui est, enfin, c'est comme faire du sport. Si c'est trop facile, tu vas pas vraiment progresser, tu vois?

    Regarder des vidéos et écouter des natifs.

    Lire aussi: C'est super utile, je trouve.

    Mais voilà, c'est ça, c'est. C'est la pratique, je dis ça, mais pour moi, ce n'est pas vraiment un secret. Tu lis en français régulièrement tout le temps. Pour moi, le français, franchement, c'est ma vie, hein c'est ma passion, j'adore parler français, j'ai plein d'amis enfin qui parlent français, c'est vraiment.

    C'est vraiment ma passion, alors je m'amuse tout le temps (rires). J’adore. 

    Natalie: C'est génial et je crois que ce que tu nous as montré aujourd'hui, c'est qu'il n'y a pas un hack, on va pas apprendre le français d'ici demain, il faut, comme tu as dit, nous entraîner, continuer, pratiquer, et au fur et à mesure, ça devient plus facile.

    Charlie: Oui, alors, tout ce que tu aimes faire en anglais ou ta langue maternelle, peu importe, fais-le en français. Alors voilà comme des vidéos sur Youtube, même quand je travaille mon italien ou mon japonais, pas que je parle super bien japonais, mais je regarde je regarde plein de vidéos comme ça.

    C'est juste un hobby, tu vois, c'est un loisir.


    Natalie: Oui, bon. donc, merci beaucoup d'être venu aujourd'hui, Charlie, ça a été un plaisir de te voir en personne là, en direct et bon, je voulais savoir si nos auditeurs veulent te suivre, comment est-ce qu'ils peuvent faire pour en savoir plus sur Street French?

    Charlie: Ah Oui, oui, alors suis super présent sur Instagram, alors Street Underscore French sur Youtube Aussi. (Street_French)

    N'hésitez pas à me poser des questions, j'aimerais bien vous aider! Je suis là pour ça.

    Natalie: Merci beaucoup Charlie! Alors à la prochaine.

    Charlie. Merci, salut à la prochaine.

    Isn’t Charlie so parisien?! I hope you enjoyed our conversation as much as I did. Here are a few takeaways from our conversation that I think it’s useful to recap: 

    Remember those vocab words from the beginning? Did you hear how Charlie uses words like tu vois, genre, carrément, enfin et voilà to make his French sound more conversational and fluid? Definitely a great strategy for you to try out!

    I love that Charlie mentioned how much you really have to speak French to get better at speaking. Finding opportunities he mentioned like MeetUps, HelloTalk, and Tandem will really help you to get your French-speaking confidence. Make sure to follow Charlie at Street French on Instagram and YouTube to find out more tips, especially for speaking French comme un vrai Parisien! 

    One thing that REALLY helped me gain confidence with speaking both with my French and Spanish was 1-1 lessons. This was a safe space for me to try out my French and get conversational, especially when I felt STUCK at the intermediate level! If you’re looking to get momentum with your speaking, to prepare for your next trip, or to pass a proficiency test, I’ve got good news for you!

    My private and small group coaching is now open for enrollment! You can apply here. It’s a short form that will take you 5 minutes to fill out your level, availability, and goals with French. What’s next after that? I’ll make you a customized lesson path to help you meet your goals and to provide a whole bank of materials for you to practice in between our lessons. I’ve helped previous private students ace their DELF proficiency tests, practice role play to confidently communicate in French on their next trip, and to get jobs in France, just to name a few results. It’d be such a joy to work with you toward your goals! Spaces are limited. Apply here

    As always, it’s an honour to be your French teacher. Bonne continuation et à la prochaine!

Episode #25: The Art of “S’en Foutre” to Learn French without Stress - with Jennie Décime 

  • What if the key to speaking French with confidence was… caring less?

    I’m sitting down with French teacher and entrepreneur Jennie, who shares her top mindset shifts for learning French without stress or perfectionism getting in the way. We dive into the power of immersion, the importance of letting go, and how embracing a bit of a “s’en foutre” attitude (yes, really!) can help you speak more naturally, faster.

    In this episode, you’ll learn:

    🔥 Why overthinking is the #1 thing slowing you down (and how to stop)

    🔥 The surprising power of not caring about mistakes (and why it helps you learn faster)

    🔥 How immersion works—even if you can’t travel to France or Québec

    🔥 Jennie’s personal language learning journey and her best tips for learners like you

    👉 Follow Jennie on Instagram: @Jennie.frenchteacher

  • Welcome back, mon ami. If you’re anything like most of my adult students, and myself, you catch yourself caring TOO much about the perfect French phrase sometimes. 

    Maybe you write out the whole sentence in your head but it just doesn’t roll off the tongue.

    Or you get stuck looking for the word you need so you don’t say anything at all.

    Or maybe you get so hung up on a verb conjugation that by the time you’re ready to speak, the conversation is already going in another direction. 

    I’ve been there and I get it. Today, we’re going to talk about how to “s’en foutre” a little more and how this can help you with your French learning. I sat down to have a chat with Jennie Décime, who teaches online French classes. 

    Although we originally sat down to talk about test prep for proficiency exams like TEF & TEFàQ, Jennie also had so many important nuggets to share about how our mindset affects our proficiency progress. 
    Before you listen in, I want to remind you of something that’s going to help you learn more French from this episode.  Spotify or Apple or wherever you’re listening to this does an auto-transcription. Did you know they don’t let podcasters edit those? Sometimes it totally garbles it since we use two languages in this podcast. But I’ve got your back. You can always find the transcript for the French part of each episode at elevatefrench.com forward slash + the number of the episode. So for today, you’ll want to follow along with our conversation at elevatefrench.com/episode25. I always recommend you come back to the transcript for any part of the conversation where you got stuck. OR you can use the “speed” feature to change the speed that you’re listening to the podcast. 

    Okay, commençons avec un peu de vocabulaire que Jennie a utilisé dans notre conversation sur les examens et l’état d'esprit. 

    1. Se consacrer à quelque chose ou à faire quelque chose. To be dedicated or devoted to. Jennie se consacre à la clientèle adulte.

    2. Une bourse : de l’argent accordé à un élève pour payer ses études. Scholarship.

    3. Reste que: Néanmoins, portant = nevertheless, the fact remains that

    4. Coûteux: cher

    5. Aller à la rescousse de quelqu’un: aider quelqu’un, spécifique to rescue someone

    Maintenant, c’est parti pour la conversation avec Jennie!

    Jennie: Oui, bien sûr. Donc moi, en fait, je porte plusieurs chapeaux là, je suis maman, je suis femme, je suis Bachelière en Enseignement français langue seconde Présentement, je suis aussi enseignante en francisation au secondaire.

    Puis en même temps, je suis entrepreneure, donc c'est ça, je suis enseignante en ligne, puis je me consacre principalement à la clientèle adulte, puis aux apprenants de niveau débutant et intermédiaire, j'ai pas eu de niveau avancé encore, donc je dis que c'est plus débutant et intermédiaire là.

    Sinon pour parler de moi bien, moi, je suis canadienne d'origine haïtienne. Je suis née à Montréal, mais j'ai grandi à Laval, donc en banlieue de Montréal, puis moi, en fait, j'aime découvrir d'autres cultures. J'aime apprendre des langues, j'adore tout ce qui est développement personnel, j'adore apprendre une des raisons pourquoi je suis devenue enseignante et dans mes temps libres, c'est ça, j'aime la lecture, j'aime faire des activités extérieures, écouter de la musique, des documents.

    Donc en gros, c'est pas mal, ça.

    Natalie: Trop bien. Donc tu es super occupée, ça a l'air quand tu as commencé avec les plusieurs chapeaux que tu portes. Est-ce que tu dors?

    Jennie: Est-ce que je dors? (rires) Oui je dors!

    Natalie: Ok, trop bien, c'est vraiment.

    Jennie: Moi, sinon je serais à terre (rires)

    Natalie: Je dois faire une petite pub pour toi parce que je sais que parfois moi, je me sens vraiment fatiguée, surtout en hiver et fait que j'ouvre Instagram, et je vois tes story très motivante de ce que tu fais au quotidien et de nous motiver de continuer. Donc je vois justement que t'aimes ça, le développement personnel, moi aussi, et que toi tu m'inspires, et je crois que pour nos auditeurs tu vas aussi nous inspirer, que ce soit pour l'apprentissage des langues ou seulement pour terminer nos jours de travail avec un gros sourire sur le visage

    Jennie: Oui, ben merci, parce que je sais qu'on a besoin de motivation là, tout le monde a besoin de motivation, donc c'est ça.

    C’est, je mets l'accent sur ça.

    Natalie: J'adore, c'est bon, et j'ai vu aussi sur ton Instagram parce qu'on se suit depuis trois ans, je crois déjà, et tu parles souvent de l'importance de l'immersion, notamment dans ton apprentissage de l'anglais, mais aussi dans les cours que tu donnes, ça à l'air que tu incorpores des éléments d’immersion. Est-ce que tu pourrais nous parler un peu plus de ton expérience d'immersion en anglais et de ce que tu penses en général de l'immersion pour tes étudiants, par exemple?

    Jennie: Oui, ben c'est ça. Moi, en fait ma langue seconde, donc c'est l'anglais, ma langue première, c'est le français. Donc moi, j'ai commencé à apprendre l'anglais au primaire dès qu'on est tout petit, on a des cours d'anglais à l'école, mais c'est sûr que c'est vraiment pas beaucoup. 

    Donc je pense que c'est comme un cours d'anglais peut-être, une heure par semaine avec un grand groupe et tout, on n'a pas vraiment le temps de vraiment pratiquer à parler l'anglais.

    Donc moi, en fait, au primaire, j'avais reçu une invitation pour participer à un programme de ça s'appelle Bain linguistique. Je ne sais pas si, en tout cas en anglais, donc c'est ça. J'ai été invité à participer à un programme de bain linguistique pour justement perfectionner mon anglais, puis c'est vraiment là que j'ai commencé à plus parler en anglais.

    Puis je dirais que ça a comme développé le goût chez moi, de c'est ça de m'apprendre davantage, de mieux m'exprimer en anglais, surtout que c'est ça, j'habite au Canada, donc c'est un pays bilingue. Donc je voyais vraiment l'importance d'apprendre, c'est sûr que bon le français, c'est ma langue première, mais on continue toujours d'apprendre, puis c'est ça, je voyais l'importance de perfectionner mon anglais, en fait.

    Puis quand j'ai terminé l'école primaire, cien, c'est sûr que ça retombe au secondaire avec quelques cours d'anglais encore, donc j'avais pas vraiment l'occasion de parler en anglais, donc c'est ça à l'âge adulte, j'ai juste décidé d'aller vivre une immersion

    Donc moi, je suis partie vivre une immersion, donc moi présentement, je suis dans la province de Québec, au Canada. Puis j'ai décidé de partir en Ontario, donc c'est à six heures de route ou j'habitais en fait.

    Puis bien, c'est ça, je suis allée là parce que j'ai participé à un programme qui s'appelle le programme Odyssée, puis ce programme là, ça permet d'aller enseigner le français dans des écoles. Non, j'allais dire primaire, mais on peut aussi aller dans les écoles secondaires pour enseigner le français, donc on enseigne vraiment seulement la communication orale principalement

    Puis je dirais que cette expérience là, c'est ça, ça m'a fait voir que, premièrement, j'ai vraiment développé mon anglais, c'est sûr que de se retrouver dans un contexte où t'as pas le choix de t'exprimer en anglais, c'était vraiment gagnant pour me développer là, progresser en anglais.

    Puis c'est ça. Donc je suis partie, puis j'étais monitrice de langue en français. Donc chaque jour, je parlais à des étudiants qui étaient anglophones, donc c'est ça. C'est comme ça que j'ai vraiment développé mon anglais, puis j'ai oublié de mentionner aussi je suis partie toute seule, donc j'avais vraiment personne sur qui compter pour m'aider à parler en anglais, ou peu importe donc vraiment, j'étais comme laissé en moi même. C'est vraiment une belle expérience à faire parce que comme je dis, on n'a pas le choix de parler dans notre langue seconde.

    Donc moi je recommanderais vraiment à n'importe qui qui veut apprendre une langue comme vivre une immersion. C'est vraiment un bon moyen de se développer rapidement aussi.

    Natalie: Oui, je suis d'accord avec toi, j'en ai fait plusieurs, ben trois quatre expériences. C'était une expérience que j'ai faite plusieurs fois au Vermont, donc aux Etats Unis, mais dans le Vermont, il y a un programme avec Middlebury et j'étais étudiante là-bas, et puis enseignante. Et j'ai adoré le programme, parce que, même en tant qu'enseignante, ça m'aidait vraiment à rester en français tout le long. 

    Mais je me suis dit: quand même il faut que j'aille dans un endroit francophone pour ça. 

    Alors je suis allée à Chicoutimi. Pour le programme Explore. Et je crois que s'il y a des Canadiens qui écoutent même ceux qui habitent aux États-Unis qui sont toujours à l'université, c'est la bonne occasion de le faire parce que tu as des bourses, tu pourrais avoir des bourses et vivre en famille ou en résidence.

    Mais je crois que c'est mieux de vivre en famille si tu veux, parce que tu vas vraiment, c'est comme tu disais Jennie, si tu n'as pas la possibilité de t'exprimer en anglais ou dans ton cas en français, ça te force un peu de t'adapter. Et donc pour moi je vivais avec des enfants. J'avais déjà suivi 10 ans de cours de français, Mais ça m'a vraiment aidée parce que les enfants, parfois ils sont un peu méchants, ça aide “Nathalie, on ne dit pas ça. ça fait trop vieux de dire comme ça!”

    Donc j'ai vraiment aimé ça. ça m'a beaucoup aidée, et puis il fallait signer chaque semaine, je crois qu'il fallait resigner un truc qui disait qu'on n'allait parler français, même entre nous, entre anglophones et, bien sûr qu'il y en avait qui ne faisaient pas, mais je crois que nous autres un peu plus avancés, on faisait vraiment un effort à tous nos auditeurs de faire une expérience d'immersion.

    Mais justement ça m'amène à ma prochaine question, parce que je sais que la majorité de nos auditeurs se trouvent au Canada et aux Etats Unis.

    Si on peut pas voyager dans un contexte francophone pour vivre une immersion, qu'est-ce que tu nous conseilles dans ce cas?

    Jennie: Bien moi, c'est sûr que je suis enseignante, donc c'est sûr que, bien évidemment, je vais dire de pratiquer avec une enseignante. 

    Selon moi, c'est une des manières la plus efficaces pour vraiment progresser, parce qu'on a vraiment quelqu'un qui est là pour nous motiver ,quelqu'un qui est là pour corriger nos erreurs, pour nous faire reprendre confiance en nous mêmes.

    Aussi je sais que, par exemple, si on regarde les applications, c'est sûr que c'est un peu limité, donc l'application Oui, bon, il y a des applications que c'est plus interactif.

    Donc l'application peut corriger nos erreurs et tout, mais souvent c'est pas à l'oral, donc ça va être souvent juste des…c'est ça de la compréhension écrite. Donc moi, je dirais que c'est ça, c'est un des meilleurs moyens.

    Mais sinon reste qu'on peut écouter des films en Français des émissions en français. On peut essayer de se trouver un ami francophone. Donc ça, ce serait peut être les alternatives qui sont un peu moins coûteuses, mais reste qu'un enseignant, c'est un professionnel qui maîtrise la pédagogie, donc moi je pense que c'est le meilleur moyen.

    Et par exemple, si on a des problèmes, bon dans notre vie personnelle, on va aller voir qui est un psychologue. Si on a des problèmes avec notre auto, on va aller voir un mécanicien, mais on dirait que des fois je trouve qu'il y a comme une certaine résistance pour les élèves d'aller demander de l'aide au professionnel qui sait comment enseigner la langue, donc voilà, C'était juste le mot que j'avais à dire, mais c'est ça, donc tous les moyens sont bons, aussi je dis pas que d'apprendre avec une enseignante, c'est la seule et unique manière, mais je trouve que ça aide beaucoup à apprendre l'apprenant à voler de ses propres ailes. Donc je trouve que c'est un bon début pour structurer et organiser son apprentissage. 

    Puis ensuite il n'y a rien qui empêche comme moi, j'ai fait d'aller vers une immersion, moi je trouve que c'est un bon moyen pour c'est ça apprendre là,

    Et puis en fait, moi je trouve aussi que le meilleur apprentissage, c'est de mélanger tous ces moyens d'apprentissage, là, donc que ce soit d'écouter des films, que ce soit de faire appel à un enseignant, donc le plus que tu utilises de ressources, selon moi, le plus ça va être mieux pour l'apprentissage de la langue.

    Jennie: Donc tous les moyens sont bons, mais je trouve que de faire appel à un enseignant peut-être, que ça fait progresser aussi un petit peu plus rapidement.

    Natalie: Oui, tout à fait. Evidemment, je suis d'accord avec toi en étant enseignante, aussi, mais je crois que t'as vraiment raison. J'ai beaucoup aimé la comparaison que t'as faite, si tu as un problème avec ton auto, tu ne vas pas probablement essayer de régler ça toi-même et si tu as essayé de régler toi-même, tu vas devoir regarder, 30 h de vidéos Youtube et puis aller acheter ce qu'il te faut pour faire tout ça, et puis tu vas dépenser plus que l'amener chez le mécanicien. Alors pour moi, c'était une bonne comparaison parce que je vois parfois il y a des étudiants qui me disent: J'ai regardé plusieurs vidéos à ce sujet, mais je comprends toujours pas quand l'utiliser, par exemple le passé composé composé et l'imparfait.

    Et je leur dis: Ah! Mais est-ce que tu as posé tes questions à un enseignant parce que c'est vraiment le moment où, comme tu as dit, on a la pédagogie, on va vous aider et on va vous économiser peut-être du temps, et sinon c'est pas l'argent, ça va vous faire apprendre un peu plus rapidement que vous seul, sans structure et tout ça.

    Jennie: Ça ouais.

    Natalie: Bon et bon, je vois sur ton Instagram que tu travailles souvent avec des étudiants qui veulent passer un examen, je sais qu'il y a plusieurs examens de compétences en français. Et est-ce que tu pourrais nous parler un peu plus de ces examens et de pourquoi tes étudiants choisissent de les passer et pourquoi, tu pourrais nous dire à nos auditeurs pourquoi on pourrait s'intéresser à ces examens?

    Jennie: Oui, bien. En fait, il existe plusieurs examens d'immigration pour ceux qui décident de s'installer au Canada. En fait, je parle pour mes étudiants, dont la plupart ils ont un statut de résident temporaire, puis en fait, pour obtenir un statut permanent au Canada, il faut montrer une certaine connaissance du français.

    Puis c'est ça, donc c'est la raison pour laquelle les étudiants ils passent ces examens là, sinon je pense pas qu'ils les auraient pensés, mais ça c'est un détail, donc c'est comme t'as dit. Il existe plusieurs examens d'immigration, donc moi je focalise plus sur le TEF Canada, le TCF et l'OQLF. Donc, je ne sais pas si les auditeurs sont familières avec les termes là:


    LE TCF c'est reconnu à l'international

    TEF Canada, c'est ça plus pour le Canada

    Puis l'OQLF. C'est pour ceux pour les travailleurs en fait qui font partie d'un ordre professionnel et pour faire partie de cet ordre là au Canada, donc ils doivent démontrer qu'ils maîtrisent le français, Donc ça, ils doivent passer cet examen là.

    Natalie: Super et je vois justement hier soir, j'ai regardé, c'est un peu pas lié, mais j'ai regardé les présentations des candidats du Parti libéral. Et vraiment, ça m'intéresse toujours parce que j'ai regardé sur RDI, donc je regardais en français et c'est vraiment intéressant. Parfois, je me dis: je crois que eux aussi ont besoin des enseignants comme Jennie pour les aider avec leur français parce qu'ils s'expriment vraiment bien en anglais, et puis ils disent un truc en français, où ils lisent un truc, et c'est clair que, que l'intonation, c'est quelque chose que quelqu'un d'autre a écrit pour eux, et ce n'est pas pour critiquer une seule personne, c'est pour tout le monde. Bon. Plusieurs anglophones qui se présentent parfois présentent ces candidatures pour n'importe quel parti, mais j'ai noté ça et je me suis dit justement qu'ils avaient besoin de toi, Jennie.

    Jennie: Je m'en viens à leur rescousse.

    Natalie: Et donc si on choisit de se préparer à un examen de compétence, je sais qu'il y a aussi plusieurs étudiants des miens au moins qui choisissent de passer le Delf parce que c'est un objectif personnel, ils veulent avoir le niveau B un ou le niveau B2. Et que ce soit pour la migration ou pour loisir. Est-ce qu'on devrait plutôt se focaliser sur la structure de l'examen ou sur le français quotidien en se préparant pour ces examens?

    Jennie; Bien, c'est sûr que je dirais, c'est un mélange des deux, parce que, bon, en premier lieu, c'est important de connaître la structure de l'examen pour savoir à quoi réellement on doit s'attendre donc.

    Mais ensuite, ce qui permet de passer l'examen, c'est il y a plusieurs critères: en fait, donc il faut avoir une bonne prononciation, une bonne intonation, une bonne fluidité, comment on parle, ça doit être clair, l'apprenant est aussi évalué sur son vocabulaire, puis sur les erreurs de grammaire qu'il va faire, donc c'est sûr que le plus qu'on est exposé à des frontières de la vie quotidienne et le plus qu'on pratique, donc le plus on a de chances de passer ces examens. 

    Là donc c'est sûr que bon, dans les cours que je donne, c'est vraiment un mélange des deux. Là, on voit la structure de l'examen et tout. On se prépare en fonction des questions qui pourraient être posées. Mais c'est aussi, c'est ça d'apprendre le français de la vie quotidienne pour être capable de répondre aux questions parce qu'au final, les questions qui sont posées, c'est le français de la vie quotidienne un peu, donc c'est de faire partie de, c'est de démontrer qu'on est capable de faire : partie d'une conversation, puis qu'on est capable de: C'est ça souvent, c'est bon niveau B1/ B2. Je dirais, c'est d'argumenter et tout de donner son opinion, donc c'est vraiment de montrer cette connaissance là qu'on a. Donc voilà, je dirais que c'est un mélange des deux.

    Natalie: Oui, il faut connaitre la structure, mais aussi le français, évidemment, le français qui se parle tous les jours. C'est drôle parce que ce n'est pas, je crois que parfois les étudiants pensent que c'est aléatoire la structure avant de se préparer, ils pensent, c'est parce que parfois on a cette impression au moins, ayant grandi aux Etats Unis, on a le fameux SAT pour entrer à l'université, le ACT et là, ça teste pas nos connaissances d'anglais, nos langues premières, notre langue première, mais je dirais que c'est plutôt, on a l'impression parfois que c'est aléatoire que ça nous prépare pas pour l'université, mais dans ce cas, je sais que chaque examen est différent et que c'est seulement une représentation de ton français ce jour-là, et évidemment, on est plus nerveux au moment d'un examen, mais déjà c'est plus réaliste que ces autres examens, par exemple, qu'on passe aux États-Unis pour entrer à l'université, à mon avis.

    Jennie: Ouais, je suis d'accord.

    Natalie Et bon Est-ce que t'as d'autres astuces aujourd'hui pour les apprenants intermédiaires ou les débutants peu avancés qui nous écoutent et qui se sentent parfois découragés dans le processus d'améliorer leur français.

    Jennie: Et bon les astuces. Oui, en fait, il y en a plein là. Apprendre une langue, ça demande tellement plein d'astuce, et bon, c'est sûr que j'avais nommé bon, L'écoute des films de podcast d'émissions en français, et c'est sûr que c'est important aussi de développer sa confiance en soi. 

    Donc j'entends souvent là, je pense qu'un des plus grands problèmes qui revient., c'est je maîtrise le français mais j'ai peur de participer à des conversations, donc je pense que tout ça est relié à la confiance en soi, puis souvent les apprenants, ils viennent apprendre la langue, mais ils n'ont pas nécessairement la conscience qu'ils doivent aussi faire du travail sur eux- mêmes avant d'être capables de pratiquer la langue d'être. J'allais dire: j'allais dire parler couramment en français, donc c'est ça, donc c'est aussi du travail sur soi à faire. 


    Et c'est là que je pense que c'est vraiment important aussi de faire du développement personnel avec nos étudiants, parce que c'est ça, donc il faut la confiance de parler régulièrement à un francophone. 

    Je l'avais nommé, tantôt donc c'est sûr que ça, je le dis, mais je trouve qu'en même temps c'est un petit peu difficile de trouver quelqu'un avec qui on va parler sur une base régulière, quelqu'un qui va nous corriger, et tout, donc on s'entend que tout le monde dans la vie adulte, on a des vies pas mal occupées. Donc ça devient un peu un travail là de corriger la personne à chaque fois, et tout. Donc bon, ça reste quand même une astuce.

    Je dirais aussi de se comparer à soi-même, parce que ça, aussi. Je l'entends souvent donc des apprenants du français qui se comparent à des personnes natives avec le français comme première langue, mais tu sais ça, c'est un peu pas juste parce que la personne a grandi en français, donc c'est sûr que si on commence à se comparer avec la personne qui a grandi en français, bien t'sais, ça devient difficile de se motiver, puis de se dire qu'on est bons, donc ça bon, je dirais que c'est à éviter. 

    Mais je sais que c'est dans la nature humaine aussi de tout le temps se comparer pour voir on se situe où, mais bon le mieux possible de juste se comparer avec soi parce qu'on fait tout le temps du progrès, mais on dirait qu'on refuse de le voir parfois en se comparant aux autres, donc voilà donc je centrerai tout ça sur nous mêmes. Puis c'est ça de se motiver en se comparant nous mêmes.

    Sinon je dirais de célébrer ces petites réussites aussi parce que souvent on est vraiment vraiment durs envers nous-mêmes. Puis moi, des fois avec mes étudiants, je leur, dis: Mais t'sais t'as appris un mot aujourd'hui, moi c'est tout ce que j'avais besoin là, t'sais un mot, c'est c'est bon aussi là t'as pas besoin de passer de jour un tu ne parles pas du tout en français Puis, une semaine après, tu t'attends à parler couramment en français. 

    Non là, il faut vraiment célébrer les petites victoires, parce que c'est comme ça qu'on va se rendre à notre destination finale, puis bon, ça encore, on l'oublie tous là, on est vraiment durs envers nous-mêmes. Parfois.

    Je dirais aussi beaucoup d'apprenants de français ont peur du jugement, puis on a tendance à vouloir être parfait, et tout.

    Puis je pense que c'est une cause aussi qui fait en sorte que les apprenants du français, ils pratiquent moins leur français parce qu'ils ont peur du jugement, puis ça va paraître un petit peu dur Ce que je vais dire, mais l'astuce que je donnerais, c'est d'apprendre à s'en foutre. Oui.

    Parce que, écoute là, on peut pas vivre pour les autres, sinon on va jamais rien faire. 

    Puis il faut se dire aussi qu'il y aura toujours quelqu'un qui va nous juger, peu importe à quel point on se trouve bon, peu importe à quel point on adore nos pantalons, il y aura toujours quelqu'un qui va trouver ça laid, et c'est la réalité parce qu'on n'a pas tous les mêmes goûts et tou

    Donc moi, je c'est ça, donc moi, je voudrais juste dire à tous ces apprenants là, de juste apprendre à s’en foutre. Let it go. Let go. Je sais pas en anglais

    Natalie: “Let Them,” oui.

    Je sais qu'il y a un nouveau livre, ce concept, je l'ai pas encore lu, mais oui, c'est cette idée en fait un peu de dire: Ok. je vais devoir penser je m'en fous parce que je vais me rappeler de m'en foutre une fois par jour. Parce que parfois, c'est vraiment ce qui nous empêche de faire ce qu'on veut, c'est les pensées des autres et pas nos propres objectifs, nos propres pensées et si on veut apprendre le français, il va falloir faire des erreurs, c'est comme ça qu'on apprend, j'apprends le français depuis l'âge de 13 ans, ça fait 20 ans que j'apprends que j'enseigne, ça fait 11 ans.

    Je fais toujours des erreurs. D'habitude, je me rends compte après avoir dit quelque chose, c'était féminin, j'ai pas fait l'accord, mais je dois continuer, sinon ça va pas se faire, je vais jamais finir une conversation, donc je crois que c'est ça pour moi aussi, ça a été une leçon en français d'apprendre à m'en foutre un peu plus, alors j'adore que tu as donné cette astuce.

    Jennie: Voilà. Puis je dirais aussi apprendre à lâcher prise, parce que je pense qu'on est beaucoup à vouloir, comme tout contrôler tout contrôler notre performance, contrôler tout, mais il y a des choses qu'on peut juste pas contrôler, on doit juste le vivre, puis après, ça, on va se réajuster, donc moi, c'est comme ça que je le vois là, parler une autre langue, ou pratiquer une autre langue, donc c'est ça, on ne peut pas avoir de contrôle sur tout et je sais qu'on vise tous la perfection, mais c'est ça. Il faut apprendre à moins contrôler, puis juste apprécier comment les choses vont, parce que même si on se dit: Ah, mon Dieu, j'ai été tellement mauvaise, la réalité, c'est que c'est pas vrai là, tu as fait des choses bien aussi là, il faut balancer les choses.

    Puis moi justement avec mes étudiants, je prends toujours aussi la peine de t'sais, oui, je dis. Je leur dis les erreurs qu'ils ont faites, mais aussi t'sais, je vais leur dire les bons coups qu'ils ont faits pour pas que parce que des fois c'est démoralisant, je sais que c'est pas pour juger des enseignants, mais je sais qu'il y en a qui sont très durs là. Ah t'as fait ci, t'as fait ça, puis c'est ça, il y a comme pas de positif dans ce qui est dit, donc c'est sûr que ça peut être dur sur le moral, mais c'est ça, j'essaye moi le mieux que je peux de balancer les choses comme ça, c'est moins démoralisant.

    Puis bon, j'ai beaucoup d'astuces, là, je vais essayer d'en dire les petits derniers. 

    Je dirais développer sa curiosité, aussi poser des questions. Donc je dirais que même moi, en tant qu'étudiante avant, j'avais pas réalisé l'importance de poser des questions parce que, bon j'étais une petite fille timide et tout je ne posais pas de questions. Je voulais le moins avoir la parole, mais quand on pose des questions, En fait, ça prouve qu'on est actif dans notre apprentissage, ça prouve qu'on s'intéresse à ce qu'on fait.

    Donc c'est vraiment bien de poser des questions. Puis souvent, j'ai des étudiants qui m'arrivent tout le temps avec des questions, puis je me dis: Ah! Mais c'est bon, parce que même si que je leur apprends pas certaines, choses, ils sont là, puis ils me posent des questions, donc c'est comme ça qu'on va avancer d'une certaine manière, c'est pas juste moi qui est là à faire l'effort d'un côté, comme on dit un peu avec les relations, donc on est les deux à faire l'effort de moi, je t'enseigne, mais toi, tu t'intéresses aussi à ça, que je t'enseigne.

    Donc voilà donc ce serait, écoute, il y a plein d'autres astuces, là, mais je vais pas toutes les dire, je pense que j'ai dit les plus importants, les essentiels, mais ça fait le tour.

    Natalie: Et c'est vraiment, c'est vraiment utile, tout ce que tu nous as dit. Je crois que la moitié d'apprentissage d'une langue, c'est la partie mentale, pas d'apprendre la langue, mais la confiance en soi dont tu as parlé et le fait de chaque jour de reprendre, même si on a l'impression de ne pas faire des progrès, et puis de demander, de poser des questions et de demander à nos profs de nous corriger et de nous dire aussi où est ce qu'on a fait des progrès. Parce que parfois, j'ai des étudiants après plusieurs mois, en me disant: Je n'ai fait aucun progrès, et je leur dis: Hé, regarde, cet enregistrement de toi il y a trois mois! 

    Et ils écoutent ça, ils me disent: Ah oui, t'as raison, j'ai fait des progrès.


    Donc je crois que parfois on est nos propres critiques les plus dures et que j'ai vraiment apprécié les astuces que tu nous as données de nous développer, qui va nous aider avec le français aussi.

    Donc, pour terminer, Jennie, est-ce, que tu pourrais nous dire où est-ce qu'on peut te trouver sur Instagram, et quels sont les services que tu donnes aux étudiants de français?

    Jennie: Oui, en fait, moi je suis bien en fait principalement je suis juste sur Instagram pour les réseaux sociaux, donc ma page, c'est jennie.frenchteacher

    Puis les services que j'offre, en fait, c'est de développer l'expression orale des apprenants principalement canadiens. Donc c'est ça de développer leur expression orale par rapport aux examens d'immigration, donc le TCF, le TEF Canada, L’OQLF et le TEFàQ. Puis voilà donc ça s'adresse aux apprenants des niveaux débutants et intermédiaires.

    Puis ça fait le tour de mes services. J'offre aussi le service aux personnes qui veulent apprendre le français juste pour leur pur plaisir, mais je dirais que les apprenants que j'aide, ils viennent plus avec un but précis en tête, souvent, c'est de passer un examen. Ou j'en ai une autre aussi qui veut, qui voulait se trouver un autre emploi, donc elle avait besoin de développer son français, mais voilà.

    Natalie: D'accord, Merci beaucoup Jennie, merci d'être venue et à la prochaine.

    Jennie: Merci à toi.


    Wow, Jennie est si sage, hein? Jennie’s tips were so wise. My favourite tip she gave us was “apprendre à s’en foutre,” to learn to care a little bit less. 

    I think this especially applies to us as women. Despite whatever your role is, women are socialized to be caretakers and are thus more likely to care what other people think. Jennie’s advice to “apprendre à s’en foutre” really resonated with me. When I met my now fiancé, it was at a French immersion program, as many of you may already know. He had just started learning French but really epitomized the “s’en foutre” attitude in that he would just plow onwards with speaking and focusing on cultivating an amazing accent and vocabulary while waiting for the grammar to fall into place. I always admired that about him and I think we can all learn from this.


    In the conversation with Jennie, I also mentioned the Let Them Theory, a new book by Mel Robbins which I actually had the opportunity to read after recording the conversation with Jennie. It is very related to the “s’en foutre” attitude that Jennie recommends, but it gives you a step by step framework to stop caring what other people think and to start getting closer to the you that you want to become. Although it’s not specific to language learning, so much of it is applicable and I’d totally recommend it. 

    I hope you enjoyed hearing from Jennie as much as I did and that you’re ready to try at least one of the amazing tips that she gave for you to improve your French. 

    As always, it’s an honour to be your French teacher. Bonne continuation et à la prochaine!

French Vocabulary

Episode #13: French Slang Expressions No One Taught Me (But Should Have)

  • Today we're diving into everyday expressions that you won't typically find in a textbook or language learning app.

    The most common French slang expressions you'll hear everyday in France and Québec.

    Your action step:

    1️⃣ Join the free masterclass - ⁠French Slang Made Simple: Speak French Like a Local⁠.

    2️⃣ Share the ⁠registration link⁠ with a friend so that you can learn to speak French more naturally together!

    This workshop is your key to sounding more natural and conversation in French whether you're at the beginner, intermediate, or advanced French level.

  • Have you ever just had that experience where you’re talking to someone in French and then suddenly all the words swirl together into one lump and you think - is that one word or a whole sentence?! Or maybe you’re patting yourself on the back for chatting en français but then they switch to English on you?! I know the feeling. Today I’m sharing some words and expressions I wish I knew sooner when I was learning French. 

    Welcome back, mon amie! I’m so excited to share with you today some concrete expressions that are going to help you sound way more conversational in your next conversation. If you’ve ever felt like your French sounds a little too stiff and textbook-y, this episode is for you. Let’s be real, apps and textbooks teach you how to say important things like “Je voudrais un croissant” and “Où est la gare?” or in the case of Duolingo “Mon chat va au supermarché…” but they don’t always prepare you for the French you’ll actually hear in the streets, at cafés, or on French TV.

     So today, I’m sharing some of the words and expressions I wish I knew sooner when I was learning French. These are the little phrases that will help you sound more natural, fit in with locals, and maybe even impress a friend or two the next time you visit France or Québec.

    And – quick heads-up – if this episode sparks your interest and you want to take it even further, I’m hosting a free live class called French Slang Made Simple: Speak Like a Local. I’ll tell you more at the end, but keep listening because we’re diving into some super useful stuff today.

    If you’re new here, coucou! That means “hi” in informal French in France and is more often used by women than men. Coucou! Here’s how this podcast works. Typically, I break down some vocabulary and grammar with a step-by-step lesson taught en français and a link to exercises and the transcript. 

     Today’s a little different because I’ll be using English to explain the French expressions I wish I knew sooner. Why? Because idioms, as defined by the Oxford Dictionary, are “a group of words established by usage as having a meaning not deducible from those of individual words,” such as “to rain cats and dogs” or “to see the light.” Because these expressions don’t translate literally, I’ll be using some English to describe the scenarios where you might use and hear these expressions!

    D’accord, on commence!

    These are expressions that French speakers use all the time – I wish someone had handed me this list years ago. On y va! 

    1. Je me régaleC’est une expression que j’adore ! J’ai appris cette expression quand je vivais à Paris. Attention, cette expression ne s’utilise pas vraiment au Québec!

    “Je me régale” – it means “I’m loving this” or “I’m really enjoying it.” We often use it at the table to say that the food is amazing. But you can also use it for experiences. Exemple:Ce film ? Je me régale ! (That movie? I’m loving it!)

    Trust me, when you pull this one out at a dinner party, people will smile! 

    2. C’est pas possible !D’accord, une autre expression que tu entendras tout le temps dans les cafés et les métros parisiens. I know you’ve heard this one in movies. It means “No way!” or “You’ve got to be kidding me!” It can express disbelief, frustration, or surprise.Exemple:C’est pas possible… ils ont encore perdu ? (No way… they lost again?)

    3. Tu m’étonnesThis one’s fun! It’s like saying “Tell me something I don’t know” or “Of course!” It’s like the French version of “DUH” but with a little more class

    Exemple:— Il fait chaud aujourd’hui !— Tu m’étonnes ! (It’s hot today! – No kidding!)

    Cette expression s’utilise en France mais pas vraiment au Québec. 

    4. Grave !

    So maybe you’ve already learned “C’est pas grave,” which means “it’s no big deal.” Grave literally means serious, but informally in French conversation, it can mean “Totally” or “Cool!”Exemple:— Tu veux aller au ciné ?— Grave ! (You want to go to the movies? – Totally!)

    5. C’est pas évident

    Pour la France et le Québec: This one tripped me up for years! You may know that “évident” on its own means “obvious.” But with this expression, It doesn’t mean “obvious” – it means “It’s not easy” or “It’s tricky.”Exemple:Apprendre le français ? C’est pas évident ! (Learning French? It’s not easy!)

    6. À un moment donné

    On utilise ce tte expression en France ET au Québec: À un moment donné. It literally means “at a given moment” and is used to say “at some point.” You can use it when talking about the past, present, or future. 

    Je le ferai à un moment donnéExemple:À un moment donné, j’ai décidé de partir. (At some point, I decided to leave.)

    7. Tu tiens le coup ?This means “Are you hanging in there?” It’s a great way to check in on someone. Exemple:Tu tiens le coup avec ce projet ? (Are you holding up with this project?)

    Bonus: Au Québec on dit aussi “T’es correct?” to mean “are you alright” or “Are you okay”? 

    Alright, now let’s switch gears and head to Québec for some expressions you’ll definitely want to know if you visit la belle province! 

    8. C’est pas pire / C’est pas si pire

    D’accord, have you ever been learning French and all the sounds blend together into one lump? That’s what happened to me with this one. In 2014 I was studying in Chicoutimi, Québec and living with a host family as I got ready for my first year of teaching French. My French was pretty good but I hadn’t heard this expression before. My host kept referring to his girlfriend’s quinoa loaf as “Pas si pire.” This literally means “it’s not so much the worst”! You can use it to describe food or experiences. And let me just tell you that my host was a hero for saying that the quinoa loaf was “pas si pire,” instead of something worse! Let’s just say I have no desire to ever eat quinoa in loaf form again.

    Exemple:Ce film ? C’est pas pire. (That movie? Not bad.)

    9. La gang Et une dernière expression pour le Québec: on dit “La gang”. 

    This is a really casual way to greet friends, kind of like saying “guys” in English. You can say Salut la gang! On va au resto? 

    Et voilà! Now you’re ready to use these expressions in everyday French conversation and to fit in more with the locals. 

    If you’re listening to this when it drops and you enjoyed this episode, you’re going to LOVE my free live class: 🎓 French Slang Made Simple: Speak Like a Local.

    In the masterclass, we’ll dive even deeper into slang and idiomatic expressions, with live practice and Q&A. Plus, there’s a free workbook for those who show up live!

    To sign up, head to elevatefrench.com/slang and pick the date that works for you!

    If you want to express yourself in French more naturally and if you’re tired of people switching to English when you speak French to them, this free class is for you! Spots are already filling up, so if you’re ready to understand more of the French you hear and finally feel more confident speaking French naturally, grab your spot now at elevatefrench.com/slang

    I can’t wait to see you there! As always, it’s an honor to be your French teacher. À la prochaine.

Episode #22: Why You Should Say “Merde” More Often – Surprising French Expressions You Need to Know

  • French lucky phrases and words of encouragement. From “bonne chance” to “merde” and “je touche du bois,” you’ll learn when and how to use these expressions like a native.

  • The weirdest thing happened to me when I went to take my comps exams. Comps were these legendarily scary exams we had to take at the end of our Master’s in French. My Master’s was in French linguistics, but I also had to read dozens of French novels. Honestly it was all a blast and a fever dream of preparation. 

    We sat and wrote exams for 3 hour chunks at a time over two days. The first day, I was on my way to the small, dusty, and quintessentially university room where I’d be writing my comps for 3 hours for no notes. As you can imagine, I was trying to remember every single book I’d read in French and was so nervous for the literature portion since my specialty and training were all in linguistics. So I’m walking up to this study room and I see my prof and she looks at me and just says “MERDE!” and SMILES and then walks away. 

    I was so confused by why such a nice prof would curse at me, especially right before my exams started! It wasn’t until after the 6 hours of writing exams for that day that I remembered to look it up and realized that MERDE can also mean good luck. 

    So why am I telling you this? Sometimes French isn’t what it seems! You look up a word but then you hear it used WAY out of context! Today’s lesson is all about expressions related to luck because I just love any excuse to celebrate my remotely Irish heritage for La Saint Patrick.

    Comme d’hab, we’ll start off when some vocabulary and get into the lesson en français. You can follow along with the transcript of the French lesson at elevatefrench.com/episode22

    Donc, c’est parti pour le vocabulaire! 

    1. La Saint-Patrick: C’est la fête de Saint-Patrick, le 17 mars. Si tu es comme moi, tu me poses la question, pourquoi c’est “LA Saint-Patrick?! Saint Patrick était un homme n’est-ce pas?” Mais c’est LA Saint-Patrick parce qu’on fait référence à la FÊTE de Saint-Patrick. 

    2. Un tirage au sort: a lucky draw, a raffle 

    3. Un souhait: ça vient du verbe “souhaiter,” et ça veut dire “a wish” 

    4. Les nouilles: noodles

    5. Une timbale: un grand verre en métal

    Et voilà le vocabulaire. Maintenant, en l'honneur de la Saint-Patrick, la fête de la chance par excellence, on va découvrir comment exprimer la chance en français et comment encourager quelqu'un dans différents contextes.

    1. "Bonne chance" et "Bon courage" : Nuances et contextes

    Tu connais sûrement bonne chance, qui signifie tout simplement "good luck." Mais attention, on l'utilise surtout quand il s'agit vraiment de chance pure, comme pour un tirage au sort ou la loterie.

    Si quelqu'un passe un examen ou commence une tâche difficile, on dira plutôt bon courage! Cette expression sert à encourager un effort. En France et aux États-Unis dans les départements de français où j’ai travaillé, j’entendais souvent mes collègues se dire bon courage! avant une journée de travail.

    D'ailleurs, en version abrégée, on dit simplement Courage!

    2. "Merde!" : L'expression qui surprend

    Oui, c’est vrai! Comme je te disais au début de l’épisode, on peut dire “MERDE” au lieu de “BONNE CHANCE,” mais le contexte est spécifique. En français, on dit merde aux acteurs, chanteurs et danseurs avant une performance, un peu comme break a leg en anglais. Ce n’est pas vulgaire dans ce contexte, c’est une tradition!

    Quand ma prof m’a dit “Merde,” J'étais un peu choquée au début, mais maintenant je vois que c’est un vrai souhait de réussite!

    3. Expressions de superstition et d'encouragement

    Si tu es un peu superstitieux, tu peux dire je touche du bois – l’équivalent de knock on wood en anglais.

    Ou encore je croise les doigts pour dire fingers crossed.

    Et si tu veux encourager quelqu’un sur le long terme, utilise bonne continuation! Cela signifie "keep it up" ou "good luck with everything" et c’est parfait pour un ami ou un collègue que tu ne reverras pas tout de suite. Si tu me suis pendant longtemps, tu sais que j’aime te dire “bonne continuation” à la fin de chaque épisode pour te motiver à continuer tes études de français! 

    4. Encouragements modernes et informels

    Tu peux aussi envoyer un message à un ami en disant je t’envoie des ondes positives! – parfait pour quelqu’un qui passe un entretien ou qui est malade.

    Et bien sûr, l’expression fais de ton mieux! qui marche avec tout le monde, y compris les enfants et les employés.

    5. Expressions imagées sur la chance

    Voici quelques expressions très imagées sur la chance en français:

    • Avoir le cul bordé de nouilles. Littéralement "avoir le derrière rempli de nouilles"... Cette expression amusante signifie avoir beaucoup de chance, un peu comme to be a lucky duck en anglais!

    • Décrocher la timbale. Littéralement "récupérer la timbale en métal", cette expression signifie "to hit the jackpot." Par exemple: J'ai décroché la timbale avec mon chum!

    • Être né.e coiffé.e. Cela veut dire "to be born with a silver spoon in your mouth" et décrit quelqu’un qui a beaucoup de privilèges dès la naissance. On dit aussi être né avec une cuillère d’argent dans la bouche, la traduction littérale de la version en anglais! 

    Et voilà, tu connais maintenant plusieurs manières de parler de la chance et d'encourager tes amis en français! La prochaine fois que quelqu'un passe un examen ou un entretien, pourquoi ne pas leur envoyer un petit bon courage! ou je t'envoie des ondes positives?

    I hope you enjoyed learning these LUCKY expressions! Now if you’re anything like me, it’s one thing to RECOGNIZE the words that you’ve learned and another thing to be able to use them spontaneously in your next conversation! And you’re not alone. It’s much easier to recognize terms than to be able to use them in our own conversation. That’s a normal part of language learning. I wanted to create something that would help you keep track of these terms and try to incorporate them into your daily French and that’s why I made the French Fluency Roadmap. You can keep track of all the new terms you’re learning and also track your French learning habits. If you love to track your goals and vocabulary learning all in one place, this is for you. 

    Just head to elevatefrench.com/episode22 to download your French Fluency Roadmap and access the transcript for this episode so that you can put all the new terms you just learned into your Roadmap and practice. 

    Et finalement, si tu es toujours là, merci beaucoup! Make sure to tap “Follow” where you’re listening to this episode so that you never miss out on an episode. 

    As always, it’s an honour to be your French teacher. Joyeuse Saint-Patrick, bonne continuation et à la prochaine!


    French lucky phrases and words of encouragement. From “bonne chance” to “merde” and “je touche du bois,” you’ll learn when and how to use these expressions like a native.

Episode #23: Sound More Natural in French - The Filler Words You Need

  • French filler words or discourse markers to help you become more fluid in your speaking. Including how to use “du coup,” “genre,” and “fait que,” as well as what to say in Québec vs. France.

  • Are you a “like” person en anglais? Or maybe you end every sentence with “soyeah,” or “you know” or “right?!” I’ll bet you someone told you at some point that you should stop using these words, but did you know that linguistic research shows they serve so many purposes for making our conversation more fluid and keeping your listeners engaged as you talk?

    You probably don’t spend TOO much time thinking about these words in your first language, but it’s time you start thinking about filler words in French. As a non-native speaker, these words are the key to making your French more fluid and for mimicking the rhythm that French speakers are used to hearing!

    In today’s episode, we’re diving all into the filler words you need to know for France and Québec so that you’ll communicate with more fluidity and be able to understand your favourite Netflix shows and movies from France & Québec. 

    Because you’ll want to study these words and incorporate them into your conversation, I’ve made you a short French Filler Word Guide that you can download and print out or keep on your phone.

    Comme d’hab, we’ll start with a breakdown of key terms you’ll need to understand this lesson, then we’ll dive into the lesson on filler words, or les marqueurs discursifs.

    Commençons avec un peu de vocabulaire pour mieux comprendre cette leçon: 

    1. L’appartenance: c’est le fait de participer à un groupe et d’y appartenir. Belonging = l’appartenance. 

    2. En gros: basically

    3. La solidarité: la dépendance mutuelle, le fait d’être solidaire; une fraternité entre les gens

    4. Hocher la tête: dire “oui” avec la tête. To nod.

    5. En tant que: dans le rôle de X: en tant que professeure de français = as a French teacher,...

    Okay, on y va! Tu t’es déjà retrouvé dans une conversation en français où tu comprenais tous les mots… mais malgré tout, quelque chose te semblait bizarre ? Comme si tu ne pouvais pas totalement suivre le rythme de la discussion ?

    C’est peut-être parce qu’il te manquait une pièce essentielle du puzzle : ces marqueurs discursifs. Ces petits mots qu’on utilise sans y penser structurent le discours et créent un lien avec nos interlocuteurs, c’est-à-dire - avec les personnes avec qui on parle.

    Quand j’ai fait ma recherche de maîtrise en sociolinguistique française au Québec, j’ai découvert que ces mots sont pas juste des "tics de langage" inutiles. Au contraire ! Ils jouent un rôle clé dans l’appartenance à une communauté linguistique. En gros, plus tu les utilises naturellement, plus tu as l’air d’un locuteur fluide… et plus tu te sens intégré dans les conversations en français.

    Ils servent aussi à créer de la solidarité avec la personne à qui tu parles. Par exemple, imagine quelqu’un qui te raconte une histoire et ponctue son récit avec « tu vois ? » ou « genre… ». Inconsciemment, ça t’invite à réagir, à hocher la tête, à montrer que tu suis la conversation. 

    Et avant de voir notre liste de marqueurs discursifs, si tu veux écouter un très bon exemple de quelqu’un qui utilise les marqueurs discursifs dans sa conversation quotidienne, je recommande que tu écoutes l’épisode avec Charlie Whitesides de Street French. C’est l’épisode #21 - mais attends jusqu’à la fin de cet épisode parce que comme ça tu comprendras tous les petits mots que Charlie utilise pour rendre sa conversation fluide, et très parisien, d’ailleurs!

    Les fillers words ou marqueurs discursifs t’aident également à organiser ton discours : ils marquent une transition, soulignent une idée importante, ou te donnent le temps de réfléchir avant de continuer à parler. En tant que locuteur non-natif, c’est une bonne stratégie d’incorporer un ou deux de ces mots quand tu essaies d’organiser tes idées en français.

    Donc, quels sont ces marqueurs discursifs? D’abord, c’est important de savoir que les marqueurs qu’on utilise varie par âge, genre (homme/femme/non-binaire), région et statut socio-économique. Et c’est pas seulement le cas pour ces mots, mais aussi pour les marqueurs dans toutes les langues. Maybe that’s why like gets a bad rap en anglais, because we have to keep blaming us millennials for something or other, eh? Or maybe that’s why I’m not really allowed to say eh at the end of my sentence since I’m not Canadian YET (un jour!).

    En tout cas, les marqueurs discursifs sont fascinants! Afin de les incorporer à ton discours, je recommande que tu observes des gens comme toi (de ton âge ou genre, et de la région où tu voudrais passer du temps) et que tu essaies d’imiter les marqueurs qu’ils utilisent.

    On va voir des marqueurs qui sont utilisés un peu universellement, puis on verra ceux qui sont spécifiques en France et au Québec.

    Les mots utilisés en France et au Québec

    Voyons maintenant quelques marqueurs couramment utilisés à la fois en France et au Québec :

    Alors – Parfait pour commencer une réponse ou marquer une conclusion. Ex. Alors, je pense que…

    Donc – Sert à introduire une conséquence ou faire une transition. Ex. Il pleut, donc on va rester chez nous.

    Bon/Ben – Permet de nuancer ou de montrer qu’on réfléchit. Ex. Bon, je sais pas trop… ça démontre aussi une petite hésitation, un peu comme “Well….” en anglais.

    En fait / Au fait – Deux expressions proches, mais en fait corrige ou clarifie, tandis que au fait introduit une nouvelle info. Ex. En fait, je voulais dire… / Au fait, tu as des nouvelles de Paul ? En fait est un peu comme “actually” et “au fait” comme “by the way” Genre – Utilisé pour donner un exemple, une approximation, ou pour citer quelqu’un. Un peu comme “like” en anglais. Ex. J’ai habité en France pendant genre 6 mois.

    Tu vois – Sert à vérifier l’attention de l’interlocuteur, similaire à you know? en anglais. Ex. C’était une soirée incroyable, tu vois ?

    Les mots spécifiques à la France

    Du coup – Très fréquent pour exprimer une conséquence, comme donc mais plus naturel à l’oral. Ex. J’ai raté mon train, du coup je suis en retard.

    C’est devenu très applicable à plusieurs contextes: actually, by the way, - du coup

    Quoi – En fin de phrase, il ajoute une nuance emphatique, ou pour approximer. Ex. C’est trop bizarre, quoi. 

    Carrément – Marque un fort accord ou renforce une affirmation. C’est comme “bien sûr” Ex. Ce film était génial ! — Carrément !

    Écoute – Utilisé au début d’une phrase pour capter l’attention. Ex. Écoute, faut vraiment qu’on parle de ça.

    Enfin – Atténue une déclaration ou marque une correction. C’est souvent prononcé “fin” Ex. C’était sympa… enfin, pas trop mal.

    Les mots spécifiques au Québec

    Fait que – L’équivalent québécois de du coup. Ex. Il faisait super beau, fait que j’suis allé me promener. Ça vient de “ça fait que”.

    Là / Là là – Très utilisé pour insister ou situer quelque chose dans le temps. Ça s’utilise n’importe où dans la phrase et on peut le dire une fois ou deux, un peu comme like en anglais. Ex. Attends un peu, là… / Là là, faut vraiment y aller !Dans le fond – Signifie en fait ou au final. Ex. Dans le fond, c’est pas si grave.

    Tsé – Contraction de tu sais, utilisé pour impliquer l’interlocuteur. Ex. Tsé, c’est toujours comme ça avec lui…

    Comme – Semblable à genre. Ex. J’étais comme “t’es pas sérieuse?!” 

    Pis – Variante québécoise de et puis, souvent pour relancer une conversation. Ex. Pis, ta journée ?

    En tout cas: entéka = d’ailleurs, de toute façon

    Ben alors mon ami, tu vois? Ces petits mots font une énorme différence pour rendre ton français plus naturel ! En les intégrant à tes conversations, tu gagneras en fluidité et en spontanéité.

    SOOOO now you have a new love and appreciation for filler words, huh?! I hope you take these to heart and integrate them into your next conversation to feel more fluid and help the people you’re listening to to take you seriously en français! 

    Now it’s time to practice using these words naturally with the French Filler Word Guide which you can find in the notes. 

    Et au fait, if you have a friend learning French would you mind sharing this episode with them? It’s my mission to help as many intermediate learners as possible to communicate with more ease en français!

    As always, it is an honour to be your French teacher. Bonne continuation et à la prochaine !


Episode #20: Avoid Embarrassing French Mistakes - What These Words Really Mean!

  • Are you really asking if that jam has preservatives? Or did you just say something super embarrassing? I’ve been there!Welcome to the world of les faux amis or false friends. In this episode, we break down 21 words that sound like an English counterpart but mean something totally different, including le conservateur vs le préservatif and les stores vs les magasins.

  • What’s the silliest mistake you’ve made in French? Do you wear it like a badge of honor? If not, you definitely should. Because when you make a mistake that results in someone cracking up, you never forget it. I actually love to collect these stories because they’re a key example of how we learn from our mistakes in French. 

    And one of the cases where we do this the most is with our false friends. C’est quoi ça? You’ll learn all about false friends in this episode: what they are, why they trip you up, and how to master those words that sound the same as their English equivalents but that mean something way different. 

    For today, there’s no separate vocabulary lesson since all of these false friends are vocabulary items themselves. You’ll also find your False Friends Flashcards above that are going to help you feel way more confident with the words that sound like an English word but mean something totally different!

    Donc c’est parti pour notre leçon. 

    D’abord, c’est quoi un faux ami? Qu’est-ce que ça veut dire? 


    Un faux ami, comme vous savez peut–être déjà, veut dire littéralement “a false friend.” Il ne s’agit pas d’un ami, mais plutôt d’un mot de vocabulaire. 


    Un faux ami est un mot qui ressemble à l'écriture ou au son d’un mot dans une autre langue, mais qui a un sens différent.

    Alors pourquoi les faux amis sont-ils importants? C’est parce que la traduction est différente de la traduction dans ta langue maternelle. Donc, si vous dites “J’attends,” ça veut dire “I wait,” even though it sounds like the word “attend” in English. That’s an example of un faux ami, or a false friend.


    Alors, maintenant on va voir une liste de faux amis les plus importants pour le niveau intermédiaire.

    #1. On va commencer  avec le mot attendre. Attendre veut dire ne rien faire avant quelque chose. Attendre = to wait, NOT to attend.

    • J’attends le bus. I wait for the bus.

    • Tu attends un texto de ton ami. You wait for a text from your friend.


    Une note importante: En anglais on dit wait for, mais en français, on dit simplement attendre. Vous attendez le métro. 

    #2 Assister. Notre deuxième faux ami c’est le verbe assister. Assister veut dire aller à un événement. To attend an event

      1. Tu as assisté au concert de Taylor Swift? 

      2. Vous avez assisté au mariage. 

    Une note importante pour le verbe assister , on dit assister À quelque chose! Par exemple, assister au concert, assister au mariage.

    #3. Faux ami #3. C’est le mot Actuellement. Actuellement veut dire: présentement, en ce moment, ou maintenant. Ce sont des synonymes. Actuellement ne VEUT PAS dire “actually.” Actuellement veut dire “currently,” un peu comme le mot les actualités, qui veut dire “les informations” ou “les nouvelles”. 

    • Le livre que tu veux acheter n’est pas disponible actuellement

      • Actuellement = en ce moment. 


    #4 Ok. Numéro quatre c’est un peu compliqué, alors attention! C’est le mot le collège. En France, on utilise pas ce mot pour l’université. En France, Le collège = middle school or junior high , c’est-à-dire, grades 7 & 8. Donc le collège est pour les adolescents qui ont 13 ans - 12 ans/13 ans.

    Au Québec, “middle school” on dit: le secondaire 1 et le secondaire 2. 


    Et comment dire “college” alors? Ça dépend. En France, on dit “la faculté” ou “la fac”  (C’est une abréviation)

    Et au Québec, ça dépend. On dit “l’université” pour parler des institutions comme l’université de Montréal ou McGill. Et on dit “le cégep” pour parler de l’institution où tu vas au Québec entre le secondaire et l’université. C’est un peu comme community college. On dit le cégep. Le cégep c’est un acronyme. Et ça  veut dire le collège d’enseignement général et professionnel. 

    Alors un petit récapitulatif. En France, le collège c’est pour les adolescents de 12 ans, 13 ans.

    Au Québec, Middle School = le secondaire 1 et le secondaire 2. 

    For college or university, en France on dit “la faculté” ou “la fac.” 

    Et au Québec, on dit “l’université” for a 4-year university or le cégep for a training that’s usually about 2 years. C’est spécial au Québec.

    Alors, le sens du mot “le collège” dépend du contexte.


    #5. Donc, #5. Je te promets que ça va pas être compliqué pour le reste. Numéro 5 on a let mot: La chance. Ce mot veut pas dire “chance” or “opportunity,” mais plutôt “luck”. Par exemple, avant un examen, on peut dire “bonne chance” à tes enfants. Bonne chance! Good luck.

    Si tu veux parler d’une “opportunity” on va plutôt dire “l'occasion.” Par exemple, tu as pas souvent l’occasion de parler français. You don’t often have the opportunity to speak in French. L’occasion.


    #6. Digital.  Bon, it sounds like “digital” hein? Mais c’est pas le cas. On utilise ce mot “digital” pour faire référence aux doigts. Par exemple, une empreinte digitale - fingerprint. 

    Mais si tu veux parler de quelque chose de “digital” en anglais, en français, on va utiliser le mot “numérique.” 

    • C’est un livre numérique. It’s an ebook.

    • Tu peux m’envoyer ça en version numérique s’il te plaît? 

    Voilà numérique = en ligne

    Digital = avec les doigts. 

    Faux ami #7. On a le mot la librairie. C’est pas la même chose que la bibliothèque, hein! La bibliothèque est pour emprunter les livres. On les emprunte mais on   les achète pas à la bibliothèque. À la librairie, on achète des livres. 

    • Ma librairie préférée à Pittsburgh s’appelle White Whale. J’y achète tous les cadeaux d’anniversaire pour mes amis et ma famille. 

    Ok, il nous reste quelques faux amis! Ce que je recommande c’est que tu répètes pour mieux apprendre ces faux amis. 

    #8. La location. Ooof celui-là est dur! Ça ne veut pas dire l’endroit ni . La location vient du verbe louer (to rent). La location is  a rental.

    Par example

    • Il y a une location de kayaks à Toulon qui est pas très chère, je recommande! 

    • Une location de kayaks, une location de voiture, une location d’appartement

    For “location” en anglais, en français on va dire  “un endroit” ou “un emplacement”. 

    #9. Continuons avec ce mot que tu verras tout le temps si tu aimes lire. La lecture. Spelled exactly like “lecture” in English, mais ça veut pas dire “lecture”. Ça veut dire le fait de lire. La lecture = reading. 

    Par exemple:

    • Je suis membre d’un club de lecture. On lit un livre tous les deux mois. 

    • Un club de lecture 

    P.S. Si tu aimes ça la lecture, assure-toi d’écouter l’épisode #17 où on discute de bonnes stratégies pour la lecture en français

    #10. Donc revenons à nous moutons avec numéro 10! Un avertissement. Un avertissement n’est pas un “advertisement,” non. C’est un appel à la prudence. Un avertissement = a warning. 

    Pour parler d’un “advertisement” en anglais, en français on va dire “une publicité” ou “une pub”.   

    Par exemple:

    • Il y a des avertissements de tempête de neige ce matin.

    • Quelle était la meilleure publicité du SuperBowl?

    #11. Okay donc je te donne un petit   pour #11. C’est pas approprié pour les enfants. Mais c’est super important!

    Alors si tu as des enfants qui écoutent, peut-être que tu fais pause maintenant.

    Si tu veux parler des “preservatives” dans la nourriture, on va dire “des conservateurs.”

    • Par exemple - il y a des conservateurs dans cette confiture? 

    Conservateur. C’est un bon mot très utile pour le supermarché.

    Okay pourquoi est-ce que je t’ai donné un avertissement pour ce mot-ci? Parce que nous,  les Anglophones, on a tendance à dire “Préservatif.” Right? We want to say that word because it sounds like “preservative…”

    Mais c’est pas le bon mot! Le mot “un préservatif” veut dire condom. Alors, une bonne erreur à éviter! On va plutôt utiliser le mot conservateur pour parler de la nourriture. 

    Un conservateur, oui?! 


    #12. D’accord, on y presque - 2 mots de plus! Numéro 12 - un store

    Si quelqu’un te dit “les stores sont fermés” ça  veut pas dire que les magasins sont fermés. 

    Les stores = blinds (sur les fenêtres)

    Les magasins = stores. 

    Donc oui, les stores, c’est à la maison.

    Si jamais tu vas en France en été quand il fait très très chaud (on dit que c’est la canicule), on ferme les stores pendant la journée pour éviter la chaleur à la maison

    Fermer les stores.   

    #13. Et finalement, notre dernier faux ami pour le niveau intermédiaire. C’est le mot  un stage. Un stage c’est pas pour l’opéra ni une pièce de théâtre. C’est pour les jeunes adultes et le premier travail qu’ils font. Un stage = an internship. Pour parler du “stage” on dit “la scène” 

    Pour parler du “stage” au théâtre, on dit “la scène”. 

    Voici des exemples avec la scène et le stage.

    •  Je pense que c’est un peu fou qu’il y ait tellement de stages non-payés aux États-Unis!

    • Les acteurs se jasaient sur scène avant le spectacle. 

    Alors ça y est mon ami! Maintenant c’est le moment de réviser tous les nouveaux mots qu’on a appris et les traductions: 

    1. Attendre: to wait for

    2. Assister: to attend (an event). Assister à quelque chose. 

    3. Le collège: in France this means “middle school”. In Québec, this means community college, usually referred to as “le cégep”

    4. L’université = 4 year college in Canada 

    5. La faculté ou la fac = university in France. Alors 3 mots différents: le collège, l’université, et la fac. 

    6. La chance = luck

    7. L’occasion = an opportunity to do something

    8. Digital: finger-related, les doigts, usually used with empreinte digitale. Finger prints

    9. Numérique: digital

    10. La librairie: bookstore

    11. La bibliothèque: library

    12. La location: rental

    13. L’emplacement ou l’endroit = place/location

    14. Un avertissement = a warning

    15. Une publicité (une pub) = an advertisement 

    16. Des conservateurs: preservatives pour la nourriture.

    17. Un préservatif: condom. Alors attention!

    18. Les stores: blinds

    19. Les magasins: stores, les magasins pour faire du shopping, les stores pour les fenêtres.

    20. Un stage: an internship

    21. La scène: a stage, like in a theater.


    Alors maintenant tu es prêt ou prête. Now with these 21 words, you’re ready to communicate with way less confusion in your conversation  and hopefully a lot more confidence! But if you’re anything like I was when learning French, you say “Okay Natalie, I got those 21 words and then tomorrow I might just forget them!”

    You’re not alone, mon ami.e. L anguage learning studies show it takes at least 7 times of seeing, hearing, reading or using a word before it sticks. So let’s get you working on learning these 21 words so that they stick for good. You can practice with the flashcards that I’ve made for you by scrolling up. Just type in your email address and I’ll send them your way!

    Bon, before I let you get on with your commute, your workout, cooking dinner or your dog walk, one more question for you mon ami: What’s ONE French topic that  you’re struggling with right now? It could be something like les faux amis that we learned about today, or another topic related to grammar, vocabulary, pronunciation or even French study habits. Could you let me know? What are you struggling with? Just send me a DM on Instagram, I’m just @elevatefrench there. In your DM, just  let me know what you’re struggling with and I just might make a new podcast episode about it!

    C’est tout pour aujourd’hui. It’s such an honor to be your French teacher! Bonne continuation et à la prochaine.

Episode #2: Intermediate Verlan Guide: From Lupin to Local French Conversation

  • Have you ever wondered why French people sometimes switch up the order of syllables? In this episode, you’ll learn about a specific type of French slang: le verlan.

    What is verlan? When do you use verlan? And when shouldn’t you use verlan?

    As an intermediate French learner, you’ll need to understand verlan so that you can consume more French media, such as Lupin on Netflix, as well as other French series, films, and music.

    As always, you’ll learn some vocabulary to talk about slang en français and you’ll listen to the lesson in French.

    Love this episode? Leave a review so that this podcast will help more intermediate learners like you!

  • The first time I landed in France, it felt like a whole new language hit me when I left the jet bridge. And the language was NOT the French that I was used to, but rather a mixed up version of syllables that I hadn’t been exposed to before living in France. It’s called le verlan and we’re going to uncover what it is, when to use it and when NOT to use it in today’s lesson. This is your key to understanding more French media like songs, shows, and movies!

    Bonjour et bienvenue! Welcome to the Let’s Speak French podcast. I’m your host, Dr. Natalie Amgott. Like you’re doing now, I learned French from scratch, but it wasn’t always easy! For years, I sounded like a textbook when I spoke French and I felt so nervous speaking with French speakers! 

    My mission is to help you overcome your French learning jitters with step-by-step lessons where we break down the structures, vocabulary, and cultural tidbits you’ll need to confidently speak French while traveling or working in France or Québec. Whether you’re an intermediate adult learner or feeling rusty with your high school French, you’re in the right place mon ami.e! C’est parti! 

    In today’s lesson, we’re going to talk about a particularly mystifying French phenomenon - le verlan. Although it might SOUND like a totally different language to you at first, I promise that by the end of this episode you’ll master the most common uses of French verlan! 

    As always, we’ll go through the vocabulary you need and the lesson en français

    You can follow along with the transcript and quiz for this episode at elevatefrench.com/2

    D’abord, un peu de vocabulaire: 

    1. L’argot - le langage informel (slang). Le verlan est un type d’argot.

    2. L’envers - the reverse. 

    3. Un cambrioleur est une personne qui vole, comme Lupin - a robber! 

    4. Branché. Ça veut dire que tu es cool. Tu es jeune. If you want to say that someone is hip, tu peux dire que cette personne est branchée. 

    5. Effrayant: qui fait peur! Un film d’horreur est effrayant, par exemple. 

    Maintenant que tu es confortable avec le vocabulaire, on va découvrir le verlan. Qu’est-ce que c’est? Quand est-ce qu’on l'utilise et quand est-ce qu’on ne l’utilise pas? 

    Donc, c’est quoi le verlan pour commencer? 

    Le verlan est un genre spécifique de l’argot français de France. Le verlan vient du mot “l’envers.” Donc, quand on utilise le verlan, il faut mettre à l’envers les syllabes. 

    Dans le passé, le verlan était utilisé par des cambrioleurs, comme Lupin! Mais maintenant ça s’utilise par la jeune génération en France. 

    Parfois, des gens disent que le verlan est comme le “pig latin” en anglais, mais je ne suis pas d’accord. On n'utilise pas de pig latin en anglais dans les conversations de tous les jours, mais en français le verlan s’entend tous les jours. 

    Alors, quand est-ce qu’on utilise le verlan? 

    Le verlan s’utilise en France. C’est commun de l’utiliser entre amis dans des contextes informels ou pour paraître plus jeune ou branché. 

    Et quand est-ce qu’on n'utilise pas le verlan? 

    Au Québec, il est possible qu’on reconnaisse le verlan grâce aux médias français comme les films et les chansons. Et il y a des personnes françaises qui habitent au Québec. Cependant, on n’utilise pas vraiment le verlan au Québec. 

    Mais en France, le verlan s’utilise plutôt dans des contextes informels. Donc ce ne serait pas le bon moment de l’utiliser dans une conversation formelle ou un entretien au travail par exemple. 

    D’accord, maintenant qu’on sait ce que c’est et quand l’utiliser, je vais te donner quelques exemples du verlan. Voici quelques exemples de verlan qu’on utilise tout le temps en France: 

    1. Chelou: ça vient du mot “louche.” On utilise chelou pour parler d’une personne ou d’une situation qui n’est pas confortable ou qui est effrayante. En anglais, on dit “creepy” ou “sketchy” Par exemple: Il est chelou, ce mec! 

    2. Ouf! C’est l’envers du mot “fou.” C’est une manière informelle de dire que quelque chose est fou.  C’est un truc de ouf!  Ça veut dire: C’est fou. C’est un truc de ouf! 

    3. Une meuf  C’est l’envers. C’est le verlan pour le mot la femme. C’est informel informel. J’ai parlé à la meuf à la réception. 

    4. Un keum - un mec. C’est encore plus informel! Tu connais ce keum? Tu connais cet homme? Mais on veut le dire de manière informelle. Tu connais ce mec? Et encore plus informel: Tu connais ce keum? 

    5. Cimer. C’est toi qui va deviner! Cimer. Qu’est-ce que ça veut dire? C’est l’envers de merci! Cimer. On l'utilise entre amis - cimer! 

    6. Relou. Puis, mon préféré. ça vient du mot “lourd”. Quand on dit “relou", ça veut dire que quelqu’un est énervant. En argot anglais, on dit souvent “You’re doing a lot” or “you’re doing too much.” En français, on peut dire “T’es relou, toi!” ou “il est relou, lui!” Oui? Tu es relou, toi!

    7. Teubé. Et puis on a le mot teubé. Ça vient du mot bête. Quand on utilise le verlan, ça veut dire que c’est encore plus bête. Par exemple, c’est une idée teubée! On peut l'utiliser pour faire référence aux personnes, aux situations, ou aux idées. Teubé. C’est comme bête. Teubé. 

    8. Un keuf. Puis on a un mot qui est très populaire en France, c’est un keuf. Un keuf. Ça vient d’un autre mot qui est utilisé dans l’argot français. C’est un flic. Alors un flic c’est l’argot normal pour le policier. Un policier est un flic. Un policier, formel. Un flic, informel. Et puis encore plus informel, un keuf. Ça c’est le verlan. Le keuf. 

    9. Zarbi. Puis, okay, écoute ce mot, zarbi. C’est l’envers de quel mot? C’est le mot bizarre. Alors, les gens de tous les âges utilisent celui-là. C’est trop zarbi! Ça veut dire, c’est bizarre!

    10. Et maintenant on va parler des phrases. Ce sont plutôt des expressions qui sont mises à l’envers. Par exemple.  Zyva. C’est le verlan de vas-y. Avec des amis par exemple, je pourrais te dire,  vas-y, ou zyva. Zyva c’est le verlan.

    11. Laisse béton. Et finalement. Laisse béton. C’est le verlan de laisse tomber! Laisse tomber c’est informel, ça veut dire forget it, never mind. Et si on veut être très informel, on peut dire “laisse béton!” 

    Donc on va revoir notre liste de verlan. On a appris aujourd’hui le mot chelou, creepy.

    Ouf, c’est comme fou.

    Une meuf, c’est une femme.

    Un keum, c’est comme un mec. 

    Je t’encourage à répéter.

    Cimer c’est merci. Cimer

    Relou. Ah t’es relou, toi! Par exemple.

    Un keuf pour parler très informellement d’un policier. 

    Zarbi. Zarbi. Bizarre!

    Zyva! Zyva! Ça veut dire vas-y. 

    Et puis laisse-béton, qui est laisse tomber. 

    Alors maintenant tu es prêt à utiliser le verlan dans ta prochaine conversation! Même si tu comptes pas l’utiliser dans ta conversation quotidienne, tu vas pouvoir comprendre les usages du verlan dans le français que tu écoutes! Par exemple, dans la série Lupin sur Netflix, on utilise souvent le verlan! Et je recommande cette série, j’adore.  

    Ça y est pour le verlan!

    To get the most out of this episode, I recommend you listen again with the transcript and then try your hand at the verlan quiz! You can access both the transcript and the verlan quiz at elevatefrench.com/episode2

    I’d love to know which verlan word is your favourite! Just send me a DM on Instagram or Facebook @elevatefrench to let me know which one is the most fun to you! 

    I hope you enjoyed your Let’s Speak French lesson and I can’t wait to have you back next week! Bonne journée et à la prochaine!

Episode #5: French Acronyms - Survival Guide for France and Québec

  • Ever heard of SMIC? SAMU? CDI? CDD?

    In today’s episode, we’re going to dive into a survival guide for the alphabet soup that is the French language.

    Understanding French acronyms is vital to increasing your listening comprehension and to engaging with the language and culture in France and in Québec.

    You’ll learn everyday French acronyms for the education system, transportation, work, wine, and beyond!

    For more step-by-step French lessons for intermediate learners, make sure to tap the Follow button for this podcast, Let’s Speak French!

    Feeling stumped with a specific intermediate French topic? Feel free to drop me a line and I’ll turn it into an episode! Let me know what you’re struggling with at

  • Bonjour et bienvenue! Welcome to Let’s Speak French! I’m your host, Dr. Natalie Amgott. Like you’re doing now, I learned French from scratch, but it wasn’t always easy! 

    My mission is to help you overcome your French learning jitters with step-by-step lessons where we break down the structures, vocabulary, and cultural tidbits you’ll need to confidently speak French while traveling or working in France or Québec. C’est parti! 

    Ever heard of SMIC? SAMU? CDI? CDD? In today’s episode, we’re going to dive into a survival guide for the alphabet soup that is the French language. Understanding these acronyms are vital to increasing your listening comprehension and to engaging with the language and culture in France and in Québec.

    So I’m sure you’re ready to jump in. But before we do, I have a question for you. Have you shared this podcast with a friend learning French yet? If not, could you do me a favor and send the link to this episode with a friend who’s learning French? My mission is to use the Let’s Speak French podcast to help as many  French learners as possible, so I’d be so grateful if you could help me out! 

    Commençons avec un peu de vocabulaire: 

    • Raccourcir: rendre plus court, devenir plus court. Par exemple, si tu lis un texte abrégé, il s’agit d’un texte qui a été raccourci. 

    • Susciter: provoquer un sentiment ou une idée. Par exemple, cette idée a suscité un débat entre les deux politiciens. 

    • Le patrimoine: l’héritage culturel. Par exemple, on parle souvent du patrimoine quand on parle du vin et du fromage en France. 

    • Toucher: Ce verbe a plusieurs sens, mais dans le contexte qu’on verra aujourd’hui, on parle de recevoir son salaire. On dit “toucher le salaire,” “toucher une petite fortune,” ou “toucher une bourse” (scholarship). 

    • Subventionner: payé par le gouvernement. Par exemple, en France il y a des logements qui sont subventionnés par l’État (par le gouvernement). 

    Maintenant, c’est quoi un acronyme? Un acronyme est une abréviation qui utilise des lettres pour raccourcir plusieurs mots. La France, pays de la langue et de la culture, est aussi un champion des acronymes. 

    Selon un article récent publié par le Wall Street Journal, et je cite l’article avec ma traduction, “Les acronymes suscitent régulièrement la moquerie dans une nation qui exalte ses grands écrivains et son patrimoine linguistique. Pourtant, leur prolifération continue, résistant aux efforts répétés pour les maîtriser.” 

    Même le président de la République, Emmanuel Macron, dit qu’il y a trop d’acronymes en France et que ça contribue à la confusion. La majorité des acronymes en France sont liés aux programmes du gouvernement, tels que la santé et l’éducation. 

    Donc, quels sont les acronymes les plus courants en France, de la naissance à la mort? 

    Commençons par l'éducation en France: 

    L'école primaire est divisée en cycles : CP, CE1, CE2, CM1 et CM2. 

    • CP - cours préparatoire - 1st grade

    • CE1 - cours élémentaire première année - 2nd grade

    • CE2 - cours élémentaire deuxième année - 3rd grade

    • CM1 - cours moyen première année - 4th grade

    • CM2 - cours moyenne deuxième année - 5th grade 

    Après ça, on n’utilise pas d’acronymes pour le reste d’école secondaire. 

    Ensuite, vous pourriez poursuivre des études supérieures, obtenir un BAC ou un BTS.

    Le BAC est plutôt une abréviation pour baccalauréat, le diplôme du lycée. 

    Le BTS est un brevet de technicien supérieur et c’est un programme technique de deux ans en France qu’on peut faire après le lycée.

    Puis on a le contexte de travail en France. 

    En France, vous pourriez obtenir un CDI ou un CDD, avec ou sans RTT.

    • Le CDI est un contrat à durée indéterminée. C'est-à-dire que c’est un travail avec un contrat permanent. 

    • Le CDD est un contrat à durée déterminée. Si tu as un CDD, ton contrat est temporaire.

    • La RTT est la réduction du temps de travail. En France, le maximum de travail par semaine est 35 heures. Dans certaines entreprises, on reçoit RTT si on doit travailler plus de 35 heures par semaine. En anglais, ce serait l’idée de PTO - on accumule des heures de vacances si on travaille trop pendant une semaine - ça a l’air génial, non? 

    Au travail, il est possible que vous touchiez le SMIC. Le SMIC est le salaire minimum interprofessionnel de croissance. C'est-à-dire, le salaire minimum. Et si tu te demandes, quel est le SMIC en France en ce moment? Au moment de l’enregistrement de ce balado, le SMIC est de 11 euros quatre-vingt-huit centimes par heure.  

    On parle également des smicards. Un smicard est une personne qui touche le SMIC. 

    Maintenant, explorons quelques acronymes que vous rencontrerez dans la vie de tous les jours en France.

    • SNCF: La Société nationale des chemins de fer français. C’est le groupe qui gère les trains en France. Ils sont souvent en grève! 

    • CB: Carte bancaire/carte bleue  - une carte de débit; une carte de crédit

    • HLM: Habitation à loyer modéré - des logements pas chers qui sont subventionnés par le gouvernement 

    • PACS: Pacte civil de solidarité - au lieu de se marier, on peut faire un PACS en France. Il s’agit d’un partenariat civil. Cet acronyme est même devenu un verbe comme se marier. On dit se pacser. Par exemple, mes deux amis Abigail et Mathieu se sont pacsés. 

    • SAMU: Secours d’aide médicale d’urgence - on appelle le SAMU quand il y a une urgence

    • AOC: Appellation d’origine contrôlée - un terme utilisé pour parler du vin en France. 

    En France et au Québec, on utilise les quatre acronymes suivants: 

    • TGV: train à grande vitesse. Par exemple, le gouvernement canadien vient d’annoncer un TGV qui sera construit entre Toronto et Québec

    • ONG: Organisation non gouvernementale. En anglais, on dit NGO. En français, on dit ONG.  

    • PDG: Président-directeur général. La personne qui gère une entreprise. En anglais on dit CEO.

    • JO: Jeux olympiques


    Et pour le Québec, voici 5 acronymes que tu vas souvent utiliser dans tes conversations. 

    • Le Cégep: Collège d’enseignement général et professionnel: pas d’équivalent hors du Québec. Un peu comme “community college,” ce sont les deux premières années d’étude après le lycée. 

    • SAQ: Société des alcools du Québec - c’est là où tu iras pour acheter du vin et des boissons alcoolisées

    • SÉPAQ: Société des établissements de plein air du Québec. L’organisation qui gère les parcs provinciaux au Québec. 

    • HAE & HNE: Heure avancée de l’Est; heure normale de l’Est. C’est l’heure de Montréal, Toronto, et de New York (Eastern Time). Ces acronymes sont utilisés pour indiquer le changement d'heure en été et en hiver.

    Une dernière pensée

    Bien que les acronymes français puissent être déroutants, ils font partie intégrante de la vie quotidienne en France et au Québec! En apprenant quelques acronymes clés, vous pourrez naviguer dans la bureaucratie française avec plus de facilité.

    You did it! Now you’re so much more prepared to talk about work, schooling, transportation, and wine in France and in Québec with these 24 acronyms. Here are your action steps to get used to these 24 acronyms: 

    1. Download this episode and check out the transcript. Studies show that Reading while Listening, or RWL, helps you with vocabulary recognition. So it will enhance the likelihood that you remember these new acronyms if you can listen again while reading. 

    2. Check out the alphabet soup quiz above to help you make sense of these 24 acronyms!

    Lastly, if you learned something new today, could you go ahead and leave a rating and review? Merci d’écouter! It is an honor to be your French teacher. Bonne semaine et à la prochaine!

Episode #7: Use these Five Tricky Verbs Without Confusion

  • When should you use retourner, rendre, rentrer, revenir, and renvoyer in your Intermediate French?

    These 5 verbs all mean something similar to “return” in English, but have different meanings and uses in French.

    Learn when to use each verb without confusion during today’s lesson!

    Your next steps:

    1. Take the Return Verbs Quiz and check out the transcript for this lesson.

    2. Make sure to tap the “Follow” button where you’re listening to this podcast so that you’ll never miss a lesson!

    Want more bite-sized French lessons? Subscribe to Dr. Nat’s weekly newsletter lessons or follow her on Instagram or Facebook!

  • When I was learning French, I can’t tell you how many times I mixed up the RE verbs in French. I don’t mean verbs that end in -RE, but rather the verbs starting in RE, especially the handful that all mean something related to RETURN in English: 

    • Rentrer

    • Revenir

    • Retourner

    • Rendre

    • Renvoyer  

    Let’s clear it up once and for all in this week’s episode! I’ve been having an absolute blast making the Let’s Speak French! podcast and honestly, I wish I would have started sooner! I can’t believe we’re already on episode 7. 
     I’m so glad you’re here. 

    Now listen, if you love this podcast, would you mind sharing it with some of your French learning friends? My goal is to get this podcast out there to as many French learners as possible to help them speak more French with ease, and I think this episode is a great example of doing so. So maybe grab this episode and send it to a friend who might want to up their French skills before the end of the year. 

    D’accord, in today’s lesson we’re going to dive into a group of verbs that trick up French learners because they sound similar but have slightly different meanings. rentrer, revenir, retourner, rendre, et renvoyer. To get the most out of this lesson’s French transcript and the Return Verbs Quiz, check them out on this page!

    D’abord, un peu de vocabulaire: 

    1. Un substantif: un mot grammatical qui est une personne, un endroit, un objet ou une idée. 

    2. Un emplacement est un endroit, un lieu, ou une place selon le contexte. 

    3. Actuel. C’est un faux ami! It sounds like “actual” in English, but that’s not it. Ça veut dire current

    4. L’adverbe est actuellement qui veut dire maintenant

    5. Une tâche: ce mot a plusieurs sens. Dans cet épisode, le mot tâche veut dire une activité, comme le mot task en anglais. Ce mot veut dire également freckle et stain

    Et maintenant tu es prêt pour la leçon. 

    Quand j’apprenais le français, je peux pas te dire combien de fois j’ai confondu les verbes en -RE en français. Je ne parle pas des verbes qui terminent en -RE, mais plutôt des verbes qui commencent en -RE, en particulier ceux qui signifient tous quelque chose en rapport avec le mot “Return” en anglais: rentrer, revenir, retourner, rendre, renvoyer. 

    1. Commençons par le verbe rentrer. On utilise ce verbe pour parler de rentrer à la maison, ou rentrer à l’intérieur: to go back home; to get home; to go home. 

    Ce mot est souvent accompagné par “chez moi,” “à la maison,” ou “chez nous” pour signifier que tu rentres chez toi. Par exemple, Je rentre chez moi à 19h00 ce soir. 

    Il y a aussi un substantif, la rentrée. Quand on utilise ce nom, il s’agit du mois de septembre quand les enfants commencent l’école. Alors, en général, on souhaite “Bonne rentrée” aux enfants et aux étudiants universitaires quand ils recommencent l’année scolaire. 

    2.    Deuxièmement, on a le verbe “revenir.” Qu’est-ce que ça veut dire? Revenir veut dire to come back to your current location. Il s’agit de revenir à l’endroit où tu es présentement, quel que soit l’emplacement actuel de la personne à qui tu parles.

    Par exemple, chez le médecin, l’infirmière va peut-être te dire “Le médecin revient bientôt, ne vous inquiétez pas!”

    3. Bon, si on utilise “revenir” pour “revenir” à l’endroit où tu es maintenant, quel mot est-ce qu’on utilise pour un endroit où tu étais dans le passé, mais tu n’es plus là? Dans ce cas, on va utiliser le mot retourner. On utilise ce mot pour returning to the place you were before. On retourne dans un endroit qu’on a déjà visité. Ce n’est pas l’endroit où tu te trouves présentement. 

    Par exemple, et c’est vrai cet exemple-là! J’ai rencontré mon amoureux à Chicoutimi en 2014. On y est retournés cet été et on s’est fiancés! 

    Le contexte est important ici, je ne suis pas actuellement à Chicoutimi. 

    4. Donc, on a parlé des verbes qu’on utilise pour les personnes. Pour les personnes, on utilise rentrer à la maison, revenir là où tu es maintenant, et retourner à un endroit où tu étais avant. Maintenant, parlons des objets. 

    Le verbe rendre s’utilise pour donner en retour ce qui a déjà été pris ou reçu. 

    On rend les livres à la bibliothèque après les avoir lus. 

    Il y a aussi des expressions fixes avec le verbe rendre. 

    • Rendre service à quelqu’un veut dire lui être utile ou l’aider avec une tâche. 

    • Rendre la politesse à quelqu’un: aider quelqu’un après que cette personne t'a aidé.

    • Rendre + quelqu’un + adjectif = to make someone + adjectif

    Par exemple: 

    • Tu ne veux pas le rendre jaloux

    • Cette nouvelle me rend vraiment triste. 

    5. Et finalement, dans la famille de ces verbes, on a le verbe renvoyer. Quand on parle d’une chose, on parle d’envoyer quelque chose pour retourner ce qu’on a reçu. On renvoie par courrier ou par mail. 

    Si on parle d’une personne, le verbe renvoyer veut dire virer, licencier un employé. Ton patron te dit “On va te renvoyer,” et puis tu ne travailles plus dans cet endroit. To fire someone

    Un exemple de chaque cas

    D’abord avec une chose

    Le client a renvoyé le produit défectueux au magasin pour un remboursement. 

    Et maintenant avec une personne: 

    Son patron l’a renvoyé parce qu’il n’y avait pas assez de fonds pour son poste. 

    Alors, ça y est. On fait un petit résumé, mais version quiz! Je vais te donner une phrase, et tu vas me dire si je devrais utiliser retourner, revenir, rentrer, renvoyer, ou rendre. Je vais lire la phrase et te donner un instant à y réfléchir avant de te donner la réponse. 

    1. Le professeur m’a demandé de _______ mes devoirs avant la fin de la semaine. 

    Est-ce qu’on doit dire retourner, revenir, rentrer, renvoyer, ou rendre? 

    On dit “rendre” les devoirs. On utilise souvent ce verbe avec les dates d’échéance. 

    2. Après avoir fini sa réunion dans la cantine, il ______ au bureau pour récupérer des documents. 

    Quel verbe devrait-on utiliser? 

    On va dire, il est retourné au bureau. Il n’est pas au bureau maintenant, donc on doit dire retourner. 

    3. J’ai acheté des chaussures en ligne, mais elles sont trop grandes. Je vais les ______. 

    Quel verbe est-ce qu’on utilise ici? 

    On doit dire “renvoyer” parce qu’on envoie une chose qu’on a déjà reçue. On a commandé des chaussures et on va les renvoyer.

    Et bon on a deux questions de plus!

    4. Il fait déjà nuit. Il est temps de _____ à la maison.

     Dit-on retourner, rentrer, revenir, rendre, ou renvoyer? 

    On dit rentrer à la maison. 

    5. Et finalement: Quand est-ce que tu vas _______ me voir? 

    On dit revenir parce que je suis chez moi et je veux que tu me rejoignes ici. 

    D’acc, maintenant c’est à toi de faire un quiz à l’écrit avec plus de questions! Tu pourras le passer autant de fois dont tu as besoin.

    To get more practice and take the Return Verbs Quiz, scroll up! In this quiz, you’ll get the chance to put these verbs into context. Not only will you choose which verb to use, you’ll also need to decide which tense to put it in and you’ll get practice conjugating it. Check it out and let me know how you did! Just drop me a line at natalie@elevatefrench.com. I love hearing from you! 

    Finalement, have you given this show a rating or written a review yet? Could you take a second to do that where you’re listening? It helps more intermediate French learners to find me in their French learning process! 

    As always, it is an honor to be your French teacher. Bonne continuation et à la semaine prochaine!

French Grammar

Episode #15: Irregular Verb Boot Camp - The Refresher You Need

  • How to conjugate the most common irregular verbs in the present, passé composé, imparfait, futur, conditionnel, and subjonctif.

    Your action steps:

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    Classes start soon and only open for enrollment twice per year!

  • Ever get into the middle of a French conversation then you totally freeze up because you forgot how to conjugate that irregular verb? This sounds SO specific, but if you’re anything like I was as an intermediate learner, this probably happens to you all the time. Irregular verbs are important because they’re often the verbs that we use way more frequently than any given regular verb. 

    Today we’re going to irregular verb boot camp! We’re going to break down how to conjugate the 5 MVPs of irregular verbs in ALL of the verb tenses. These irregular verb MVPs are être, avoir, aller, faire, and savoir. And if you’re more of a rusty beginner? Take the tenses that you know and focus on those today! 

    Linguistic studies show that we have to see, hear, or say something new AT LEAST 7 times before it even starts to stick a little bit. So by the end of this episode, challenge yourself to repeat each conjugation at least seven times aloud. It’s scientifically proven to help new forms stick!

    If you’re tired of pausing mid-conversation to figure out irregular verbs or just want to speak French with confidence, The Intermediate French Class is your next step. Doors are open now, but only for a limited time! Stay tuned for all the details at the end of this episode.

    Alors, c’est parti. Comme d’habitude, on va commencer avec un peu de vocabulaire qui t'aidera à comprendre cette leçon. Puis, on verra notre BOOT CAMP!

    Vocabulaire

    Une formation intensive: boot camp (cours ) 

    Une racine

    Une terminaison

    chuter

    D’accord, maintenant tu es prêt pour la formation intensive! On verra 5 verbes irréguliers dans tous les temps verbaux qu’on utilise tous les jours. 

    On commence bien sûr avec notre vieil ami, le verbe être, qui veut dire to be

    Au présent, on dit Je suis, tu es, il est, nous sommes, vous êtes, ils sont. 

    Par exemple, Moi, c’est Natalie! Un usage du verbe être avec “c’est” 

    À l’imparfait, le verbe être est aussi irrégulier. On dit j’étais, tu étais, il était, nous étions, vous étiez, ils étaient. 

    Par exemple, quand tu étais jeune, tu aimais faire des biscuits avec ta grand-mère. 

    Au passé composé, le participe passé est été. On dit “j’ai été”, tu as été, il a été, vous avez été, nous avons été, et elles ont été. 


    Comme rappel, pour le passé composé, on utilise le verbe auxiliaire (être ou avoir) plus le participe passé. Si tu veux en savoir plus sur les conjugaisons générales pour le passé composé, je recommande que tu écoutes l’épisode #8: Why Passé Composé v Imparfait is Still hard (+ How to Fix It) 

    Au futur simple, le verbe est encore irrégulier. On dit je serai, tu seras, il sera, nous serons, vous serez, ils seront. 

    Et au conditionnel, comme d’habitude, on utilise la même racine qu’au futur simple. On dit Je serais, tu serais, il serait, nous serions, vous seriez, ils seraient. I would be, you would be, he would be, etc. 

    Et finalement, au subjonctif on dit Je sois, tu sois, il soit, nous soyons, vous soyez, ils soient.

    Par exemple, il faut que vous soyez à l’heure pour l’entretien.

    Phew, ça y est pour le verbe être! Maintenant voyons l’autre verbe le plus irrégulier, AVOIR. 

    Vous connaissez déjà les conjugaisons au présent, j’imagine, mais on va les réviser quand même! J’ai, tu as, il a, nous avons, vous avez, ils ont. 

    Et puis pour l’imparfait. En fait, le verbe AVOIR n’est pas irrégulier à l’imparfait! On suit les règles. On commence avec le NOUS au présent → nous avons. Puis on chute le -ONS et on ajoute les terminaisons de l’imparfait: 

    J’avais, tu avais, il avait, nous avions, vous aviez, ils avaient - ça y est!

    Et pour le passé composé, le participe passé est eu. J’ai eu, tu as eu, il a eu, nous avons eu, vous avez eu, ils ont eu. 

    Pour le futur simple, la racine irrégulière est AUR → j’aurai, tu auras, il aura, nous aurons, vous aurez, elles auront. 

    Et la même racine pour le conditionnel → J’aurais, tu aurais, il aurait, nous aurions, vous auriez, ils auraient. 

    Et finalement pour le subjonctif, attention à la prononciation ici! On a le son A. j’aie, tu aies, il ait, nous ayons, vous ayez, ils aient. Un changement difficile d’orthographe ici aussi 

    Ça y est? Oublie pas de répéter les verbes à l’oral pour t’aider à les souvenir. 

    Maintenant on continue avec notre formation intensive! On repart pour notre troisième verbe - ALLER. 

    Au présent on dit, je vais, tu vas, il va, nous allons, vous allez, ils vont. 

    Et attention que cette conjugaison est très importante parce que vous pouvez l’utiliser pour parler du futur: je vais partir; tu vas travailler; il va marcher etc

    Et à l’imparfait, en fait c’est régulier. Donc on suit les règles de l’imparfait: Nous ALLONS. ON chute le ONS et on ajoute nos terminaisons pour l’imparfait: J’allais, tu allais, il allait, nous allions, vous alliez, elles allaient - voilà! 

    Au passé composé, on va utiliser le verbe auxiliaire ÊTRE: je suis allé, tu es allé, il est allé, nous sommes allés, vous êtes allés, elles sont allées. Attention si tu écris, il faut faire l’accord - c’est à dire, il est nécessaire d’ajouter le E féminin et/ou le S pluriel. 

    Pour le futur simple et le conditionnel, la racine est IR. Au futur, on dit, j’irai, tu iras, il ira, nous irons, vous irez, elles iront.

    Et au conditionnel, j’irais, tu irais, elle irait, nous irions, vous iriez, ils iraient. 

    Finalement, au subjonctif, écoute bien la prononciation AILLE. Un peu comme le mot “eye” en anglais. Il faut que j’aille, il faut que tu ailles, il faut qu’il aille, il faut que nous allions, il faut que vous alliez, il faut qu’elles aillent. Attention, c’est une prononciation différente du verbe AVOIR au subjonctif. Et si tu n’as pas encore appris le subjonctif, pas de soucis! Tu le verras plus tard. 

    D’accord, il nous reste deux verbes de plus! Continuons avec le verbe FAIRE.

    Au présent, on dit, je fais, tu fais, il fait, nous faisons, vous faites, ils font. 

    Et à l’imparfait, encore une fois c’est régulier. On commence avec le NOUS au présent - nous faisons. On chute le ONS et on ajoute les terminaisons à l’imparfait: Je faisais, tu faisais, elle faisait, nous faisions, vous faisiez, ils faisaient. 

    Puis au passé composé, le participe passé est FAIT → J’ai fait, tu as fait, il a fait, nous avons fait, vous avez fait, elles ont fait. Ça y est!

    Pour le futur simple et le conditionnel, la racine est F-E-R → FER. Au futur, on dit je ferai, tu feras, elle fera, nous ferons, vous ferez, elles feront.

    Et au conditionnel je ferais, tu ferais, il ferait, nous ferions, vous feriez, elles feraient.

    Et finalement pour le subjonctif: fasse! C’est amusant à dire - il faut que je fasse, il faut que tu fasses, il faut qu’elle fasse, il faut que nous fassions, il faut que vous fassiez, il faut qu’elles fassent.

    Ça y est, mon ami! Il nous reste un verbe de plus. C’est le verbe SAVOIR. 

    Au présent, on dit je sais, tu sais, il sait, nous savons, vous savez, ils savent.

    À l’imparfait, encore une fois c’est régulier. Donc on commence avec le NOUS au présent - nous savons. On chute le ONS et on ajoute les terminaisons de l’imparfait → je savais, tu savais, il savait, nous savions, vous saviez, ils savaient. 

    Et au passé composé? Le participe passé irrégulier est SU → j’ai su, tu as su, elle a su, nous avons su, vous avez su, ils ont su. Attention - the meaning changes in the passé composé. Je sais = I know. J’ai su = I found out! 

    Pour le futur simple et le conditionnel, on va encore pratiquer notre joli son de R en français avec la racine de SAVOIR – > SAUR. Au futur, je saurai, tu sauras, il saura, nous saurons, vous saurez, ils sauront

    Et au conditionnel - je saurais, tu saurais, il saurait, nous saurions, vous sauriez, ils sauraient

    Et finalement, au subjonctif: SACHE, j’adore dire ça, c’est le fun! Il faut que je sache, il faut que tu saches, il faut qu’on sache, il faut que nous sachions, il faut que vous sachiez, il faut qu’ils sachent. 

    Bravo, tu as survécu au boot camp! Remember, mastery doesn’t happen overnight, but every bit of practice brings you closer to speaking confidently and naturally. Rather use this lesson as a reminder of what you need to review. Maybe the present and imparfait felt easy,  but the others felt hard or new. Your next step is try coming up with a sentence for each verb in each tense, it’ll really help you solidify the conjugations. 

    If you want step-by-step lessons on exactly how and when to use these verbs, and how to actually speak with them without having to contort your face like that lady in the meme with all the numbers and math, I’m so happy to invite you to The Intermediate French Class! Doors are open for enrollment for a limited time. After 10 weeks, you’ll feel confident with when and how to talk about the future, the conditional, and your hopes, wants, needs, and emotions (the subjunctive!). So to take the confusion out of learning on your own, check the link in the show notes to get signed up or head to elevatefrench.com/groupclasses. This is your key to making tangible progress in your French speaking this year! 

    And if you’re feeling like you could use a review of all of les bases, I’ve got you covered! You can sign up for Beginner French Foundations Reboot to get a refresh on all the beginner level grammar and skills in order to communicate with ease in travel scenarios and when talking about your preferences, routine, friends & family. 

    Whichever class you choose, I can’t wait to hear your voice each week and to give you personalized feedback and encouragement each week as you learn! This is the last time these classes will open up for 9 months, so make sure to say OUI to your French goals and pick the level that’s right for you at elevatefrench.com/groupclasses 

    As always, it’s an honor to be your French teacher. Bonne continuation et à la prochaine! 

Episode #24: How to Determine if French Words are Masculine or Feminine

  • Is a French word really feminine if it ends in -E? In this episode, we’re busting that myth and breaking down 11 essential rules to help you confidently determine if a French word is masculine or feminine (without just guessing!).

    🔹 Learn the most common endings for masculine vs. feminine words

    🔹 Discover key exceptions you need to know

    🔹 Get a step-by-step strategy to memorize these rules easily

    📖 Access the free guide and transcript for this lesson.

  • How to Determine if a French Word is Masculine or Feminine

    Did you ever learn the rule “If it ends in -E, it’s feminine?.” 

    But then, you run into words like le problème, le silence, or le musée—and suddenly, that rule doesn’t seem so reliable.

    For whatever reason, this fake rule is still being taught as the end all be all, and that’s what’s leading to your confusion about whether you need to use LE or LA or UN or UNE.

    It wasn’t until my Master’s in French linguistics that I finally learned that the gender of French words is generally based on the ending and that if you memorize some rules and exceptions, it’ll help you to nail French gender over 90% of the time. 

    So, If you’ve ever felt frustrated trying to memorize the gender of French words, you’re in the right place. 

    Today, we’re diving into 11 essential rules that will help you more confidently determine if a French word is masculine or feminine. So you don’t need to keep guessing at random and hoping for the best! 

    Here’s how this works: in a moment, we’ll dive into some vocab that will be helpful to understand the lesson. Then the lesson on masculine vs. feminine rules will be en français. I always recommend that you follow along with the French transcript. If you’re driving or at the gym, pas de problème. You can check out the transcript later to reinforce what you’ll learn. Make sure to scroll up gain access to the PDF guide -11 Rules to Determine if French Words are Masculine or Feminine guide that accompanies this episode. 

    Commençons avec un peu de vocabulaire:
    1. Le genre:
    c’est le mot pour “gender” en français. On l’utilise pour parler des personnes et du genre grammatical: LE livre est masculin et LA tête est féminine. 

    And if you want to learn about all the other uses of “genre,” as a filler word, make sure to add this episode to your queue.

    2. Les langues romanes: le français, l’italien, l’espagnol, le portugais et le roumain sont des langues romanes

    3. Le bricolage: c’est le fait de “bricoler” ou DIY - to fix or tinker

    4. Le réalisateur: c’est la personne qui dirige la création d’un film. Director

    5. La pression: pressure, c’est aussi un type de boisson - draft beer

    Ok, c’est parti pour la leçon! Comme tu le sais déjà, en français tous les noms ont un genre: masculin ou féminin. C’est le cas pour toutes les langues romanes, en fait! Et la bonne nouvelle, c’est qu’il existe des règles pour nous aider à déterminer si un nom est masculin ou féminin. 

    En général, la terminaison (ending) du mot est ce qui détermine si un mot est masculin ou féminin. Et si on apprend les terminaisons qui sont typiquement masculines ou féminines, c’est la première étape pour nous aider avec les genres en français. La deuxième étape est d’apprendre les exceptions à la règle, parce qu’on sait en français qu’il y a toujours des exceptions! De cette manière, vous allez maîtriser d’une manière systématique les règles du genre pour déterminer si un nom est masculin ou féminin. 

     On commence avec les règles pour les mots masculins !

    Règles pour les noms masculins :

    1️⃣ Les mots qui terminent en -AGE sont masculins Exemples :

    • le mariage 

    • le village 

    • le bricolage 

    •  Exceptions : la plage, la page, l’image.

    2️⃣ Les mots en -TEUR sont masculins

    • le chanteur 

    • le menteur 

    • le réalisateur
      La version féminine prend souvent -TEUSE ou -TRICE (la chanteuse, la menteuse).

    3️⃣ Les mots en -ISME sont masculins

    • le tourisme 

    • le capitalisme 

    • Le socialisme

    Note que ces mots sont très similaires en anglais. 

    4️⃣ Les mots en -EAU sont masculins

    • l’oiseau 

    • le niveau
      Exception : l’eau (water) est féminine !

    5️⃣ Les mots en -ÈGE sont masculins

    • le privilège

    • le collège (la définition de ce mot dépend du contexte! Tu peux en savoir plus en écoutant l’épisode 20)
      Exception : La Norvège (Norway). Pourquoi? Parce que les pays qui terminent en -E sont féminins.

    6️⃣ Les mots qui ne finissent PAS en -E, -TION, -SION ou -SON sont souvent masculins Exemple :

    • le soleil 

    • le secours 

    📌 Règles pour les noms féminins :

    7️⃣ Les mots en -TION et -SION sont TOUJOURS féminins

    • la population 

    • l’émotion 

    • La nation

    • La pression

    La bonne nouvelle ici est que les mots qui terminent en -TION sont typiquement les mêmes mots en anglais! Deuxième bonne nouvelle c’est que cette règle s’applique tout le temps! 

    8️⃣ Les mots en -ITÉ sont féminins

    • l’amitié 

    • la mentalité 

    • La personnalité 

    9️⃣ Les mots en -TURE sont féminins

    • la structure

    • L’ouverture

    • La couverture

    🔟 Les mots en -GIE sont féminins

    • la biologie

    • la technologie 

    • La bougie

    1️⃣1️⃣ Les mots en -ENCE et -ANCE sont féminins

    • la chance 

    • l’intelligence 

    • La connaissance

    Exception: LE silence

    Bonus : Les mots en -SON… ça dépend !

    • Féminins : la maison, la leçon, la chanson.

    • Masculins : le poisson, le poison, le glaçon.

    Et parlons aussi des pays, comment est-ce qu’on détermine si un pays est masculin ou féminin? C’est BEAUCOUP plus facile heureusement! 

    Comme on l’a vu avec la Norvège, les pays, régions, états et provinces qui terminent en -E sont féminins: La France, La Pennsylvanie, La Colombie Britannique, l’Europe

    Les pays, états, et provinces qui terminent pas en -E sont masculins: le Canada, l’Alberta, le Nevada, etc. 

    Et bien sûr, on a quelques exceptions pour les pays, mais t’inquiète pas. Il n’y en a pas trop! 

    Ces pays terminent en -E, mais ils sont masculins. On dit: Le Mexique, Le Cambodge, le Mozambique, le Zimbabwe, le Belize. 

    Ça y est! Now you have 11 essential rules to help you figure out if a word is masculine or feminine in French. Learning these patterns will save you a ton of guesswork. 

    Here’s how I recommend that you go about learning these: Peel off one rule per day and its exceptions. Write them down on a sticky note and put it on your computer, your mirror, or desk, somewhere you’re going to see it multiple times a day. Then practice saying those words WITH the article:

    So if you start today with the words ending in -AGE, you can practice saying some masculine words with -AGE. Remember to include the article (le marriage, le bricolage) and the exceptions (la plage, la page). If you start with one rule today and go down the list, you’ll finish learning these rules in 11 days. Then, as you go you’ll learn more exceptions and you can add these to your rule list. 

    To keep track of all these rules and check them off as you’ve learned them, I’ve put together a free guide called “11 Rules to Determine if French Words Are Masculine or Feminine”— you can download it at the top of the page. There’s where you’ll find a full list of words for each rule. 

    As always, it’s an honour to be your French teacher and to help you master the exceptions and the exceptions to the exceptions of this beautiful language. Bonne continuation et à la prochaine!

Episode #8: Why Passé Composé v Imparfait is Still Hard (+ How to Fix It) 

  • Why is the passé composé vs. the imparfait still hard?

    Today we tackle 3 reasons why your textbook or language learning app is slowing down your understanding of the passé composé vs. imparfait at the intermediate level.

    This lesson also coincides with the launch of my brand new workshop: Master the Past in French!

    To simplify the passé composé vs imparfait and finally master them once and for all, head to elevatefrench.com/past.

    I can’t wait to see you at the workshop!

    Access the transcript for this lesson at elevatefrench.com/episode8

    Got a question about the workshop? Send it to Natalie at natalie@evevatefrench.com

  • Why do we say “Je suis allé.e,” but “J’ai mangé?” and when do you use “Je prenais” vs. “J’ai pris”? As an intermediate French learner, you’ve probably heard of the two verb forms we use most commonly in the past – le passé composé et l’imparfait. Today we’re tackling your frustrations. Specifically, three reasons why the passé composé vs. l’imparfait still feels tough and how it’s probably your textbook’s (or learning app’s) fault. 

    Maybe you’re already acing speaking in the past in French, or maybe you’re still working your way through the conjugations before figuring out when to use the passé compose versus the imparfait. 

    Even if you’re at the B1 or B2 intermediate levels, my hunch is that you still sometimes hesitate when you speak in the past. Maybe it feels like you have to go on a hunt for that irregular verb form in the filing cabinets of your brain. Or maybe you’re hesitating when you run through everything you learned in high school about when to use the passé composé and the imparfait.

    In today’s lesson, we’re going to dive into three methods that textbooks and language learning apps get wrong when it comes to the passé composé and the imparfait. And these three methods or problems explain why you’re still sometimes unsure if you should say J’avais or J’ai eu… It’s not  you, it’s the textbook or app

    To get the most out of this lesson and for a special LIVE opportunity to practice speaking in the past with the passé composé and imparfait, you’re in the right place! This is my most popular and most requested event, and it’s only open for a few days, so you’ll definitely want to get your hands on it!

    Donc, c’est parti! Comme d’hab, on va commencer  avec un peu de vocabulaire pour mieux comprendre cette leçon. Puis, on verra les trois erreurs que font les manuels avec le passé composé et l’imparfait! 

     

    Vocabulaire

    • La charge cognitive: C’est une théorie développée par John Sweller et Fred Paas qui nous dit qu’on a une certaine capacité de stockage d’informations et quand on apprend quelque chose de nouveau, il n’y a pas toujours de place, selon la mémoire de travail. Note qu’on dit LA charge, c’est féminin.

    • La mémoire de travail: Working memory. Attention, la mémoire veut dire “memory” et LE mémoire veut dire une thèse que tu écris à l’université ou pendant un master, par exemple. 

    • C’est vraiment nul: C’est pas bon, c’est terrible, c’est bête. Le mot “nul” est informel. 

    • Un atelier: un événement où tu peux apprendre quelque chose de nouveau. A workshop. 

    • FLE: Un acronyme que tu entendras souvent! FLE = Français langue étrangère. Et si tu veux apprendre plus d’acronymes comme ça en français, tu pourras écouter épisode #5

    D’accord, maintenant que tu comprends un peu de vocabulaire, on va le voir en contexte dans cette leçon.

    Mais d’abord, une petite histoire.

    Quand j’apprenais le français, j’avais vraiment du mal avec le passé composé vs l’imparfait. J’avais appris toutes les conjugaisons, mais je ne comprenais pas quand utiliser le passé composé et l’imparfait. Ma prof était incroyable (Dédicace à Madame Doucet!), mais c’était une locutrice native qui venait du Québec. Comme ça, elle ne comprenait pas nécessairement la mentalité des ados anglophones qui apprenaient la grammaire française.

    Pour nous enseigner la différence entre ces deux formes (le passé composé et l’imparfait), elle utilisait notre manuel de français (Discovering French – je recommande pas vraiment!). C’est pas la faute de Mme Doucet, pas du tout, mais plutôt la faute des manuels de français qui, à mon avis linguiste, explique mal l’usage du passé composé vs l’imparfait. 

    Personnellement, j’ai finalement appris toutes les différences un peu plus tard, à l’université. J’avais déjà le niveau B2 quand j’ai enfin saisi toutes les nuances. Alors, pourquoi est-ce qu’il m’a fallu des années pour maîtriser le passé composé et l’imparfait, et pourquoi est-ce que ça te prend du temps aussi? 

    Pour en savoir plus, j’ai fait de la recherche. Je voulais découvrir les manières les plus communes d’enseigner le passé composé et l’imparfait dans les manuels et dans les applis linguistiques. Et donc voici les 3 problèmes que j’ai trouvés, à mon avis en tant que linguiste. 

    Le premier défi c’est que les manuels de français te montrent le passé composé avant de te montrer l’imparfait. Pour ma part, je n’enseigne pas comme ça. Dans mon cours Beyond Bonjour : French Foundations Reboot, on apprend l’imparfait avant le passé composé.

    Pourquoi? Bon, d’abord les usages de l’imparfait sont assez simples d’expliquer si tu les apprends en premier. C’est plus facile de prendre un nouveau départ en recommençant avec l’imparfait.

     Si tu apprends l’imparfait d’abord, tu sais que l’imparfait s'utilise pour parler des habitudes, des routines, des actions continues, des descriptions générales, et des informations complémentaires. 

    Ou comme j’aime dire, quand tu racontes une histoire, tu commences avec tous les détails qui ne sont pas super importants pour planter le décor. On prend mon film préféré, Serendipity, comme exemple. C’est pas un film francophone, mais c’est presque Noël, donc on va parler de ce film.

    Le film débute avec un travelling de l’horizon de New York et une chanson de Louis Armstrong. Il y a le générique sur l’écran et de jolies vues de la ville. Si je voulais décrire tout ce début du film au passé, j’utiliserais l’imparfait. 

    Il faisait beau à New York. Le soleil brillait. C’était le 24 décembre. Deux jeunes étrangers cherchaient le cadeau parfait pour leurs conjoints. 

    J’insiste encore sur le fait qu’il vaut mieux apprendre l’imparfait avant le passé composé. Cette fois pour une deuxième raison. C’est parce qu’il y a BEAUCOUP moins d’irréguliers pour l’imparfait. Il y un seul verbe irrégulier à l’imparfait et c’est le verbe être. Au lieu de formuler la racine avec le verbe au présent, pour le verbe être, on utilise la racine ÉT. J’étais, tu étais, il était, nous étions, vous étiez, ils étaient.

    Dans le contexte de recherche sur l’apprentissage de langues, on parle souvent de la charge cognitive. 

    Apprendre le passé composé avant l'imparfait est souvent une charge cognitive trop forte parce qu’il y a tellement d’irréguliers et d’exceptions au passé composé. Si tu commences avec le passé composé, tu risques de te sentir trop dépassé parce que ta mémoire de travail n’a pas le temps ni de place pour procéder toutes ces règles.

       Alors, si tu commences ou tu recommences tes études du passé composé et l’imparfait, c’est une bonne idée de te concentrer sur l’imparfait d’abord. Essaie de maîtriser les conjugaisons, puis on pourra aborder le PC.

     Bon, quelle est la deuxième erreur que font les manuels de français? C’est de t’enseigner le dreaded House of Être. Si tu connais pas le « house of être, » c’est super parce que je pense que c’est tellement déroutant pour les apprenants. 

    Mais enfin, c’est quoi the house of être? Tu sais peut-être déjà que pour le passé composé il y a deux parties : le verbe auxiliaire et le participe passé. Pour le verbe auxiliaire, il y a deux options – être et avoir. 

    Typiquement, les manuels t’enseignent les verbes qui prennent avoir puis les verbes qui prennent être. Je suis d’accord avec cette approche. Cependant, les manuels essaient de trouver des manières cutes de mémoriser les verbes qui nécessitent ÊTRE vs AVOIR. 

    Il y a plusieurs manuels et sites qui t’enseignent « the dreaded house of être! » Dans le fond, cette approche dit que « si tu peux le faire à la maison, tu utilises être au passé composé. » C’est vraiment nul parce qu’il y a des centaines de choses qu’on fait à la maison où on utilise le verbe auxiliaire AVOIR, et pas le verbe être. Et en plus, il y a tellement de choses qu’on peut faire en dehors de la maison qui prennent le verbe « être ». 

    Par exemple, à la maison on peut manger, nettoyer, faire le ménage, travailler, dormir, lire, regarder la télé, cuisiner, parler…. Et au passé composé on dirait « j’ai mangé, j’ai nettoyé, j’ai fait le ménage, tu as travaillé, tu as dormi, mon frère a lu ton message, nous avons regardé la télé, vous avez cuisiné, mes parents ont parlé… » Tous avec le verbe auxiliaire AVOIR, pas ÊTRE. Donc, tu vois pourquoi ça m’énèrve? Bref, il y a plein de choses qu’on fait à la maison où on n’utilise PAS le verbe être.

    Donc si « the dreaded house of être » n’est pas conseillé, au moins selon mon avis linguiste, comment est-ce qu’on devrait apprendre par coeur les verbes qui prennent être comme verbe auxiliaire?

    Bon, il y a plusieurs façons. D’abord, si le verbe est pronominal (réfléchi), on utilise l’auxiliaire être. Par exemple, s’habiller devient je me suis habillé.e (I got dressed). Se laver devient tu t’es lavé.

    Et puis pour les autres verbes qui sont pas réfléchis, il faut les apprendre d’une manière ou une autre. Tu peux utiliser des flashcards, tu peux utiliser une liste, tu peux utiliser Dr. & Mrs. Vandertramp. If that’s the first time you’re hearing that, je vais te dire en anglais. Ne t’inquiète pas. It’s just a way to remember all the verbs that take être. So Dr. is Devenir. D. R is revenir. C’est un acronyme. Si tu peux utiliser ça si tu aimes ça et sinon tu peux faire une liste. 

    Et puis personnellement ce que je recommande c’est de mémoriser les verbes of coming and going. Les verbes d’aller et revenir, ce sont les verbes qui prennent être, typiquement. Par exemple: aller, revenir, devenir, sortir, entrer. Mais il y a quelques exceptions. Par exemple, le verbe tomber et le verbe rester sont deux verbes où on va utiliser le verbe auxiliaire être.

    3.    Et finalement, le troisième et dernier problème que je vois dans les applis et les manuels de français. Je trouve qu’il y a trop d’emphase sur les RÈGLES et le français écrit. On apprend les conjugaisons et les exceptions et on remplit les blancs, mais il n’y a pas assez d’emphase sur l’usage du passé composé et l’imparfait dans le contexte oral. Et c’est pour ça que tu apprends le français, non? Afin de le parler?

    Alors, comment peut-on mieux utiliser le passé composé et l’imparfait dans ses conversations quotidiennes? Deux astuces. D’abord, il faut te mettre dans des contextes où tu vas devoir parler du passé. Heureusement, dans presque chaque conversation que j’ai avec mes amis ou mon chum, je dois dire quelque chose qui s’est passé hier, ce matin, ou la semaine dernière. Et dans ces cas on va parler au passé!

    Si tu n’es pas présentement dans un groupe de conversation, je te conseille d’en chercher un qui se focalise sur le SENS et pas sur toutes les erreurs grammaticales.

    Deuxième astuce pour utiliser le passé composé et l’imparfait en contexte oral: c’est de participer à un atelier focalisé sur le passé ET sur la conversation, où tu recevras du feedback pour améliorer ton français oral et pour bien distinguer les usages du passé composé et de l’imparfait.

    Si tu écoutes ce podcast quand ça sort, une très  bonne nouvelle pour toi! L’inscription est maintenant OUVERTE pour mon nouvel atelier : Master the Past in French : Your Step-by-Step Guide to Speaking with the Passé Composé & Imparfait. 

    Et comme c’est Black Friday et on me demande de faire cet atelier depuis un an, il y a un énorme rabais sur l’atelier! Pendant cet atelier de 90 minutes, tu apprendras à mieux distinguer le passé composé et l’imparfait. Tu auras l’occasion d’utiliser ces verbes pour parler avec d’autres apprenants dans des contextes structurés et tu recevras du feedback! Finalement, je répondrai à TOUTES tes questions à la fin de l’atelier. Si tu veux dire « au revoir » à ton hésitation avec le passé composé et l’imparfait, c’est l’atelier pour toi! Tu peux t’inscrire à elevatefrench.com/past ou dans les notes pour cet épisode!

    Donc finalement, un petit récapitulatif des défis avec les manuels et les applis FLE qui t’enseignent le passé composé vs. L’imparfait.

    Problème #1 : Les manuels te montrent le passé composé avant l’imparfait, ce qui provoque souvent une charge cognitive trop  forte. Solution? Je te conseille de bien maîtriser l’imparfait, y compris ses conjugaisons et usages, avant d’aborder le passé composé.

    Problème #2 : The dreaded house of être! Au lieu d’utiliser ça, je recommande que tu apprennes les verbes de « coming & going » et que tu y ajoutes les exceptions et les verbes pronominaux!

    Et problème #3 : Les manuels soulignent trop le français écrit et les règles, et pas assez le français oral. Solution? Viens me rejoindre dans mon nouvel atelier en direct : Master the Past!

    Ça y est! Tu as survécu à un autre épisode de grammaire – bravo! Now that you’ve made it through another grammar episode, don’t stop here! Keep your momentum by putting it into practice . Because we said, just learning the grammar isn’t good enough. You need to practice speaking it. You’ll get a chance to do just that in my brand new workshop: Master the Past in French: Your Step-by-Step Guide to Speaking with the Passé Composé & Imparfait!

     

    If you’re listening to this episode when it drops, doors are open for this new workshop and this is my biggest (and ONLY) sale of the year for Black Friday! You have two  dates to choose from for this live 90 minute workshop. Imagine walking into 2025 with no more hesitation on when to use the passé compose vs. imparfait in your daily conversations. You’ll feel so relieved and ready to tackle your other French learning goals. To sign up, head to elevatefrench.com/past or check out the link in the notes where you’re listening to this episode.

    During the workshop, you’ll get structured speaking practice and feedback specifically tailored to helping you master the past in French. You’ll also get a chance to get all your burning questions answered! Because you’ll get to practice speaking and receive feedback in this workshop, spaces are limited. 

    I can’t wait to help you feel more EASE with speaking in the past! As always, it is an honor to be your French teacher and to help you speak French for your work, travel, or everyday life in France or Québec. À la prochaine, mon ami.e!

Episode #10: 7 Ways to Use Chez in Everyday French

  • Prepositions are tricky at the intermediate French level! In this episode, we’re talking about the 7 different meanings of the sneaky preposition “chez.”

    Follow along with the French transcript and take the quiz for this lesson!

    In this lesson, you’ll learn how "chez" isn’t just about someone's home—it's used for artists, doctors, restaurants, and more!

    Join the Conversation:

    • Instagram & Facebook: Find me @elevatefrench for more tips, quizzes, and updates.

    • DM me: Let me know what tricky words or verb conjugations you want to learn about next!

    Merci d’écouter! If you enjoyed this episode, please subscribe, rate, and leave a review! And don't forget to share it with a friend who's looking to improve their French.

  • You think you’ve mastered the word “CHEZ” in French. Then you find yourself on a tour at a French museum and the French docent keeps saying “Chez Monet,” “Chez Picasso,” “Chez Van Gogh…” Are we talking about the houses of these artists, or what? In today’s episode, we’re diving into this single, sneaky word and its seven meanings to help you talk about your location, personality, your favourite artists and singers, and the people around you.

    La gang! I can’t believe we’re on Episode 10. Honestly it was my plan to start the podcast in 2025, but I got so many requests for it and felt so excited to be able to start in Fall of this year. So if you just need that extra push to start in on your goals, sometimes it can be rewarding to start even if you don’t feel ready. 

    Now before we dive into the episode, can you make sure you’re subscribed or following wherever you’re listening to this podcast? Just click the “Follow” or “Subscribe” button so you never miss an episode.

    Okay, we’re ready for the 7 uses of CHEZ! You can follow along with the French transcript and quiz for this lesson by scrolling up.

     Donc, c’est parti pour notre leçon! Comme d’hab, commençons avec un peu de vocabulaire qui facilitera la compréhension de cette leçon sur les SEPT usages de chez.

    1.    Avoir tendance à  :  Cela veut dire faire quelque chose souvent ou naturellement. Exemple : Il a tendance à parler vite. 

    2.    L’appartenance:  C’est le fait d’être membre ou de faire partie d’un groupe ou d’un endroit. Exemple : L’appartenance à une équipe est importante pour lui.

    3.    Soi:  Cela parle de la personne elle-même, de qui on est. Donc on a moi, toi, et soi. Exemple : Il faut être en paix avec soi.

    4.    Accueilli: C’est un adjectif.  Quand quelqu’un est reçu avec gentillesse ou hospitalité. Exemple : Elle a été très bien accueillie chez ses amis.

    5.    une oeuvre: Un travail ou une création artistique, comme un tableau, un livre ou une sculpture. Exemple : La Joconde est une cél èbre œuvre d’art.

    Et bon voici tout le vocabulaire dont tu as besoin pour cet épisode! 

    J’enregistre cet épisode en décembre et il fait déjà froid! Je viens de Floride, mais maintenant j’habite en Pennsylvanie. Et au fait, j’enregistre cet épisode en Arizona parce que je rends visite à mes beaux-parents. Il fait pas trop froid ici en Arizona. Mais en Pennsylvanie quand il fait froid en hiver, parfois je ne veux que rester chez moi avec un bon livre et une énorme tasse de café au lait! Peut-être qu’il fait aussi froid là où tu habites en ce moment, ou peut-être que tu habites en Australie où tu ne restes plus chez toi et tu profites bien du beau temps qu’il fait!

    Que tu restes chez toi en ce moment ou que tu écoutes cette leçon en te promenant sur la plage , tu profiteras des 7 usages de ce mot piège : le mot CHEZ.

    Pour commencer, qu’est-ce que c’est que chez? C’est une préposition. Ça veut dire que c’est un petit mot qui vient avant un nom. Les prépositions nous aident à formuler une phrase qui nous dit où ou comment qu’on fait quelque chose.

    Dans mes cours d’anglais au collège et au lycée, les profs d’anglais ont tendance à nous dire « une préposition est n’importe où où un écureuil pourrait se placer vis-à-vis un arbre ».  Sur l’arbre, dans l’arbre, sous l’arbre, autour de l’arbre, à côté de l’arbre. Mais il ne s’agit pas toujours d’un endroit avec les prépositions. Parfois on parle pas d’un endroit. 

    Donc, le mot chez est une préposition qu’on va utiliser tout le temps en français. Et donc, on va voir, quand est-ce qu’on l’utilise?

    1.    D’abord, l’usage le plus commun c’est CHEZ pour dire à la maison de quelqu’un. En anglais, on a l’apostrophe + S. Par exemple, I’m at Sarah’s house. Mais on n’a pas l’apostrophe + S en français. Donc pour dire qu’on est à la maison de quelqu’un, on va utiliser le mot CHEZ.

     

    Je suis chez moi. C’est à dire, à la maison de moi.

    Je suis chez toi.

    Je suis chez lui.

    Je suis chez elle. Note la prononciation du Z quand on fait la liaison ici : Chez elle.

    On fait la liaison aussi avec EUX. Je suis chez eux. Pour 2 + personnes. Donc chez = à la maison de.

    2.    Et le deuxième usage. On utilise le mot CHEZ avec certains types de rendez-vous. Par exemple : Chez le médecin, chez le dentiste, et chez le coiffeur. 

    ça ne veut pas dire que tu es à la maison du médecin, du dentiste, ou du coiffeur, mais plutôt que tu as un rendez-vous dans son bureau.

    Par exemple, Théo va chez le coiffeur trois fois par an.

    Chez le coiffeur, ou chez la coiffeuse.

     Ou J’ai un rendez-vous chez le médecin ou chez le dentiste.

    3.    Ensuite, usage numéro 3. on utilise aussi le mot chez pour parler de l’appartenance. On emploie le mot CHEZ si on appartient ou on est accueilli dans un endroit. On fait pareil en anglais. On dit qu’on se sent chez soi.

    Je me sens chez moi ici. Ça veut dire que je me sens confortable ou acceptée dans cet endroit.

    4.    Et usage  numéro quatre. On utilise CHEZ plus un artiste ou un chanteur. Par exemple : Chez Céline Dion, Chez Claude Monet.

    Et quand on utilise le mot CHEZ pour parler d’un artiste, on ne veut pas dire qu’on est À LA MAISON de Céline Dion, mais on parle plutôt de ses œuvres, de ses chansons, de ses tableaux. Donc, si je veux dire qu’il y a beaucoup de fleurs dans les tableaux de Monet, je peux dire «  Chez Monet, il y a beaucoup de fleurs. » C’est-à-dire, dans les tableaux de Monet, il y a beaucoup de fleurs. C’est à dire, dans les tableaux de Monet, il y a beaucoup de fleurs. Chez Monet.

    Donc on voit souvent cet usage avec les artistes et les chanteurs.

    5.    Et  cinquième usage. Chez + certaines entreprises et restaurants. Chez Apple, Chez Walmart, Chez Starbucks. Donc encore, on n’est pas à la maison de Apple, Walmart, ou Starbucks, mais on utilise le mot CHEZ pour en parler parce qu’il s’agit de grandes entreprises.

     Bon on peut aussi utiliser la préposition À. Je vais À walmart, je vais À starbucks. C’est aussi une préposition acceptable, mais il y a pas mal de gens qui utilisent CHEZ dans ces contextes.

    Et bon on peut aussi employer la préposition CHEZ plus le nom d’un chef pour parler d’un restaurant si c’est le nom d’un restaurant. Donc peut-être que tu as vu les restos célèbres comme Chez Georges. C’est un restaurant à Paris. Ou si tu es fan de la série Emily in Paris, le resto de Gabriel s’appelle Chez Lavaux pendant la deuxième saison.  Et moi je viens de Melbourne. Non pas Melbourne en Australie mais en Floride! Si jamais tu t’y trouves, je recommande vraiment le restaurant français qui s’appelle CHEZ CANI. C’est une vraie  perle et les desserts sont extraordinaires!

    Mais bon, revenons à nos moutons. 

    6.    Le sixième emploi de CHEZ est pour parler de la personnalité ou un caractère spécifique. Par exemple, « Chez elle tout est égoïste. » ça veut dire, dans sa personnalité.

    7.    Ensuite il nous reste un emploi final de la préposition CHEZ! Tu y es presque. On utilise CHEZ pour parler d’un groupe de personnes quand on décrit un stéréotype ou une généralisation de ces personnes.

    Par exemple : Chez les Français, il y a plus de vacances. Donc attention, en anglais on utilise souvent le mot FOR. For French people, there’s a lot of vacation. Quand nous les Anglophones parlons en français, on a tendance à trop utiliser le mot POUR. Je sais parce que moi aussi j’en suis coupable! Quand il s’agit d’un stéréotype ou d’ une généralisation, on utilise CHEZ.

    Revenons à notre exemple : Chez les Français, il y a plus de vacances. Ça ne veut pas dire « à la maison des Français, » mais plutôt « dans la culture française ».

    Et un autre exemple : « Chez les Français, on mange beaucoup de baguettes. » On ne parle pas du foyer, de la maison, mais plutôt de la culture française en général 

    Et voilà les 7 usages de la préposition CHEZ! On va réviser un peu. 

    1.    Chez pour à la maison de. Je suis chez mes beaux-parents quand j’enregistre cet épisode. 

    2.    Chez pour certains rendez-vous. J’ai un rendez-vous chez le dentiste en janvier. On utilise aussi pour le médecin et le coiffeur.

    3.    Chez pour l’appartenance. Se sentir chez soi.  Par exemple, quand je suis avec mes amis proches, je me sens chez moi.

    4.    Chez + un artiste ou un chanteur pour parler de leurs œuvres. Chez Victor Hugo, les livres sont longs!

    5.    Chez + certaines grandes entreprises. Chez Apple, Chez Walmart, Chez Starbucks.  C’est un usage un peu familier, mais courant.    Et pour certains restaurants.

    6.    Chez pour parler de la personnalité de quelqu’un

    7.    Et Chez pour parler d’un groupe de personnes. Normalement une nationalité. Chez les Canadiens, chez les Français, chez les Américains.

     

    Et ça y est! Oublie pas de passer le quiz qui accompagne cet épisode pour renforcer ta compréhension de ces 7 usages.C’est une super façon de vérifier ce que tu as appris aujourd’hui!

    Voilà, mon ami, I hope you congratulate yourself for taking a few minutes of your day to improve your French! To solidify what you’ve learned, check out the CHEZ Quiz and the French transcript for this episode at elevatefrench.com/episode10.

     

    Et finalement, is there another word like “chez” that feels tricky to you in French? Or maybe there’s a verb conjugation you’re struggling with at the intermediate level. Send me a DM on Facebook or Instagram to let me know and I’ll turn it into an upcoming episode! You can find me @elevatefrench on Instagram and Facebook.

     

    Comme toujours, it’s an honour to be your French teacher. Continue comme ça et on se verra la semaine prochaine!

Episode #11: From B1 to B2 - How to Nail French Prepositions À, DE & EN

  • Should you be using à, de, or, en with that verb in French?

    In this Intermediate French lesson, you’ll learn how to use 26 of the most common conversational verbs that require the prepositions à, de, or en.

    Your action step: access your French flashcards to remember which preposition to use with these verbs.

    If you learned something from today’s episode, I’d be so grateful if you could leave a rating and review to help me reach more French learners like you!

    For more bite-sized French lessons, make sure to follow on Facebook or Instagram @elevatefrench

  • You’re in the middle of speaking in French but then you pause. Do you need to use à, or de or en with that verb? Prepositions are one of the last things to fall into place for many language learners, mainly because there’s no super quick hack for knowing whether to use à, de, or en. But in the next few minutes, you’ll learn some strategies that can help you master the most common verbs with à, de, or en. And if you spend 5 minutes a day on the action steps I give you? You’ll be using these 26 verbs with the correct preposition as soon as next week! 

    Et bienvenue, mon ami! C’est le réveillon de Noël - it’s Christmas Eve! I always get so excited at Christmas even though I’m now Jewish. I grew up with a Catholic mom and a Jewish dad, so we’ve always done both holidays. I think growing up with multiple cultural traditions is what really got me into studying languages in the first place - maybe you can relate! And this year is extra special because the first day of Hanukkah and Christmas fall on the same day. Whether you’re celebrating Christmas or Hanukkah or this is just another day to you, I hope you have a few days at the end of this year to reflect back on how far you’ve come with your French since you started and to set goals and intentions for how you’ll show up for your French in 2025. 

    One way you can do this is by deciding that you’ll tackle some of the thornier grammar subjects that aren’t always taught in apps or textbooks, like we’ll do in today’s lesson. In my private lessons with intermediate students, one of the most common requests is that we cover which prepositions to use - when to use à, en, or de with different verbs. This is such an important skill that can really differentiate a B2 (high intermediate) speaker from a B1, for example. 

    Before we jump into the lesson, you’re gonna want to make sure to get your flashcards to help you learn which verbs go with à, en or de. You can grab your free flashcards that accompany this lesson.

    Avant de plonger dans les détails, commençons par quelques mots de vocabulaire: 

    1. Arbitraire : Qui dépend de la seule volonté (libre arbitre), n'est pas lié par l'observation de règles (gratuit, libre).Choix arbitraire. Qui dépend du bon plaisir, du caprice de quelqu’un

    2. Tenir à signifie accorder une grande importance ou être très attaché à quelque chose ou quelqu’un. Cela peut aussi exprimer un désir fort ou une volonté de faire quelque chose. C’est souvent utilisé comme ceci: Je tiens à vous remercier pour…. 

    3. Se moquer de veut dire ridiculiser ou taquiner, souvent de manière méchante. On l’utilise aussi pour signifier qu’on n’accorde pas d’importance à quelque chose: Je me moque de ce qu’on pense de mon obsession avec la langue française. 

    Une petite note ici: On peut aussi remplacer le “je me moque de + quelque chose” avec EN → Je m’en moque (I don’t care about it). If you’re wondering when do we use EN to replace de, check out episode #3: 8 Steps to Use EN like a French Local. 

    4. Traduire: Changer d’une langue à une autre langue. Tu peux traduire cette expression en anglais si tu veux.

    5. Avoir confiance en quelqu’un: je vous le décris en anglais parce qu’il y a beaucoup d’options: have faith in; be confident in; trust

    Il est temps de répondre à une grande question: quand faut-il utiliser à, en, ou de en français? Peut-être que ça te semble arbitraire, mais c’est pareil en anglais. Par exemple, pourquoi est-ce qu’il faut dire “rely ON” someone et pas “rely ABOUT” someone? C’est difficile de trouver une logique. 


    Il vaut mieux apprendre les prépositions qui vont avec chaque verbe et puis essayer de les utiliser en contexte. Pour les verbes suivants, je recommande que tu les répètes à haute voix afin de t’habituer aux prépositions qui s’associent à chaque verbe. Ensuite à la fin de la leçon, je vais te donner quelques autres stratégies pour la mémorisation de ces verbes. 

    Commençons avec les verbes qui prennent la préposition à: 

    Parfois il s’agit de à + quelqu’un, par exemple: 

    • Téléphoner à quelqu’un

    • Envoyer à quelqu’un

    • Donner à quelqu’un

    • Offrir à quelqu’un

    • Parler à quelqu’un

    • Dire à quelqu’un 

    Il y a d’autres verbes qui prennent à où il ne s’agit pas d’une personne. Par exemple : 

    • Répondre à quelqu’un ou à quelque chose: Répondre à une question. Elle a répondu à ma question immédiatement 

    • Penser à quelque chose ou à quelqu’un. Je pense toujours à toi, par exemple. 

    • Assister à un événement - attention c’est un faux ami! This does not mean “to assist,” but rather to attend an event. On va assister à un concert ce soir. 

    • Réussir à quelque chose. Réussir à un examen par exemple

    • Participer à quelque chose. Tu participes à une conférence sur le climat

    • S’habituer à quelque chose. À l’université, je me suis habituée à écrire en français tous les jours 

    • S’intéresser à quelque chose. Tu t’intéresses à l’histoire? 

    • Et finalement: Tenir à: Je tiens à te remercier pour ton aide

    Ensuite, voyons des verbes avec DE 

    1. Parler de : Nous avons parlé de nos projets de vacances. 

    2. Avoir besoin de : J’ai besoin de temps pour réfléchir. 

    3. Se souvenir de : Je me souviens de notre première rencontre. 

    4. Rêver de : Elle rêve de voyager à vélo dans la vallée de la Loire 

    5. Se moquer de : Ils se moquent de son accent. 

    6. Accuser de : Il a été accusé de vol. 

    7. Décider de : J’ai décidé de changer de carrière. 

    8. Essayer de : Nous essayons de trouver une solution. 

    Il y a certains verbes qui prennent à ou de selon le contexte, et ça change le sens. Par exemple: 

    • Penser à vs Penser de:

      • Penser à veut dire "to think about" (e.g., Je pense à mes vacances = "I’m thinking about my vacation").

      • Penser de signifie "to think of" ou "to have an opinion about" (e.g., Qu’est-ce que tu penses de ce film ? = "What do you think of this movie?").

    • Parler à vs Parler de:

      • Parler à + une personne - to talk to someone (e.g., Il parle à son ami = "He is speaking to his friend").

      • Parler de veut dire "to talk about something or someone" (e.g., Ils parlent de leurs projets = "They are talking about their plans"; Ils parlent de leur patronne = they’re talking about their boss) 

    Et finalement, les verbes avec EN 

    1. Être en bonne santé 

    2. Traduire en + langue: traduire en français

    3. Se déguiser en: Pour Halloween quand j’étais à Montréal, j’ai vu un enfant qui s’est déguisé en taco. 

    4. Avoir confiance en quelqu’un: J’ai confiance en toi! → 

    5. Couper en + # → couper en 2, couper en 5. Tu as coupé le gâteau en 6 morceaux. 

    D’accord ça y est, tu viens de voir les verbes les plus communs qui prennent à, de, et en. Mais maintenant, comment les apprendre? Je vais te donner quelques astuces. 

    D’abord, commence avec les flashcards que je t’ai créés. Tu peux les trouver dans les notes qui accompagnent cet épisode. Je recommande que tu les étudies pendant 5 minutes par jour jusqu’à ce que ça devienne naturel. 

    Une deuxième manière de mieux apprendre ces verbes est d’écrire des phrases que tu utiliseras dans ton français quotidien avec chaque verbe. 

    Et finalement, dans ta prochaine conversation, est-ce que tu vas essayer d’incorporer ces verbes? La meilleure manière d’apprendre une nouvelle structure est de l’utiliser en contexte!

    Et te voilà tout prêt à utiliser ces verbes avec la bonne préposition. Je sais que tu vas y arriver. J’ai confiance en toi! 

    So what are your next steps to really make sure you’re getting those small words right that can make a big difference in someone understanding your French, and in your French confidence, too? Grab your flashcards to practice these verbs!

    And real quick, have you provided a rating of Let’s Speak French! If you learned something today, could you leave a rating and review. It helps me to reach more intermediate learners like you! 

    As always, it’s an honour to be your French teacher. Bonne continuation et à la prochaine, mon ami! 

  • Your guide to knowing which verb to use with French Si Clauses.

    Your action steps:

    1. Listen to the episode and follow along with the French transcript.

    2. Download your free guide: French 'If' Phrases Made Simple

    Learn something new in today's episode? I'd be so grateful if you could leave a rating and review!

    If you're feeling stumped with a particular aspect of intermediate French grammar, send me an email at natalie@elevatefrench.com and I'd love to turn it into a future episode!

  • It’s definitely that time of year where we think, I could’ve done more with my French study, I should’ve studied this way, I would’ve spoken more French if I had time. I get it and I’m not here to guilt you into studying more French! But I am here to help you express these end of year thoughts en français (whether you’re listening to this when it drops in December 2024 or later)! And as always, I’m here to help you reframe your French learning mindset from “I can’t” to “I can!”

    In today’s episode, we’re going to cover how to talk about what you should have, could have, or would have done in the past. You’ll also learn how to use “Si” phrases, or sentences that include “IF.” 

    To get the most out of this episode, you’re definitely going to want to follow along with the French ‘If’ Phrases Made Simple above. 

    And before we get into the lesson, can I share with you a tip from my most successful students? My most successful students in Beyond Bonjour: French Foundations Reboot and Intermediate French are those that are learning French with a friend. They take the opportunity they have in class to get an accountability partner, then they hold each other accountable for their French goals by meeting once weekly to check in and chat en français. Now, if you have a friend who’s learning French can you share this episode with them to keep them accountable for getting in their French lesson today? I’d be so very grateful to you for spreading the word! 

    D’accord, on est prêt pour les propositions en SI, mais commençons d’abord avec le vocabulaire qui va t’aider à mieux comprendre la leçon. 


    Vocabulaire: 

    1. Une proposition: une proposition est une phrase ou une idée que l’on suggère ou qu’on propose à quelqu’un. Par exemple: je te propose de faire une promenade. 

      Le deuxième sens de ce mot est grammatical. Une proposition est une partie d’une phrase - en anglais on dit “clause.” Aujourd’hui on parlera des propositions qui commencent en SI 

    2. Pareil: ce mot signifie identique ou semblable. Si quelque chose est pareil à autre chose, ça veut dire que c’est le même ou c’est très similaire. Par exemple: Cet épisode n’est pas pareil au précédent. 

    3. Une amende: une somme d’argent qu’on doit payer comme punition pour avoir enfreint une règle ou une loi. Par exemple: J’ai reçu une amende pour avoir stationné dans une zone interdite. 


    Et donc, quelles sont les propositions en si? Ces phrases permettent d’exprimer des possibilités, et il existe quatre types de ces phrases que nous allons voir ensemble. Pas de panique si c’est la première fois que tu découvres ce concept : nous allons y aller étape par étape !

    Commençons par les bases. Le premier type de proposition en si s’utilise pour les observations générales. 

    Pour le formuler, on utilise si + un verbe au présent, plus un autre verbe au présent. On l’utilise pour exprimer des vérités générales ou des habitudes. 

    Exemple :

    • Si tu es fatigué, tu prends toujours un café.

    • Si j’ai le temps, je lis quelques pages d’un roman chaque soir. 

    C’est simple, non ? Ce type de phrase est utile pour parler des habitudes ou généralisations qui se produisent régulièrement.

    2. Affecter le futur
    Ensuite, voyons comment parler de l’avenir en utilisant si + présent, futur (futur proche ou futur simple).

    Exemples :

    • Si tu es fatigué demain, tu vas prendre un café.

    • Si tu es fatigué demain, tu prendras un café.

    • Si j’ai le temps demain, je vais lire quelques pages de ce roman.

    • Si j’ai le temps demain, je lirai quelques pages de ce roman. 

    Remarque comment on utilise le présent après "si", mais l’action qui suit se situe dans le futur proche ou le futur simple - les deux marchent bien. 

    3. Les situations hypothétiques
    Pour parler de quelque chose d’irréel ou d’hypothétique, utilise si + imparfait, conditionnel.

    Exemple :

    • Si j’étais fatigué, je prendrais un café.
      (If I were tired, I would have a coffee.)

    • Si j’avais le temps, je lirais quelques pages du livre. 

    C’est une bonne idée de réviser les conjugaisons de ces verbes. On met l’imparfait à côté du mot SI. Si j’avais le temps…comment formuler l’imparfait?. On prend le NOUS au présent. Par exemple, nous avons. Puis on chute la terminaison -ONS et on ajoute les terminaisons -ais, -ais, -ait, -ions, -iez, -aient. J’avais, tu avais, il avait, nous avions, vous aviez, ils avaient. Si tu as besoin d’une révision, je recommande que tu écoutes l’épisode #8 sur le passé composé et l’imparfait. 

    Pour le conditionnel, les terminaisons sont pareilles: -ais, -ais, -ait, -ions, -iez, -aient. Donc, comment différencier entre ces deux types de verbe, l’imparfait et le conditionnel? Bon la racine est différente. La racine pour le conditionnel est le verbe entier, l’infinitif. Par exemple: voyager → Je voyagerais au conditionnel et je voyageais à l’imparfait. 

    Revenons à nos moutons! On combine l’imparfait et le conditionnel dans une proposition en SI pour montrer une hypothèse: 

    Si je faisais attention, je recevrais moins d'amendes en conduisant. 

    C’est utile d’imaginer des situations qui ne sont pas réelles dans le présent. Peut-être que tu fais attention maintenant, mais tu imagines ce qui t’arriverait si tu ne faisais pas attention dans cette situation hypothétique. 

    4. Les excuses du passé (Shoulda, coulda, woulda)
    Enfin, le type le plus avancé : si + plus-que-parfait, conditionnel passé.

    Exemple :

    • Si j’avais été fatigué, j’aurais pris un café.
      (If I had been tired, I would have had a coffee.)

    • Si j’avais eu le temps, j’aurais lu un peu hier soir

    Qu’est-ce qu’on note ici? On note qu’il y a deux mots pour chaque verbe: J’avais eu. Et J’aurais lu. 

    Ici, on parle d’un regret ou d’une situation passée qu’on aurait aimé changer. C’est une construction plus avancée, mais très pratique pour exprimer des "et si..." rétrospectifs. Cette structure nous permet d’exprimer des regrets, comme les 'shoulda, coulda, woulda' en anglais, où l’on imagine ce qu’on aurait pu changer dans le passé.

    Maintenant, décomposons cette structure :

    • Le plus-que-parfait combine avoir ou être à l’imparfait + le participe passé (comme dans le passé composé). Si on pense au passé composé, c’est presque pareil. La seule chose qu’on change c’est le verbe avoir ou être, qu’on met à l’imparfait: J’avais, tu avais, il avait, nous avions, vous aviez, ils avaient, par exemple.

    • Exemples du plus-que-parfait: j’avais mangé, tu étais parti.

    • La deuxième partie de ce type de phrase s’appelle le conditionnel passé. Mais n’aie pas peur! Le conditionnel passé combine avoir ou être au conditionnel + le participe passé. Donc, si on pense au passé composé, c’est encore presque pareil. On remplace “être” ou “avoir” avec le conditionnel de ces verbes: J’aurais, tu aurais, il aurait, nous aurions, vous auriez, ils auraient, par exemple.
      Exemple : j’aurais mangé, tu serais parti. 

    Voyons un autre exemple de chaque genre de proposition en SI. 

    1. Si + présent, présent pour les généralisations. Si j’ai le temps, je marche au travail au lieu de prendre le métro.

    2. Si + présent, futur (futur proche ou futur simple). Si tu mets ton cellulaire en français, tu apprendras beaucoup de nouveau vocabulaire. 

    3. Si + imparfait, conditionnel pour une hypothèse ou possibilité. Si j’étais à Québec en février, j’irais à Carnaval. 

    4. Si + plus-que-parfait, conditionnel passé pour un regret ou une excuse. Si vous m’aviez appelé plus tôt, j’aurais pu vous chercher à l’aéroport. 

    Ça y est - félicitations pour le temps que tu dédies à ton apprentissage du français et surtout aux propositions en si aujourd’hui!

    To keep practicing these si clauses, make sure to grab the French ‘If’ Phrases Made Simple guide. I always find that writing helps me to review a tricky concept, especially when it feels different than English. There’s space for you to print out this guide and try it on your own, or put it on your device and try the exercises there. 

    Finalement, if you’re listening to this episode when it’s live je te souhaite Bonne année! I hope that 2025 will be your year for you and your French goals, and if you ever need a cheerleader and coach to give you a pep talk and walk you through your lessons step-by-step, find me @elevatefrench on Instagram and Facebook. 

    As always, it’s an honour to be your French teacher. Bonne continuation et à la semaine prochaine!

Episode #12: Sound More Fluent With French Si Phrases

Episode #19: Advanced French Negation - 10 Esssential Structures for Your Next Conversation

  • When shoud you use ne plus, ne jamais, ne rien, personne ne vs ne personne?

    We’re brearking down 10 negation structures that go beyond ne…pas and will help you to communicate with more fluency at the B1 and B2 Intermediate levels.

  • If you’ve been learning French for a while, you probably already know that we typically drop the NE most of the time when we’re speaking. But how comfortable are you with other negations to say never, nothing, any, not yet, not anymore, not only, and no one? These advanced negative expressions can help you express exactly what you mean en français! 

    As always, we’ll start with some vocabulary then dive into the lesson en français. The heart of the lesson is always in French, in case you’re new here. You can read the transcript as you listen, then to scroll up to check your comprehension with a fun quiz on these negation terms. 

    D’accord, on y va avec un peu de vocabulaire! 

    1. Un fait:  a fact

    2. Un courriel: un e-mail. Au Québec on dit “un courriel” et en France on dit “un mail” ou “un e-mail” 

    3. Le boulot: le travail. Une manière informelle de parler du travail.

    4. Cesser: arrêter 

    Bon, on est prêt pour la leçon. Aujourd’hui, nous allons explorer plusieurs structures de négation un peu plus complexes en français. Ces négations sont utilisées dans des contextes un peu plus sophistiqués et peuvent vraiment améliorer la fluidité de ton discours au niveau intermédiaire. 

    1. Ne...jamais (Never)

    On commence avec une des expressions négatives  les plus courantes: ne...jamais, qui veut dire "never". Elle est utilisée pour exprimer le fait qu’une action ne se produit pas du tout. 


    Exemple:

    • Je ne mange jamais de chocolat. (I never eat chocolate.)

    • Elle ne va jamais au cinéma. (She never goes to the movies.)

    Un rappel qu’on peut faire chuter le NE à l’oral.

    • Je mange jamais de chocolat. (I never eat chocolate.)

    • Elle va jamais au cinéma depuis la pandémie. (She never goes to the movies since the pandemic.)

    Cela peut être utilisé pour parler des habitudes ou des faits qui ne se produisent jamais.

    2. Ne...rien (Nothing)

    Une autre négation très utilisée est ne...rien, qui signifie "nothing" ou "anything" dans des phrases négatives.
    Exemple:

    • Je ne vois rien. (I don’t see anything.)

    • Il n'a rien à dire. (He has nothing to say.)

    Note qu’on met le NE…RIEN dans le même ordre que le NE…PAS et qu’on peut chuter le NE. 

    3. Ne...aucun (None)

    Utilisé avec des noms, ne...aucun signifie "none.” Il est suivi d’un nom et il remplace l'article indéfini pour être  très précis.


    Exemple:

    • Je n’ai aucun ami à Paris. (I have no friends in Paris.)

    • Il n’y a aucun problème. (There is no problem.)

    Ou si on chute le ne, ça donne: J’ai aucun ami; Il y a aucun problème. 

    Attention, si on écrit un courriel ou un reportage formel, on devrait inclure le NE, mais à l’oral on a tendance à le chuter.  

    4. Ne...pas encore (Not yet)

    Pour dire "not yet", on utilise ne...pas encore. C’est une façon de dire qu’une action n’a pas encore eu lieu mais qu’elle pourrait arriver à l’avenir.
    Exemple:

    • Je n’ai pas encore terminé mon boulot. (I haven’t finished my work yet.)

    • Elle n’est pas encore prête. (She’s not ready yet.)

    5. Ne...plus (No longer/No more)

    Ne...plus signifie "no longer" ou "no more". C’est utilisé pour indiquer que quelque chose ne se produit plus. Attention, c’est important de ne pas prononcer le S! Plus (s silent) = no more/ not anymore et plus (s prononcé) = more. 


    Exemple:

    • Il ne fume plus. (He doesn’t smoke anymore.)

    • Il n'y a plus de pain. (There’s no more bread.)

    Cela peut aussi être utilisé avec des actions ou des situations qui ont cessé.

    6. Ne...que (Only)

    La négation ne...que exprime une restriction ou une limitation, souvent traduite par "only".
    Exemple:

    • Je ne prends que de l’eau. (I only drink water )

    • Ils n’ont qu’une voiture. (T  hey only have one car)

    Notez que ne...que met l’accent sur ce qui est limité dans la phrase, alors que le reste est exclu.

    7. Ne...personne (No one)

    Ne...personne est l’équivalent de "no one" ou "nobody". C’est une des négations les plus courantes pour parler d’une absence de personnes.
    Exemple:

    • Je ne connais personne ici. (I don’t know anyone here.)

    8. Ne...guère (Hardly/Scarcely)

    Une négation plus formelle, ne...guère, signifie "hardly" ou "scarcely" ou “barely”. C’est une forme un peu plus ancienne, mais elle reste utilisée dans des contextes littéraires ou un peu plus formels. C’est sûr que tu le verras dans les livres que tu lis aussi ! 


    Exemple:

    • Je ne l’ai guère vu. (I hardly saw him.)

    • Elle ne parle guère. (She hardly speaks.)

    Et si tu veux en savoir plus sur le français littéraire, je recommande que tu écoutes l’épisode #9 [Read Your First French Novels] après cet épisode! 

    9. Négations en Sujet: Personne ne... / Rien ne...

    The negations we’ve seen so far have been ne plus, ne personne, but sometimes we put the person or thing we’re talking about before the NE, and that happens at the beginning of the phrase. Donc on va parler de ces négations qui se trouvent au début de la phrase personne ou rien devient le sujet. Ces constructions sont plus élégantes et formelles, et elles peuvent vraiment enrichir votre expression en français.
    Exemple:

    • Personne ne m’a dit ça. (No one told me that.)

    • Personne ne sait la réponse. (No one knows the answer.)

    • Rien ne m’arrête. (Nothing stops me.)

    • Rien ne m'intéresse. (Nothing interests me.)

    Dans ces phrases, le verbe suit directement personne ou rien, ce qui peut sembler un peu inversé par rapport à une structure plus simple.

    Ça y est mon ami! By mastering these negations, you’ll sound much more natural and fluent in French. Keep practicing, and try to use these structures in your daily conversations or writing. Don’t forget to scroll up and enter your info to get the Negation Quiz delivered to your inbox!

    I just want you to know I’m here, I’m always cheering for you. I know that it is so hard to learn French, especially at the intermediate level when it seems like there’s always an exception to an exception, which is revealing itself to us everyday. I want to let you know, I’m cheering you on, mon ami.e!

    As always, it’s such an honor to be your French teacher! Bonne continuation, et à la prochaine. 

French Pronunciation

Episode #4: 21 Words to Improve Your Intermediate French Pronunciation

  • Learning these 21 words is a quick way to level up your French pronunciation.

    Certain words that start with H in French are categorized as “H aspiré” and require that we put the whole article (le or la) in front of them, instead of the l’.

    You’ll also learn where this rule comes from and how it affects our liaison, and whether your should be saying “les haricots verts” with or without the Z sound (liaison).

    Studies show that it takes at least 7 times of repeating a new word to learn when and how to use it (and how to pronounce it, in this case!).

    Make sure to download this episode so you can listen and repeat to learn the 21 most common French words with H aspiré.

  • Have you ever wondered why French speakers might say “Appy Birthday” when they speak English? Or why they might ask for a “ot dog” instead of a hot dog? You may know that the H is not typically pronounced in French, but do you know that it impacts whether we choose le or l’, and whether we say les or leS with the liaison? That’s what we’re tackling in today’s lesson!  

    Bonjour et bienvenue! Welcome to the Let’s Speak French podcast. I’m your host, Dr. Natalie Amgott. Like you’re doing now, I learned French from scratch, but it wasn’t always easy! For years, I sounded like a textbook when I spoke French and I felt so nervous speaking with French speakers! 

    My mission is to help you overcome your French learning jitters with step-by-step lessons where we break down the structures, vocabulary, and cultural tidbits you’ll need to confidently speak French while traveling or working in France or Québec. Whether you’re an intermediate adult learner or feeling rusty with your high school French, you’re in the right place mon ami.e! C’est parti! 

    In today’s lesson on the aspirated and silent H, you’ll learn how this affects our pronunciation and how people understand us (or don’t!) in everyday French. To access the flashcards for this lesson, scroll up and enter your email to get them sent straight to your inbox.

    Pour commencer, un peu de vocabulaire…

    1. muet/muette: ça veut dire qu’on ne prononce pas. C’est silencieux. 

    2. En gros: ça veut dire en somme, ou en résumé 

    3. Aspiré: ça veut dire qu’on arrête l’air. Par exemple, hot dog, on arrête l’air dans la gorge quand on dit “hot dog” 

    4. Au fil du temps: ça veut dire avec le temps. On dit aussi au fil des ans ou au fil des années

    5. Courant: Quelque chose de courant est quelque chose qui est commun. 

    6. Figurer sur la liste: être sur la liste. 

    Et maintenant pour la leçon! En anglais, on prononce le H comme ça “H”. Mais, en français, la lettre H est muette. Il est donc logique que cette lettre pose des difficultés aux francophones qui apprennent l’anglais! 

    Comme tu le sais peut-être déjà, le H muet agit souvent comme une voyelle en français. C’est-à-dire que le H muet suit les règles des voyelles a, i, et ou. Au lieu de dire le + hôtel comme trois syllabes, il faut dire “l’hôtel” comme deux syllabes avec le l apostrophe (l’). 

    Mais ce n’est pas le cas avec chaque mot qui commence en H en français. Soyons un peu geeks pendant une minute pour comprendre pourquoi c’est le cas. 

    La distinction entre le "H" aspiré et le H muet en français trouve ses racines dans l'évolution de la langue à partir du latin. Les mots avec un H muet proviennent souvent de mots latins où le son "H" était faible ou absent. Au fil du temps, le son "H" a été perdu en français, laissant derrière lui une lettre muette.

    Les mots français d'origine germanique ont ce qu'on appelle un H aspiré, parce que le H est souvent prononcé dans les langues germaniques telles que l’anglais et bien sûr l’allemand. Lorsque ces mots ont été adoptés en français, le son "H" a été conservé, même s'il est devenu muet dans la prononciation. Ça ne change pas la prononciation, car on ne prononce pas le H. Mais cela MODIFIE les règles d'élision (comme quand LE devient L'). C'est pourquoi nous disons "le homard" mais "l'hôtesse de l’air.” 

    Alors, est-ce qu’il y a une astuce simple pour savoir quels mots commencent par un H aspiré et nécessitent donc LE ou LA au lieu de L’? 

    J’aimerais bien t’en donner une! Mais il n’y en a pas vraiment comme ça dépend de l’origine linguistique du mot (germanique ou latin). 

    La meilleure chose à faire est d’apprendre les mots courants avec un H aspiré, puis de supposer que les mots qui ne figurent pas sur la liste suivante sont des mots de H muet. Les flashcards sont tes amis pour t’aider à apprendre cette liste et tu peux les trouver dans les notes de cet épisode. 

    Voici la liste des noms courants qui commencent en H aspiré. Ça veut dire qu’on doit dire LE ou LA avant ces mots, au lieu de L’. On apprendra également quoi faire quand le mot est au pluriel. 

    • La hanche (hip). Et au pluriel, les hanches. On note qu’on ne fait pas la liaison ici. On dit les hôtels avec la liaison parce qu’il s’agit d’un H muet. Mais avec cette liste de mots, la liaison est interdite. On dit la hanche et les hanches. Bouger les hanches par exemple. 

    • Le hamburger. En général, les mots qui viennent d’anglais appartiennent au groupe de H aspiré. On va dire le hamburger et les hamburgers, sans liaison. 

    • Le handicap: On doit dire le + handicap et les handicaps. Une note culturelle sur ce mot. En anglais, le mot “handicap” a une connotation négative et on a tendance à le remplacer avec d’autres mots. En français par contre, le mot “le handicap” et “les handicaps” est toujours le mot courant qu’on utilise. 

    • La haine: ça veut dire qu’on déteste vraiment quelque chose, qu’on le haït. Ça vient du verbe haïr. La haine = hate. On doit dire La  + haine. 

    • La honte: Tu as peut-être vu ce mot dans le contexte de “J’ai honte!” La honte est le sentiment de gêne ou d’humiliation. Tu peux utiliser cette expression dans ta prochaine conversation en français: La honte! On la dit pour exprimer que quelqu’un fait quelque chose en déshonneur. La honte! 

    • Le hockey : Très important de prononcer le LE. Le hockey. Un match de hockey. On note qu’on doit dire de hockey et pas d apostrophe (d’) parce qu’il s’agit d’un h aspiré. 

    • Le homard : Miam! Le homard - lobster. Une drôle d’histoire avec ce mot-là. Mes grands-parents ont acheté de petits tableaux pour leur cuisine, il y a au moins 30 ans. Il y a de petites images peintes des aliments variés, avec le mot en français. J’avais ces jolis tableaux sur mon mûr de cuisine depuis la mort de mes grands-parents. Et la honte! Le mot “homard” était écrit avec un L’! Ce n’est pas le bon usage de ce mot. On devrait dire le homard. Très probable qu’ils ont acheté ces tableaux aux États-Unis et pas en France comme j’avais pensé! 

    • Le Hollandais: Une personne qui vient des Pays-Bas. C’est à dire que cette personne vient d’Hollande. Le Hollandais ou La Hollandaise. 

    • Le hautbois: Un instrument de musique - the oboe. On dit le hautbois ou la hautbois. 

    • Le haut-parleur: C’est l’appareil où tu écoutes peut-être ce podcast. A speaker. Le haut-parleur. Pluriel Les haut-parleurs (on ne prononce pas le S - pas de liaison).

    • Le hérisson : un de mes animaux préférés! A hedgehog. Le hérisson. Les hérissons - pas de liaison. 

    • La hiérarchie : Presque le même mot en anglais. On va le prononcer ensemble. La hiérarchie. La hiérarchie. 

    • Le hublot : la petite fenêtre d’un avion ou d’un bateau. On dit “le hublot”. Et si on est en avion, parfois on a une place où il n’y a pas de hublot. Attention, on dit de hublot. Il n’y a pas de d’ (d apostrophe) avec les mots en h aspiré. 

    • Le hasard: Le hasard c’est un évènement inattendu et inexplicable. Une coïncidence ou une circonstance de chance. On l’utilise souvent dans le contexte par hasard (by any chance). Tu n’aurais pas vu mes lunettes par hasard? 

    • La hâte: ça veut dire la rapidité. La hâte. Voici la phrase exemplaire sur WordReference. Dans sa hâte, il a fait tomber un vase. On dit sa hâte et pas “son” parce qu’il s’agit d’un h aspiré

    • Le haut-le-coeur: le son que tu fais quand tu vomis ou quand tu réussis pas à vomir. Pas très appétissant, je le sais!. On dit le haut-le-coeur. Par exemple, les femmes enceintes ont souvent des haut-le-cœur. 

    • La hache: The axe. Par exemple, il est très tendance maintenant d’aller lancer de haches. Attention, on dit lancer de haches pour parler de ce sport ou passe-temps. D’ailleurs, est-ce que tu es déjà allé lancer de haches? J’avoue que c’est pas vraiment mon truc. Mais ma meilleure amie Jordin, qui est aussi prof de français, m’a convaincue de le faire et en fait on s’est amusées [rires] et j’étais très contente de voir qu’il y a des profs là-bas qui t’aident. En tout cas, c’est LA hache! 

    Okay, je répète la liste des noms et je recommande que toi aussi tu répètes ces mots afin d’apprendre quels mots utiliser avec le H aspiré. La hanche, le hamburger, le handicap, la haine, la honte, le hockey, le homard, le Hollandais, le hautbois, le haut-parleur, le hérisson, la hiérarchie, le hublot, le hasard, la hâte, le haut-le-coeur, la hache. 

    Et maintenant pour quelques verbes. Des verbes commencent parfois en H muet et parfois en H aspiré. 

    Tu connais déjà les verbes en H muet. Par exemple: 

    • Habiter → J’habite 

    • S’habiller → Je m’habille 


    On voit qu’il y a une apostrophe pour remplacer la lettre qui est supprimée. C’est-à-dire. On ne dit pas “je habite,” mais plutôt J’habite avec J apostrophe. C’est le cas pour le H muet.

    Pour les verbes qui commencent en H aspiré, on maintient les E et il n’y a pas d’apostrophe. Voici une liste de 4 verbes que tu utiliseras avec le H aspiré. 

    • Hausser: hausser les épaules (to shrug). Je hausse les épaules. Note qu’on dit Je hausse, et pas j’hausse 

    • Harceler: to harass. Je ne harcèle pas les employés ou Je les harcèle pas → pas de liaison

    • Se hisser: pull yourself into something. Je me hisse dans le kayak. Note qu’on dit “je me hisse”. Il n’y pas d’apostrophe. 

    • Et finalement hocher: to nod or shake your head. Je hoche la tête. 

    Et finalement, deux mots au pluriel avec h aspiré que tu vas utiliser presque tous les jours si tu vas à Paris. 

    • Les haricots verts - un légume que tu peux commander au restaurant et qui fait partie de la salade niçoise. Note - beaucoup de locuteurs natifs ont commencé à faire la liaison ici. Donc tu vas entendre “Les haricots verts” parfois avec la liaison, mais la majorité de gens pensent toujours qu’on ne devrait pas faire de liaison comme il s’agit d’un H aspiré. 

    • Les Halles: une énorme station de métro et un centre commercial. Dans le passé c’était un marché. On ne prononce pas le Z entre Les et Halles. On dit Les Halles. 

    Ouf, ce sont beaucoup de petits détails! Mais des détails importants parce que ça va t’aider à parler avec plus de fluidité et à améliorer ta compréhension orale!

    To get the most out of this lesson, I recommend you take these next two action steps: 

    1. Listen to this episode again and repeat the words. Studies show it can take 7 times of seeing a word (or more) to remember it. So this will help you learn which words are H muet vs H aspiré. 

    2. And make sure to use the flashcards to review the list of words with H aspiré and even learn some new vocabulary. You can check out this flashcard deck and the French transcript of this lesson on this page. Scroll up to grab your flashcards to practice these words!

    And finally, go ahead and tap that “follow” button wherever you’re listening to this podcast so that the next episode will be added to your queue! 


    As always, it is an honor to be your French teacher and to help you through the intricacies, exceptions and exceptions to the exception as you learn intermediate French. Bonne continuation et à la semaine prochaine! 

Episode #18: French Pronunciation Hacks for Intermediates - 4 Sounds to Improve

  • The 4 hardest sounds to pronounce in French: OU, U, EU, and UI. How to improve your pronunciation with mouth shape exercises and tongue twisters

  • Très heureuse de vous retrouver aujourd’hui, mon amie! I want to start out with a super embarrassing story from when I was learning French. I was studying French in immersion with Middlebury languages in 2009. I’d been learning French for FOUR years and knew I wanted to pursue a career in French. It wasn’t until I’d been there for a whole WEEK that someone finally pointed out that I was pronouncing some words totally wrong like “Je peux” and “J’ai pu” or “Je veux” et “J’ai vu”. I was so embarrassed that no one had pointed out these differences before and that I didn’t hear the difference even after studying French for 4 years!

    Maybe you feel the same way about French vowels, even if you’re an intermediate learner. How do we pronounce heureux, je peux, j’ai pu, je veux, et j’ai vu? It’s never too late to learn to shift your pronunciation. And why is pronunciation important? Not only does it help people to understand you, it boosts the likelihood that they will respond in French and it will increase your confidence when speaking en français. 


    In today’s lesson we’re going to breakdown exactly how to pronounce these vowel sounds. I’ll tell you where to put your lips and mouth to pronounce all the French vowel sounds, then we’ll break it down with some tongue-twister practice.

    Okay, so as usual we’ll start out with a vocabulary lesson then move into the heart of today’s pronunciation lesson. These are all vocabulary words you’ll hear used in today’s lesson: 

    1. Ne t’inquiète pas! → Don’t worry! Often pronounced informally only as “t’inquiète!” 

    2. Arrondir: c’est un verbe qui veut dire “to round”. Par exemple: arrondir les lèvres - to round your lips!

    3. Nul: Quand tu es pas doué à quelque chose, tu es nul. If you’re bad at something: c’est nul 

    4. Le loup: wolf

    5. La langue: deux sens ici! On a les langues comme le français, l’anglais, et l’espagnol   mais c’est aussi une partie du corps qui se trouve dans la bouche - la langue = tongue 

    Aujourd’hui, nous allons explorer la prononciation des sons les plus difficiles en français, notamment les voyelles comme [eu] et [u], [ou] et [u] ainsi que le son [ui] comme dans “oui” et  "lui" et "fruits". Beaucoup d’apprenants confondent ces sons, mais ne t’inquiète pas ! Avec un peu de pratique et de conscience, tu pourras les prononcer correctement.

    Donc je t’encourage à répéter ce que je vais dire. Et si tu as pas le temps maintenant ou tu es entouré par des étrangers, je recommande que tu reviennes à cet épiso  de pour pratiquer.  

    Commençons par les sons [eu] et [u].

    Le son [eu] (comme dans "je peux" ou "heureux") : Pour prononcer ce son, arrondis tes lèvres, mais garde-les un peu ouvertes. La langue doit rester au milieu de la bouche, ni trop en avant ni trop en arrière, au milieu. EU. 

    • Je peux

    • Heureux

    Et donc, il y a ce son (EU) versus le prochain son. C’est le son   [u] (comme dans "j’ai pu") : Ici, il faut arrondir les lèvres encore plus et avancer la langue vers l’avant.

    Donc, essaie ça avec moi: U. U. 

    C’est comme si tu avais une paille devant toi. Imagine you have a straw in front of you and you’re trying to get your lips around it. C’est ça le son U. On n’a pas ce son en anglais.  

    On va essayer avec ces paires: 

    • I can vs. I was able to:  (Je te donne les traductions pour que ce soit clair) Je peux / j’ai pu

    • Il veut (c’est le verbe vouloir) He wants / il a vu: He saw

    • On a le numéro deux. On a deux baguettes. C’est comme heureux./ du. Du thé, Du café. ALors on a le numéro deux. Et on du thé. Voilà

    • Et finalement, un dernier paire avec EU et U. On a le mot Neutre (neutral) / Nul (Je suis nulle en mathématiques) 

    D’accord, maintenant, passons au son différent. C’est le son [ui]. Le son UI c’est comme le mot OUI. Comme OUI versus NON.

    Le son [ui] (comme dans "lui" ou "fruits") : Pour bien le prononcer, commence par le son [u], que tu viens d'apprendre, en arrondissant bien les lèvres, puis passe rapidement au son [i] en étirant les lèvres vers les côtés. So we’re going to start with the U, then we’re going to move our lips to the side to make the I sound. Try the sounds separate then together: U-I. Il s’agit d’une transition fluide entre les deux sons.

    On va pratiquer  avec ces mots :

    • Oui

    • Lui

    •  Ok on va pratiquer encore avec le mot La Nuit

    • Et numéro quatre,  Le Fruit

    Ok celui-ci est difficile because we have the R then the UI. So we’re going to breathe an R into the UI. 

    On va ajouter le F - le fruit, le fruit. Ça veut dire “fruit,” oui?  

    D’accord maintenant, passons à une autre différence de son. On a le son OU et le son U. En angalis on a le son OU mais pas le son U. Le son [ou] (comme dans "nous") : Tes lèvres doivent être arrondies et bien projetées en avant. Ou et Nous.

    Le son [u], que tu viens de voir, c’est comme dans j’ai vu. J’ai pu.  : Encore une fois, il faut arrondir les lèvres, mais aussi avancer la langue vers l’avant de la bouche, comme si tu allais boire d’une paille. U

    Donc on a OU comme VOUS et on U comme TU.

    On va pratiquer  avec ces paires :

    • Nous (we) / Nu (naked)

    • La Roue (wheel) /la  Rue (street)

    • Le Cou (neck) /  Q (la lettre) / cul also means “bum.” It’s not a very nice word to refer to it. There’s the letter Q, and the word that means bum, that’s also pronounce “Q”. Pour le mot CUL, on ne prononce pas le L. 

    • La joue (cheek) / le jus (juice)

     Bon, m  aintenant que tu comprends comment formuler ces sons, on va essayer avec quelques virelangues ! Une virelangue (a tongue twister). On va les faire très lentement puis un peu plus rapidement.   

    1. Fruits frais, fruits frits, fruits crus, fruits cuits.

    2. La roue est dans la rue.

    3. Le doux vent du sud souffle sur la dune.

    4. Tu as vu le loup ? Le loup a vu la lune.

    5. Douze douches douces. 

    Alors tu vas répéter ces phrases plusieurs fois pour bien sentir la différence entre les sons ! Avec de la pratique, ces distinctions deviendront plus naturelles.

    Et bravo pour ton travail aujourd’hui ! Si tu continues à pratiquer et et tu reviens écouter cet épisode autant de fois que tu en as besoin.

    Alors voilà! You did it! Now if you feel like your mouth just got a workout from pronouncing all those sounds, you’ll know that maybe you’re weren’t pronouncing these sounds accurately before: OU, U, EU, and UI.

    And that’s okay! It’s never too late to learn to shift your pronunciation. This is also going to help you be more well understood in your conversation with locals en France et au Québec.   

    Now you’re gonna want to make sure you access “les virelangues,” the tongue-twisters for this lesson so you can practice them again and again. To get your hands on them, just scroll up and enter your email address and I’ll send them your way!

    If you want to keep improving your pronunciation, make sure to check out episode #4: 21 Words to Improve Your Intermediate French Pronunciation, where you’ll learn what to do with a certain category of words that start with H. 

    As always, it’s such an honor to be your French teacher. Bonne continuation, et à la prochaine!